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EAN : 9782738134189
200 pages
Odile Jacob (18/05/2016)
3.75/5   6 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition Source : Odile Jacob / Histoire - 05/2016)
ISBN : 9782738134189


En quelques heures, le samedi 22 août 1914, plus de 10 000 hommes sur un effectif total de 15 000 ont été tués, blessés ou portés disparus dans les Ardennes belges, entre Rossignol et Neufchâteau.

Cette journée sera la plus meurtrière de l’histoire de France. Soldats, officiers et gouvernement comprennent que cette guerre ne... >Voir plus
Que lire après Samedi 22 aout 1914. Un médecin dans la batailleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un récit d'une journée avec un médecin de guerre au coeur des combats. Sa journée commence avec un accouchement ( dont il ne connait rien ) puis le soin à des soldats victimes d'insolation,des jeunes appelés souffrant de déshydratation et d'insolation ( Une mort absurbe stupide sans un coup de feu) Puis les combats les blessures par balle par obus . La bataille avec son lot de blessés que l'on soigne,soulage,que l'on regarde mourir car on ne peut opéré sous la mitraille.Puis l'organisation d'hôpitaux de fortune,le tri des blessés,les blessés qu'il faudrait evacuer. Et puis la bataille est perdue.Les allemand imposent leur loi. Il y a la négociation,le tri des blessés,la folie des vainqueurs,ceux qui fussillent pour un rien.La mort des camarades brancardiers,infimiers,medecins.Le récit d'une bataille perdue. Bref,une journée"banale" en temps de guerre. La journée d'un médecin découvrant les blessures de guerre,l'absurdite des combats. On avance.On recule. Et l'implication des civils.
C'est un très bon récit. Peu surprenant. le quotidien en fait. Mais de bonnes recherches historiques. Facile à lire.
C'est une "fiction" vraie. Des faits tirés d'un journal d'un médecin auxiliaire. Une bonne idée. Mais parfois j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu certains passages . Rien ne ressemble plus à l guerre que la guerre. Et j'ai lu de nombreux ouvrages sur le sujet.
Cela aurait pu faire l'objet d'un roman. Un très bon documentaire.
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Merci à Babelio de m'avoir offert ce roman via "masse critique".
Toutefois, j'ai un avis assez négatif concernant cet oeuvre.

Un court roman historique relatant de manière romancée la journée d'un médecin au coeur de la guerre 14-18, lors des premiers jours de cet enfer terrestre.
Ce roman est un pur joyau de par la recherche historique, les détails développés au microscope.
Toutefois, c'est lourd. Lourd de gravité, lourd de souffrances, lourd de détails pourtant bien réels.
Il s'agit d'un roman qui me semblerait opportun de faire lire aux jeunes générations pour qu'ils puissent avoir un regard aiguisé sur l'histoire de nos aïeux.
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Merci à l'opération Masse Critique Babélio ainsi qu'aux Editions Odile Jacob pour la lecture de ce récit très intéressant et instructif qui emprunte tant à la réalité (recherche rigoureuse et regroupement d'archives) qu'à la fiction (personnage principal).

22 août 1914, 27.000 morts. Pour rien. Un désastre humain et militaire volontairement occulté, symbole de l'obscurantisme de l'Etat-Major français tout imprégné des doctrines de l'offensive à outrance, persuadé de la brièveté de la guerre, de sa supériorité numérique et matérielle et ignorante des messages d'alerte et de ses propres renseignements.

Au milieu, des hommes, pris dans un étau, et parmi eux, des médecins, soignants, infirmiers, brancardiers que leur brassard ne sauvera guère.

Nous suivons Narcisse, un jeune médecin, à peine sorti de l'école, du 21 au 23 août à l'aube dans son combat contre la mort, pour soigner, ou tout du moins soulager les très et trop nombreux blessés.

Pour lire la suite, c'est ici:
Lien : http://vivrelivre19.over-blo..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Une balle avait traversé son visage du haut vers le bas, dessinant un large sillon partant de la base du nez et se perdant dans ce qui lui restait de menton, complètement emporté, la langue sectionnée, les dents éparpillées. Il dégoulinait de sang et de salive mêlés. Il ne pouvait plus articuler un mot, ses tentatives se perdant dans une sorte de « greu, greu ». Jamais Narcisse n’oublierait cette face hideuse. Dans son regard il pouvait lire toute la détresse humaine. Il avait beaucoup de mal à respirer, des esquilles, bouts de dents et de mâchoires, étaient passées par la gorge. Il fallait ouvrir la trachée pour le faire respirer.
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Les historiens ne se sont encore que trop peu intéressés à la manière dont ces survivants ont basculés dans le temps de paix, à la manière dont ils s’étaient ou non arrangés avec les souvenirs de la guerre, pour se réadapter à la vie civile, eux qui avaient passé, comme Laby, plus de quatre années à soigner des blessés de guerre dans des conditions inimaginables.
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Fernand était indemne de toute blessure,mais Narcisse avait remarqué que quelque chose dans son regard avait changé,comme un voile,comme une distance avec le reste du monde.Lui aussi sans doute avait changé après cette folle et première journée de combat
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