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Francis Journet (Traducteur)
EAN : 9783822859506
96 pages
Taschen (10/04/2000)
4.14/5   22 notes
Résumé :
"Botticelli dessinait souvent et tellement, qu'après sa mort les artistes ont eu un certain temps beaucoup de peine à s'en tenir à ses dessins."
GIORGIO VASARI
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Bon petit livre (et prix petit), intéressant pour qui veut découvrir Botticelli. On peut regretter toutefois sa taille qui ne rends pas suffisamment compte des oeuvres.
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Livre très complet sur Botticelli ! J'ai admiré le travail de recherche de l'auteur ainsi que la manière dont elle a présenté la vie et l'oeuvre de l'artiste. L'enseignement est didactique et très intéressant. On voit l'évolution de son oeuvre avec l'évolution de la vie à Florence : les périodes de paix et de prospérité avec Laurent le Magnifique et celles d'ambiance de fin de monde avec Savonarole se lisent dans la peinture de Botticelli. Mon seul regret est que le livre ne fasse pas de liens entre Botticelli et les autres peintres ayant placé du temps à Florence comme Léonard de Vinci. Les illustrations sont belles et de qualité. C'est toujours un plus !

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Livret sur la vie et les oeuvres de Botticelli très bien conçu pour découvrir ce peintre. La mise en page et les explications sont claires et donnent envie d'en découvrir bien plus encore.
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Livre intéressant. Il explique bien les tableaux qu'il présent, les analyses plastiques sont très clairs.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Malgré le sérieux du sujet, on appréciera le sens de l'humour propre à Botticelli. Dans le livre ouvert placé derrière saint Augustin, le peintre a glissé entre les lignes de teste illisibles la transcription à peine visible d'un entretien entre deux moines, qu'il avait peut-être saisi depuis son échafaudage: "Où est Frère Mariano?"-"Il est sorti"- "Et où est-il allé?" - "Il est sorti de la ville par la Porta al Prata." En insérant cet entretien, Botticelli se moque un peu des moines de l'Ognissanti: de toute évidence, ils ne se plongent pas tellement dans les études et les méditations comme les y invitent saint Jérôme et saint Augustin, mais préfèrent aller vaquer à leurs propres distractions.
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Les artistes admiraient les lignes élégantes et la pose artistique dans les tableaux de Botticelli, et se sentaient interpellés par la finesse de son langage formel, proche de celui de miniatures.
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- La peinture de Botticelli se voyait reléguée de plus en plus à l’arrière plan de l’intérêt. Elle a connu encore un regain d’intérêt assez court vers le milieu du XVIème siècle, à l’époque du maniérisme. Les artistes admiraient les lignes élégantes et la pose artistique dans les tableaux de Botticelli et se sentaient interpelés par la finesse de son langage formel, proche de celui des miniatures. Plus tard la réputation de Botticelli s’est estompée avec une rapidité surprenante. Ce n’est qu’avec l’apparition d’un intérêt accru pour la renaissance, au 19ème que ses œuvres ont trouvé une célébrité qui n’a plus failli depuis
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La peinture de Botticelli se voyait reléguée de plus en plus à l’arrière plan de l’intérêt. Elle a connu encore un regain d’intérêt assez court vers le milieu du XVIème siècle, à l’époque du maniérisme. Les artistes admiraient les lignes élégantes et la pose artistique dans les tableaux de Botticelli et se sentaient interpelés par la finesse de son langage formel, proche de celui des miniatures. Plus tard la réputation de Botticelli s’est estompée avec une rapidité surprenante. Ce n’est qu’avec l’apparition d’un intérêt accru pour la renaissance, au 19ème que ses œuvres on trouvé une célébrité qui n’a plus failli depuis
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- Les œuvres mythologiques des années 1480 constituent un groupe exceptionnellement homogène par la teneur de leur message imagé comme par leur style nettement affirmé. Elles ont vraisemblablement toutes servies dans le cadre de mariages. Le sujet essentiel demeure l’adoration d’un amour mis en image par un corps de femme idéalisé. Les personnages féminins se distinguent par leur beauté, une grâce et un charme que l’on ne saurait retrouver dans les tableaux contemporains d’inspiration religieuse et créent par leur perfection une certaine distance entre le personnage et l’observateur.
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