Connaissez-vous Samuel Barber autrement que par le fameux Adagio pour cordes, véritable condensé de tristesse ayant illustré maintes graves scènes au cinéma ? J'ai découvert, à travers la biographie que lui consacre
Pierre Brévignon, un homme fascinant et une oeuvre qui ne l'est pas moins, tous deux placés sous le signe de l'entre deux, de la faille.
Il est toujours captivant de découvrir la formation, la construction intellectuelle et sensible d'un artiste – qui plus est un musicien-, d'autant plus quand celui-ci parvient à incarner les contradictions et les mutations de son époque. A travers Barber, c'est l'évolution d'une société et de son rapport à l'Art qui se dessine. le compositeur américain se révèle ici une sorte d'
Henry James du quatrième art : un personnage déchiré entre deux continents, l'Amérique, incarnation du modernisme, et le vieux monde Européen, gardien fidèle de la tradition, et entre deux Temps, celui d'une modernité musicale et littéraire galopante, teintée d'émotions nouvelles qui demandent à trouver des formes d'expression neuves, et un esprit dix- neuvièmiste, empreint d'un lyrisme raffiné et mélancolique.
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