Quelle merveilleuse idées de regrouper quelques uns des titres de
Sébastien Japrisot car quelques uns, malheureusement, étaient depuis un certain temps plus disponible en librairie.
J'ai découvert
Japrisot en 1983 avec
l'été meurtrier,. J'avais 17 ans et le film venait de sortir, çà a été pour moi une révélation. Une vraie onde de choc. J'ai tout de suite voulu lire le roman. J'ai eu du mal à le trouver dans la bibliothèque de mon lycée. du coup j'ai fait une demande à la documentaliste qui l'a gentiment acheté.
Je me suis ruée dessus et j'ai découvert les mots de
Japrisot. J'avais encore en tête les images du film de Becker. Mais là, l'écriture de
Japrisot a tout effacé.A la place c'est mes propres images qui se sont imposées. même si je l'avoue, Eliane a gardé les trait d'Adjani. Je crois me souvenir que l'émotion m'a submergée. L'auteur a l'art de l'amener tranquillement, ses mots sont pesés, son style est simple, précis. le ton est toujours d'une justesse époustouflante qu'elle que soit le personnage qui intervient dans ces pages.
Et puis j'ai enchaîné avec deux autres titres de cet auteur que j'ai réussi à dégoter.
Compartiment tueurs et
Piège pour Cendrillon. Dans ce derniers
Japrisot renoue avec les héroïne malmenées par la vie. Des jeunes femmes qui glisse lentement le désespoir ou la folie. C'est deux titres sont mais préférés, pas de doute. Il y a une rigueur de la construction et une telle poésie dans les mots de
Japrisot.
Et puis j'ai attendu quelques années pour renouer avec l'auteur. J'ai attendu la sortie d'
Un long dimanche de fiançailles en 1991 pour relire
Japrisot. Une nouvelle fois la magie a opéré et au début des années 2000, en 2003 ou 4 j'ai lu la suite de ses
romans policiers car Denoël nous offrait une sélection regroupant 7 de ses titres. Et ma surprise à été total quand je ne suis aperçu que je connaissais déjà ces histoire mais à travers le grand écran, une fois encore. la boucle était bouclée.
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