Un livre pour les enfants très mignon et très touchant. Il est question d'amitié mais surtout de faits de société, différences sociales et la vie des SDF. Des sujets peu utilisés qu'il est bon de voir de temps en temps, surtout lorsqu'il s'agit de lecture jeunesse.
Cette lecture est pleine de générosité et de créativité car il y a beaucoup d'idées, de bonté dans cette petite histoire.
A cette période de l'année, ce livre fait du bien !
Mention spéciale pour les illustrations de Julie Staboszevski, les couleurs sont vraiment attrayantes et nous sort de la morosité qui pourrait se faire sentir.
Je suivrais avec plaisir les prochaines publications de cette maison d'édition qui ne m'a pour le moment jamais déçue.
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Merci à Alice jeunesse et Babelio, pour l'envoi de ce petit roman.
L'histoire toute simple d'un petit garçon qui aborde un sujet bien difficile : les sans-abris. En prenant un raccourci interdit pour rentrer, Ernest tombe sur une dame qui dort dans la rue. Rempli d'incompréhension, il se tourne vers son papa et se demande pourquoi on ne l'aide pas. Très peu d'à priori de la part de l'enfant et une amie inattendue pour faire face au manque de réaction des adultes. Un peu de peur, une histoire de carton puis surtout une envie d'aider, à la façon d'un enfant.
Des illustrations très colorées qui apportent de la douceur pour contrebalance avec un sujet bien difficile à traiter.
Un petit livre plein de tendresse qui se lit facilement. Pas seulement pour les enfants.
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C'est une jolie histoire sur la peur de la différence et de l'inconnu. En désobéissant, ce petit garçon va découvrir la pauvreté et tenter de comprendre pourquoi elle existe. Il va également faire preuve de courage car après son premier passage sous le pont où il a eu très peur, il va y retourner, poussé par la curiosité. Il va aussi faire preuve d'un grand cœur en essayant d'aider de son mieux cette SDF, même si ce n'est pas facile d'aider sans blesser.
C'est aussi une histoire d'amitié. D'abord, celle d'Ernest et Madeline, puis celle qui se tisse avec la SDF. Nous en sommes aux prémices à la fin de l'histoire mais cela permet de montrer comment ces liens s'installent.
Même si le thème est difficile, il est abordé avec douceur et sans misérabilisme. C'est bien écrit. le vocabulaire est simple et les explications claires. le choix d'un chapitre par jour de la semaine facilite la lecture car l'enfant peut s'interrompre sans se perdre dans l'histoire.
Les illustrations sont très colorées. Elles sont douces, tout en rondeurs. Les personnages sont expressifs. Malgré la pluie, les couleurs sont chaudes et on en oublie presque qu'il ne fait pas beau. C'est très beau.
Un petit roman jeunesse très mignon pour une belle leçon de vie. À partir de 8-9 ans.
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Joli livre avec de belles images qui traite d'un sujet bien triste : la vie des SDF. Et pourtant ce thème lourd est abordé de manière assez légère, au travers des yeux d'un enfant. Il y a un peu d'humour, et on suit avec plaisir ce petit bonhomme qui veut rendre la vie plus douce à une dame qui vit dans la rue avec son chien. Cela a provoqué des échanges avec ma petite lectrice de 8 ans qui a beaucoup aimé cette histoire (et moi aussi !).
Lu dans le cadre du concours des Incorruptibles.
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Simple, court et efficace !
Un petit roman pour les 8-10 ans qui traite de solidarité et de pauvreté.
Ernest, jeune garçon va faire la rencontre d'une sans abris et va , par les moyens qu'il a tenter d'aider et d'apporter un peu de joie et de gentillesse à cette femme qui vit sous un pont tout près de chez lui.
J'ai trouvé l'histoire réaliste, de part le comportement du jeune garçon, mais aussi de part la réaction de la sans abris qui refuse toute aide.
Le discours du papa sur les sons abris et l'aide qu'on peut leur apporter est tout aussi réaliste et l'on entend ce discours là tellement souvent qu'on finit par ne rien faire. Et pourtant, Ernest a bien raison de s'obstiner, car comme il le dit on ne peut pas aider tout le monde, mais aider une personne ce n'est pas la terre entière.
Et si chacun se tient à cela on ferait tellement.
Alors oui, ce garçon va faire avec ce qu'il a, mais c'est déjà une beaucoup et surtout une belle leçon de solidarité.
A mettre entre toutes les mains des enfants, pour que jamais ne s'arrête leur générosité et leur foi propre à leur âme d'enfant.
Une lecture facile et utile.
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Papa se replonge dans son journal. Cette satanée misère du monde l'encombre. Et, comme il ne sait pas quoi en faire, il la range dans un coin de sa tête pour l'oublier. Pareil que les cartons au fond de la buanderie. Mais moi, je n'abandonne pas les cartons. Alors les vrais gens, n'en parlons pas ! Une personne, ce n'est pas la terre entière. L'aider, ça ne doit pas être si compliqué. (p. 33)
Madeline a noué le cordon de son capuchon vert, bien serré autour de son menton. Elle n'est pas du genre à désobéir. Elle croit aux "il paraît" inventés par les gens pour faire peur. Mais la peur ce n'est pas un paquet de bonbons. Ça ne devrait pas se partager. (p. 10)
- Tu dois suivre les lignes, Ernest.
- Laisse-moi tranquille !
Je le sais bien, mais je ne réussis jamais. Mes lettres refusent d'aller tout droit. Elles préfèrent ce qui est de travers. Elles suivent le chemin qui leur chante. Comme moi. (p. 27)
Quand je me lave les mains, une eau grise tombe dans l'évier. J'ai emporté un peu de son chagrin avec moi et il s'échappe par le trou qui mène aux égouts. S'il ne me colle plus aux doigts, il me reste bien en tête. (p. 40)
Cette satanée misère l'encombre. Et, comme il ne sait pas quoi en faire, il la range dans un coin de sa tête pour l'oublier.
Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque dimanche à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment !
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06h41 de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket
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