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Saga tome 8 sur 11
EAN : 9791026804130
162 pages
Urban Comics Editions (23/02/2018)
4.34/5   161 notes
Résumé :
Contraints de faire escale sur la comète Phang, agitée par une guerre civile sans fin, Hazel, sa famille, mais aussi Monsieur Robot et Pétrichor y perdirent bien plus qu'un temps précieux. Izabel mourut une nouvelle fois de la lame de mercenaires appelés La Marche, les habitants de Phang furent absorbés par un terrible Temportex et l'enfant à naître d'Alana et Marko ne donne plus signe de vie depuis le décollage du vaisseau arbre... L'avenir de tous est désormais ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Avortement à haut risque

Ce tome fait suite à Saga, tome 7 (épisodes 37 à 42) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé par le premier tome pour comprendre les relations entre les personnages, et leur histoire personnelle. Il comprend les épisodes 43 à 48, initialement parus en 2017, écrits par Brian K. Vaughan, dessinés, encrés et mis en couleurs par Fiona Staples.

Le docteur shérif accueille le couple dans la ville de l'avortement. Prince Robot IV se présente sous le nom de comte Robot LI, et demande au docteur shérif s'il peut aider la dame à ses côtés qui est une de ses assistantes (il s'agit d'Alana). Docteur Shérif indique que comte Robot LI ne pourra pas accompagner Alana, parce que seule les membres de la famille sont admis. Celle-ci indique qu'il est de la famille puisque c'est lui le père. Docteur Shérif a dû mal à y croire : il ne pensait pas que ce type de relation inter-espèce pouvait être fertile. Il demande ensuite depuis combien de temps Alana est enceinte : elle répond 8 mois, soit son troisième trimestre. Docteur Shérif indique qu'il ne peut pas procéder à un avortement à un tel stade d'avancement de la grossesse. Devant l'insistance du comte Robot LI, il admet que de l'autre côté de la planète se trouvent des individus qui réalisent des interruptions illégales, dans la région appelée Badlands. le commentaire a posteriori de Hazel reprend et elle effectue des rappels : la planète Landfall et sa lune Wreath, l'origine de ses parents (Alana de Landfall, Marko de Wreath), la guerre entre les peuples, guerre qui s'est étendue aux autres planètes de la galaxie, et enfin le moment où Hazel elle-même se tient devant ses parents qui sont par terre dans les bras l'un de l'autre, en train de pleurer. Cette scène est interrompue par l'arrivée de Petrichor qui pousse devant elle Prince Robot IV ligoté dans son fouet.

Alana et Marko se remettent debout et demandent ce qui s'est passé. Prince Robot IV explique que Petrichor a sacrifié sa propre chair pour maîtriser l'atterrissage. Petrichor hume les odeurs de la pièce et s'agenouille devant Alana, en la qualifiant de Très Sainte Mère. Pour elle, une personne qui porte un embryon mort est un récipient sacré. Alana rétorque qu'elle n'est qu'un cercueil. Petrichor ajoute que le foetus mort doit être enlevé au plus vite au cours d'une cérémonie idoine, pour ne pas altérer la santé d'Alana. Marko fait observer qu'il n'est pas possible d'aller sur Wreath puisqu'Alana est une Landfall, et qu'ils ne peuvent pas aller sur Landfall parce qu'Alana serait arrêtée du fait des caractéristiques physiologiques du foetus. C'est Prince Robot IV qui suggère de se rendre sur la planète Pervious avec ces obstétriciens-gynécologues qui pratiquent l'avortement. En attendant le retour de Prince Robot IV et Alana, Marko creuse une fosse pour y mettre leurs déchets, Hazel bande les mains de Petrichor pour qu'elles guérissent rapidement. Hazel lui demande si elle poser des questions sur son pénis. Petrichor réagit vivement et négativement. le visage de Hazel traduit un fort sentiment de tristesse : elle-même a peur de ce que son corps va devenir, en tant qu'enfant d'un mariage mixte. Petrichor la rassure et lui dit qu'elle sera toujours là pour elle. Alana est de retour sur sa monture : elle explique à Marko ce qui s'est passé et où elle doit se rendre. Marko indique qu'il va l'accompagner, ce qu'Alana ne souhaite pas. Il commence à se produire des mouvements dans la fosse que Marko a creusé.

C'est toujours un plaisir de retrouver les personnages si attachants de cette comédie de situation parée des atours de l'opéra de l'espace. Comme à leur habitude, leurs auteurs ne s'interdisent rien, et Fiona Staples dessine des trucs vraiment bizarres, décalés, à la fois premier degré, et à la fois amusants. Ça commence avec ce docteur Shérif qui est une chouette anthropomorphe ayant conservé la capacité de tourner sa tête à 180 degrés, effet bizarre assuré. Même s'il devrait s'y être accoutumé depuis le temps, le lecteur est toujours autant déstabilisé par la tête en forme de téléviseur des années 1980 de Prince Robot IV, avec la fêlure ajoutant une petite touche encore plus décalée. Il ne s'attendait pas à voir des sortes de centaures, enfin des êtres vivants et intelligents doués de paroles, participant à la fois du cheval et de l'être humain. Il lui faut presque faire un effort pour accepter la différence morphologique qui fait que ce ne sont pas des centaures. Par la suite, il n'a que l'embarras du choix pour les éléments visuels exotiques, pouvant même ne retenir que ceux à son goût : flot de bile noire, forme très particulière de la locomotive, énorme champignon fluorescent servant de lit, lien dont la consistance rappelle celle des intestins pour ligoter une prisonnière, morphologie très particulière du médecin marron qui ne donne pas du tout confiance, très inquiétante même, ou encore le masque pointu et prismatique de la geôlière de The Will. Bien évidemment, le lecteur retrouve également avec plaisir la scène de sexe chronique, une par tome, cette fois-ci entre Alana et un ancien amant, et une légère touche pimentée avec une paire de menottes, même s'il s'agit d'un rêve.

Visuellement, la narration est toujours aussi riche en termes d'éléments inattendus, d'appropriation de stéréotypes visuels (la chouette anthropomorphe) retravaillés pour nourrir l'environnement de la série, acquérant ainsi un goût très différent. le lecteur n'y prête plus trop attention du fait de leur intégration organique, mais il peut aussi se concentrer pour considérer les décors. La dessinatrice maîtrise parfaitement le degré de détail de leur représentation : de flou à très détaillé, en fonction de la nature de la case, et de la séquence à laquelle elle participe. le premier épisode s'ouvre avec un dessin en pleine page, et le lecteur peut y voir le portique de bienvenue à Avortement-Ville, les formations rocheuses ocre, quelques habitations en arrière-plan. Pour la suite de la scène, Staples conserve la couleur ocre, ainsi que les silhouettes des formations rocheuses et leur texture, ce qui assure l'unité du lieu, l'ambiance lumineuse, et la sensation de profondeur. À l'intérieur du vaisseau-arbre, elle peut se contenter de reproduire la texture de bois en un peu délavé. de même qu'à l'intérieur du wagon, elle peut se contenter de vaguement représenter des lattes de bois un peu floutées, en arrière-plan. Par comparaison, elle représente plus d'éléments dans la maison où exerce le médecin marron : motif du tapis, cheminée et son manteau, canapé et ses coussins, évier et mur à nu dans le coin cuisine, table d'opération et lumière crue dans le sous-sol où elle pratique les avortements.

L'artiste continue de mettre en oeuvre une direction d'acteur naturaliste, ce qui donne une présence et sensibilité plus grandes à ces personnages dotés de caractéristiques physiques exotiques. le lecteur est en pleine empathie avec chacun d'eux que ce soit la profonde tristesse de Hazel se demandant à quoi elle ressemblera quand elle sera grande, la déférence de Petrichor s'agenouillant devant Alana, la tendresse qu'éprouve Petrichor pour Hazel, la franche ingénuité du jeune Kurti, le surprenant détachement de The Will alors qu'il est attaché et que son esprit est sondé par sa geôlière, l'assurance de Gwendolyn nue devant The Will, ou encore les mimiques irrésistibles de Ghüs. le lecteur peut voir toute la maîtrise de Staples dans Ghüs : un bébé phoque anthropomorphe, trop mignon, mais dont les expressions de visage attestent sans nul doute possible qu'il s'agit d'un adulte avec des années d'expérience. Comme dans les tomes précédents, le lecteur sent bien que son intérêt premier pour cette série réside dans les personnages plutôt que dans l'intrigue ou les péripéties. Celles-ci restent appréciables même si le scénariste pioche dans une bibliothèque de rebondissements des plus classiques. Elles font toujours leur effet qu'elles appartiennent au genre science-fiction ou au genre comédie de situation : famille recomposée, inquiétude de l'enfant, deuil d'une grossesse qui n'est pas arrivée à terme, individu transgenre préférant rester discret, prises de bec au sein d'une cellule familiale, fusées spatiales, armes à la technologie futuriste, et pour faire bonne mesure Vaughan rajoute quelques conventions du genre Western. Avec tout ça, la quête pour un avortement d'Alana prend une toute autre saveur. le lecteur est donc fort aise de retrouver les personnages principaux (Alana, Marko, Hazel), les personnages secondaires du moment (Petrichor, Prince Robot IV), les personnages secondaires intermittents (Ghüs, Squire, Doff, Upsher) et de découvrir un nouveau venu Kurti, très original à l'existence très poignante.

À chaque tome, le lecteur se dit qu'il va s'adonner à son petit plaisir coupable : se plonger dans une sitcom bien faite, mais une sitcom quand même. À chaque fois, il constate que Fiona Staples & Brian K. Vaughan font preuve d'une belle inventivité, sachant accommoder des conventions de genre classiques et cliché, pour se les approprier, et nourrir leur récit de manière originale. À chaque fois, il est emporté par la narration visuelle maîtrisée, efficace et consistante, avec des moments surprenants et d'autres touchants. À chaque fois, il sourit devant les tribulations de cette famille malmenée, Vaughan préférant le ton de comédie dramatique légère, plutôt que du drame larmoyant. À chaque fois, il est content de retrouver ces personnages aux atours si exotiques, au comportement si humain, à l'affection si chaleureuse.
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La saga Saga continue (toujours facile à faire, celle-là) et elle ne perd rien en originalité, en punch ou en plaisir de lecture.

Le septième tome se clôturait sur un drame supplémentaire pour notre couple en fuite : attention spoiler, les deux protagonistes n'auront pas la possibilité d'avoir un deuxième enfant tout de suite, puisque la grossesse d'Alana est brutalement interrompue et la fausse couche est inévitable, à son grand dam comme à celui de Marco, de leur première fille Hazel et de leurs compagnons de route. Ceux-ci (notamment un robot et une transexuelle) ont également leurs propres problèmes personnels. Pas de virtuosité graphique particulière ce coup-ci. La planète visitée n'est peut-être pas aussi déjantée que d'autres déjà parcourues. Malgré cela, il y a encore quelques petites découvertes à trouver, parfois bien tristes, parfois bien gores.

Il faut en tout cas encore saluer l'ingéniosité des deux auteurs pour réussir à faire rebondir l'intrigue toujours de belle façon et à aborder des thèmes bien lourds et bien glauques avec toujours autant de réussite.

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Saga continue, et avec elle la vie de famille de Marco, Alana et Hazel et des quelques pièces rapportées comme Monsieur Robot ou Petrichor la transsexuelle.

Après l'accident de fusée qui a entrainée l'arrêt de la grossesse d'Alana, cette dernière se découvre des pouvoirs qui risquent bien de la tuer. Plus le choix il va falloir avorter, et en toute discrétion pour notre famille en fuite. Je trouve que ça permet de parler d'un sujet parfois toujours d'actualité ou sensible : celui de l'avortement, du droit des femmes de choisir et du deuil de l'enfant. C'est amenée de façon assez délicate sans condamner complétement les avis des uns et des autres.
Pour le reste on reprend la vieille recette qui marche depuis 8 tomes : de planète en planète nous découvrons de nouveau monde, avec tout un tas de bestioles fantastiques et de coutumes différentes. Tout ça avec des personnages haut en couleur avec chacun leurs petits problèmes.
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Un huitième tome pour Saga. On pourrait croire qu'on allait se lasser mais non.
La lecture est toujours aussi prenante et plaisante. Pourtant l'histoire n'avance pas beaucoup, si ce n'est pas du tout. Elle ne manque pas d'intérêt pour autant. Ce tome permet de développer les personnages. Et surtout d'aborder certains thèmes. Les personnes transgenres un peu. Mais surtout l'avortement. On ne va pas creuser en profondeur sur le sujet, ça pourrait être l'objet d'une réflexion plus poussée. MAis les auteurs ont préféré une réflexion plus en douceur. Un état des lieux. Avec tous les travers, les situations rencontrées dans ce qu'il y a de plus cruel parfois. Les points de vue de différents bords sont exposés brièvement. Il n'y a aucun jugement. J'en suis même un peu frustrée.
L'univers est toujours bien mis en valeur et permet beaucoup de fantaisies agréables. Notamment dans les dessins avec des êtres surnaturels, des traits et des couleurs très numériques et vifs. Un beau rendu.
Je me demande ce que nous réserve les auteurs et où va nous mener l'histoire, on a un peu perdu le fil avec ce tome mais il y a encore beaucoup de mystères à résoudre. Et j'ai hâte de lire la suite.
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Un très bon tome : Alana , Marko, Robot IV et Petrichor s'arrêtent sur une planète le temps de "soigner" Alana ( pour ne pas spoiler le tome précèdent). Celle-ci développe des pouvoirs assez particuliers d'ailleurs. J'aime de plus en plus le prince Robot et je me demande où ça va mener avec Pétrichor car c'est un fort caractère. Encore une fois on rencontre des créatures originales et surprenantes sur leur chemin. du côté de leurs ennemis, ça semble se calmer un peu mais une ambassadrice risque de se lancer à leur recherche....
C'est toujours un plaisir, sans cesse renouvelé !
Challenge BD 2021
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critiques presse (3)
SciFiUniverse
31 octobre 2019
Ce tome 8, riche en émotions au fil des épreuves, développe autant d'espoirs que de périls à venir, enrichissant les thèmes transverses de l'oeuvre : l'identité, l'intégrité, le pardon, autant d'aspects qui conditionnent le regard qu'ont les autres de nous et qui vous font progresser.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
ActuaBD
17 avril 2018
Un nouveau tome, toujours aussi fort, plus directement actuel et politique que jamais de par les motifs qu'ils déploie au sein de la SF.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bedeo
13 avril 2018
Ce nouvel opus confirme encore une fois son statut de référence en terme d’imaginaire créatif.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, un jeune garçon a décidé d’enfreindre les règles. Comme dans la plupart des contes pour enfants, il vécut une aventure. Cette expérience apprit au jeune garçon que les susdites règles n’étaient pas là pour rien. Mais il apprit une autre leçon importante… qu’il faut enfreindre les règles aussi souvent que possible. Car qui diable voudrait ne jamais vivre d’aventures ?
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Tous les enfants qui ont connu leurs parents savent exactement ce que veut dire « on verra ».
Si on la joue bien, il y a soixante pour cent de chances pour que ce soit oui.

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Un détail sur les fausses couches. Elles sont douloureuses, elles sont terrifiantes, et elles sont très, très courantes. Il n’y a pas de funérailles pour Ceux Qui Auraient Pu Être, ce qui laisse les parents faire leur deuil de façon étrange et inattendue. Lors d’une fausse couche, on a l’impression que le monde s’effondre mais ce n’est en fait que le début du suivant.
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Mes parents m’ont appris à ne jamais trop m’attacher aux gens qui entraient dans ma vie, car l’attachement est la racine de la souffrance. Mais les moments où j’ai le plus souffert sont ceux où je n’avais personne à qui m’attacher, alors qui sait, hein ?
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Hazel: Maman peut faire exploser la tête des méchants, alors?!
Marko: Hazel, on en a déjà parlé. Peu importent les erreurs que tu as vu ton père commettre, la violence... magique ou autre... n'est jamais acceptable.
Pétrichor: Sornettes, Marko. La violence est souvent essentielle: pour l'auto-défense, les arts, les préliminaires...
Hazel: Moi aussi, je veux des pré-lumières! !
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Cette semaine, nous vous invitons à découvrir un rayon bien particulier de la librairie Point Virgule, celui qui est consacré aux comics. Vous connaissez sans doute, au moins de réputation, quelques super-héros, mais il ne faudrait pas croire que l'univers des comics se limite aux masques et aux capes. Voici quelques coups de cœur, piochés dans les nouveautés mais aussi dans notre fond.
- Basketful of Heads, Joe Hill & Leomacs, Urban, 18€ - Year Zero, un tome pour l'instant, Benjamin Percy & Ramon Rosanas, Panini, 18€ - Punk Rock Jesus, Sean Murphy, Urban, 20€ - Fables, série terminée en dix tomes d'intégrales, Bill Willingham, Urban, 29€ - Saga, série en cours de neuf tomes, Brian K Vaughan & Fiona Staples, Urban, 16€ - Kick-Ass, intégrale, Mark Millar & John Romita Jr, Panini, 28€ - Mutafukaz, intégrale, Run, Ankama, 34,90€ - New York Trilogie, intégrale, Will Eisner, Delcourt, 34,95€
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