Quelle vie que celle de Santoka... La longue introduction biographique qui nous explique à quel point il aimait le sake et les femmes, tout en choisissant de devenir moine (!) est indispensable pour apprécier les poèmes qui suivent. Ceux-ci sont souvent plein de mélancolie voire de tristesse. On remarque aussi la pauvreté de l'auteur et on se promène avec lui dans la campagne japonaise.
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Il est presque indécent, face à un tel chef d'oeuvre, de mettre une note ou un avis. Un tel livre ne devrait pas faire l'objet d'une «experience utilisateur», (mais comment contrecarrer cette époque où tout le monde se croit juge ?) Je mets donc 5 étoiles pour simplement inciter à lire ce recueil, cette si belle traduction qui m'a tellement ému. On est ici au coeur de l'humain et en même temps si loin...
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Je me tiens
là où le bleu de la mer
est sans limites
Une pierre pour oreiller
J'accompagne
Les nuages
Toute la journée
Sans un mot
Le bruit des vagues.