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EAN : 9782803634958
64 pages
Le Lombard (09/01/2015)
3.07/5   41 notes
Résumé :
Les chasseurs de prime ont enfin retrouvé la trace de Carter, le bandit le plus recherché du pays. Prêt à tout pour sauver sa peau, ce dernier abandonne sa famille aux mains de ses poursuivants. Dix ans plus tard, son fils est à son tour devenu un hors-la-loi sans pitié. Rongé par les remords, Carter décide le sauver à tout prix du sort qui l'attend.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un western violent dans lequel l'attitude d'un père voleur et assassin détermine le futur non moins glorieux de son fils... et c'est tout.
Scénario minimaliste (d'Yves H.-le fils), guère plus de texte, beaucoup de violence et effusion de sang gratuites.

Trois étoiles quand même pour cette BD one-shot d'une soixantaine de pages parce que j'aime bien les sales gueules suintantes de méchanceté dessinées par Hermann-le père... bien que les diables et gaillards se ressemblent bougrement : tronches burinées et ridées, mastocs, bas sur pattes (quand ils descendent de leurs canassons) et puant de crasse (ben non, ça ne sent pas heureusement, mais ça se voit !). Manque juste l'harmonica de Morricone...

Trois étoiles aussi pour les paysages de cette région désertique et aride de Sweetwater dans le Wyoming que Hermann en tant que bon aquarelliste à su encenser à merveille.

Oui, je préfère le père... j'espère que le fils me pardonne...
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Hermann, père et fils, s'attaquent au western.

Buck Carter est un être qui se construit dans la violence définitive.
Son meilleur ami, son flingue qu'il fait parler justement plus souvent qu'à son tour.
Aussi, lorsque ce dernier, pourchassé par une meute en voulant à sa peau, croit retrouver la paix auprès des siens qu'il mène à la dure, c'est dans un vacarme assourdissant de mitraille qu'il en réchappe miraculeusement.
Jeb, le fils maudit, en sortira également indemne après avoir assisté à l'assassinat de sa mère.
C'est sur deux chemins poussiéreux qu'ils tailleront désormais la route séparément. Buck toujours coursé par la horde. Jeb en apprenant un peu plus chaque jour sur la question d'hérédité bien loin d'adopter certains principes religieux du type "Tu aimeras ton prochain comme toi-même", "Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi la gauche" ou bien encore "Jeanne d'Arc, elle a frit, elle a tout compris".

Si le dessin d'Hermann me parle toujours autant, difficile d'en dire autant du scénario concocté par son Yves H. de rejeton.
Un canevas d'ultra-violence répétitif manquant furieusement d'inventivité.
Les corps tombent comme des mouches, la faute à de méchants trous de balle. Sale ambiance dans l'Ouest Américain.
Une BD graphiquement aboutie, comme d'hab', mais au scénario aussi épais et consistant qu'un casse-dalle SNCF, c'est possib'...
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Reçu à l'occasion des vingt ans de la collection "Signé" publié chez le Lombard, cela va maintenant faire plus d'un an que je reçois quelques publications donc je vais commencer cette critique en remerciant les éditions en questions ainsi que Babelio, partenaire de cette opération. Comme les autres ouvrages que j'ai lus jusqu'à présent, j'ai bien pu me rendre compte que cette collection était de qualité, relevant même de la ban,de-dessinée de haut de gamme si je peux me permettre d'employer ce terme. En revanche, ce qui m'a dérangé n'est non pas tant le scénario qui, étant donné qu'il s'agissait d'un western, se devait d'être violent (cela, je m'y attendais) mais certaines scènes (du moins une ou deux en particulier) que j'ai trouvé très crues et qui m'ont un peu dérangées dans ma lecture (oui, je sais, je suis trop sensible surtout en ce qui concerne les scènes de viol et autres dans ce genre mais je n'y peux rien, c'est dans ma nature).

Bref, revenons-en un peu à l'histoire en elle-même. Cela se déroule en 1876 dans l'état du Wyoming situé dans l'Ouest des Etats-Unis et le lecteur suit la vie de Buck Carter, un bandit recherché dans tout l'état puisqu'il a réussi à s'évader. Il est non seulement recherché pour avoir commis des vols, agressions mais aussi des meurtres. Cependant, si Buck est un homme considéré mauvais aux yeux de la loi, il est aussi un mari et un père. Père avant tout puisqu'il ne pardonnera jamais à sa femme de ne pas l'avoir soutenu en reprenant son nom de jeune fille (signe qu'elle ne le considérait plus comme son mari), n'éprouvant aucun regret lorsqu'elle se fera tuer à sa place. Mais sous ses apparences d'homme sans coeur, Buck tentera désespéramment de reconquérir l'amour de son fils Jeb. le lecteur suit ici les aventures des Carter père et fils, qui, durant plusieurs années, ne vont jamais se revoir mais vont un beau jour se retrouver de nouveau face à face...

Un ouvrage violent, il est vrai, mais dont le scénario doit probablement reproduire ce qui se passait en ce temps-là (et malheureusement, la scène qui m'a le plus choquée et dont je vous parlais en introduction, continue à se produire de nos jours) avec un graphisme extrêmement bien travaillé. Et cerise sur le gâteau, si cette histoire raconte en partie l'histoire d'un père et de son fils, figurez-vous que cette bande-dessinée a été réalisée par Hermann (le dessinateur) et son fils Yves.H (le scénariste). Un ouvrage que je me dois donc de recommander à tous les passionnés de bande-dessinée ou tout simplement aux amateurs. Attention, âmes sensibles, s'abstenir !
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Quel choc ! du jamais lu ! Sans pardon est unique en son genre. le découvrir à l'heure où le genre du western est réinvesti, grâce notamment au succès rencontré par la série Undertaker, est une expérience déroutante. Cette lecture va être difficile à oublier, tant l'approche est originale et crue. Voici un one-shot qui marquera les esprits.

L'histoire est minimaliste, sombre et sordide à la fois. de soi-disant défenseurs de la loi aux méthodes sadiques recherchent Buck Carter, un anti-héros qui n'a rien à envier à ses poursuivants. La confrontation entre méchants fait des victimes qui peuvent elles-aussi succomber au côté obscur : le tableau est impressionnant. Pauvre destin que celui de Jeb...

Ici les coups de feu, morts violentes et jurons sont tous aussi (sinon plus) nombreux que les dialogues. Il faudra se faire à cette approche. Aucune explication n'est donnée sur le pourquoi du comment, aucun commentaire sur les nombreuses ellipses. Il est question d'une poursuite et il faudra avoir l'estomac bien accroché pour suivre le rythme : tortures, viol, exécutions, meurtres gratuits, membres sectionnées, têtes explosées, incendies : le ton est donné dès les premières pages.

Et avec cela, l'album est de toute beauté. Chaque planche est ici l'occasion pour Hermann de se surpasser. Chaque case ne contient pas un dessin mais une aquarelle. Les paysages sont sublimes et inquiétants, les traits des personnages saisissants de réalisme et de désespoir. Ici le réalisme et la précision s'allient constamment à la violence, à la peur. Cette dichotomie fait froid dans le dos.

La postface est une d'une aide précieuse. Elle éclaira littéralement l'album. Sa présence et sa lecture sont indispensables et donnent un supplément d'âme à l'histoire. Une histoire d'un père et d'un fils racontée par un fils et dessinée par un père : il fallait y penser.

Le propos est dur, plusieurs séquences sont difficiles à supporter et certains choix peuvent choquer ou interroger (notamment sur le rôle des femmes), mais Sans pardon reste un chef d'oeuvre unique en son genre. Une expérience qui redéfini le genre du western.
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Commençons par la fin, sans réellement spoiler... Les notes en fin de tome nous apprennent qu'Yves H. est le fils d'Hermann. Sans réellement le savoir, je l'avais deviné à la lecture de ce one-shot. Pourquoi? Parce que seul un (très) proche pouvait livrer un tel scénario à Hermann. Peu de texte, un récit linéaire, destiné à mettre en valeur le trait d'un des meilleurs dessinateurs de ces 30, 40 dernières années (et pour les siècles des siècles, amen).

Bref, au nom du père, du fils et du malsain esprit, nous assistons à une chasse à l'homme sur laquelle vient se superposer une vengeance. Des tronches, comme Hermann sait nous les faire (res)sentir. Personne pour racheter l'autre. Les truands sont des deux côtés, ils portent l'étoile ou pourchassent les malfrats. D'ailleurs, pourquoi sont-ils recherchés? On ne le sait pas vraiment et on s'en fout, ou pas. Tous les coups sont permis, ou pas...

Récit monotone. Dessin monotone aussi (au-delà du coup de crayon d'Hermann qui reste impressionnant). le Wyoming qui sert de décor à ce one-shot (où l'on use beaucoup son 6-coups), nous apprend la postface, n'est pas celui de Comanche, mais le "vrai"... encore que je m'interroge sur l'idée de vrai dans une BD... Et finalement je regrette cette recherche du vrai... La fiction est parfois bien plus intéressante que la vérité.

On secoue l'ouvrage, il reste la preuve qu'Hermann père est un grand parmi les plus grands. Avais-je besoin de Sans Pardon pour le confirmer? Poser la question, c'est y répondre.
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critiques presse (4)
ActuaBD
27 janvier 2015
Sombre et violent, ce one-shot "tarantinesque" se lit d’une traite, fidèle à la tradition "hermannienne" hard boiled. Peu de place est laissée aux états d’âme, seuls comptent les actes des personnages. Et ceux-ci sont sans pitié.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Auracan
19 janvier 2015
La belle collection Signé s'enrichit là d'un grand western et d'un des meilleurs albums d'Hermann, avec pour seule réserve sa violence omniprésente.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
30 décembre 2014
Graphiquement, le résultat est globalement bon, certaines scènes d'extérieures quasi-muettes se révélant même admirables d'efficacité. Seule la physionomie rébarbative et généralisée des personnages (des hommes plutôt petits, épais, voire denses) se fait remarquer. Rien de très grave au final, en tout cas qui n'aurait pu être excusé si le récit avait été prenant ou, a minima, vaguement intéressant.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
22 décembre 2014
Sans pardon est un western, un vrai. Un western âpre et cruel, violent et sanglant, dérangeant et fascinant. Un western dans la lignée de ceux d'un Sam Peckinpah ou d'un Clint Eastwood, par exemple.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
_Ça devait être mon jour de gloire, mais c'est un de mes hommes qui en a décidé autrement. Marrant, non ?
Comment veux-tu que ce foutu pays se reconstruise si on ne peut même pas compter sur de bons associés ?
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Le pardon, quel repos !
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Duke 7
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