Sylvain Fort publie un petit opuscule, aux éditions Pierre Guillaume de Roux, sur
Antoine de Saint Exupéry, où il évoque notamment l'oeuvre majeure de ce dernier, à savoir
le Petit Prince.
Le Petit Prince a bercé la scolarité de beaucoup d'écoliers. Ce n'est pas l'écrivain du peuple, comme
Mark Twain outre-Atlantique, mais c'est certainement l'écrivain des écoles pour beaucoup de Français. L'auteur évoque à cet égard l'éternel débat: faut-il, ou pas, faire lire aux écoliers
le Petit Prince ? Chacun se fera son opinion.
Tout le monde connaît la fin tragique de l'aviateur de l'aéropostale et son entêtement à ne pas soutenir le général
De Gaulle durant la dernière guerre. Mais il ne faut pas oublier sa condamnation très ferme de l'armistice signé par Vichy.
Au fil des pages,
Sylvain Fort énumère les vertus républicaines du Petit Prince. Il rappelle une formule de
Saint Exupéry, à savoir « qu'on ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux ». Et il n'en n'oublie pas les vertus philosophiques. On ne peut qu'adhérer à cette analyse.
Dans La
Citadelle, autre oeuvre majeure de
Saint Exupéry, on peut lire que « pour que soit un homme heureux, il faut d'abord que soit un homme ». Comment ne pas se sentir en accord avec ce constat ?
Sylvain Fort nous propose une découverte d'Antoine de
Saint Exupéry à la fois très complète et lumineuse. Quand on sait que
Sylvain Fort est la plume officielle du Président Macron, on peut qu'être rassuré par ses positions, malgré les difficultés actuelles des communicants du Président Macron avec la presse.
Pour Antoine de
Saint Exupéry : « On ne meurt pas pour des idées, on meurt pour la substance, on meurt pour l'être ». Tout ceci ressort de
Saint Exupéry. Pour reprendre l'ancien mot provençal, « il faut enortar » (exhorter) à lire et à méditer les écrits d'Antoine de
Saint Exupéry.