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Les enquêtes d'Aaron Falk tome 2 sur 3
EAN : 9782702163948
Calmann-Lévy (04/04/2018)
3.71/5   215 notes
Résumé :
De retour à Melbourne après un séjour éprouvant dans sa ville natale, l'agent fédéral Aaron Falk apprend la disparition d'Alice Russell. Cette dernière, qui n'est jamais revenue d'un challenge d'entreprise dans le bush, est son témoin clé dans une affaire de  blanchiment d'argent à grande échelle.
Alors que son enquête plonge Falk au cœur d'une nature magnifique mais impitoyable, surtout en plein hiver, il découvre que tous les participants à ce challenge ont... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
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Alors que BaileyTennants, un cabinet d'expertise comptable renommé, organise un séminaire d'entreprise dans les monts Giralang, l'une des participante, Alice Russel, disparaît mystérieusement... Deux équipes, l'une féminine, l'autre masculine, à leur tête respectivement la présidente Jill Bailey et le directeur général, Daniel Bailey, entament leur randonnée le jeudi et doivent se retrouver le dimanche. Deux équipes munies d'un strict minimum (lampe, tente, trousse de secours, boussole et carte), chacune devant rallier les points d'approvisionnement. le but : resserrer les liens entre collègues. Malheureusement, des cinq femmes au départ, elles ne seront plus que quatre à l'arrivée. Lorsque Aaron Falk, de la brigade financière, reçoit un appel de son binôme, Carmen Cooper, l'informant qu'Alice a disparu, il en est bouleversé. Car la jeune femme devait les aider, notamment en leur fournissant des documents commerciaux, dans l'enquête sur les Bailey...

Une randonnée entre collègues dans le bush, l'espoir (sur papier seulement) de franches rigolades entre filles et de confidences sur l'oreiller... Oui mais non ! Avec Jane Harper aux commandes, l'on est certain que le temps des réjouissances va vite virer au cauchemar. D'autant plus que l'une des participantes, Alice Russel, va manquer à l'appel à l'arrivée. Témoin-clé dans une importante enquête de la brigade financière, menée par Falk et Cooper, sa disparition risque fort de les inquiéter et de faire porter, par là même, le soupçon sur tous les participants. Alternant le récit des quatre jours de randonnée avec l'enquête dirigée par Aaron et le sergent King, l'auteure révèle peu à peu les personnalités de chacun, au coeur d'une ambiance de plus en plus tendue. Par ce procédé, le rythme n'en est que plus haletant et le récit captivant. Malmenant le lecteur de soupçons en fausses pistes, Jane Harper nous offre un roman palpitant et habilement orchestré, au coeur d'une nature hostile.
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J'avais adoré le premier roman de Jane Harper mettant en scène l' inspecteur Aaron Falk, et j'ai adoré sa seconde aventure …
Embarquement immédiat pour l'Australie, direction le bush et sa nature sauvage.
Une entreprise familiale , surveillée de très prés par la brigade financière ( où travaille désormais notre cher inspecteur Aaron Falk ), a la brillante idée d'organiser un séminaire dans le bush. Deux équipes , l'une masculine, l'autre féminine vont devoir partir d'un point A pour rejoindre un point B, armées chacune, d'une boussole et d'une carte . Elles étaient cinq collègues au départ, et après s'être égarées quelques jours, elles ne seront plus que quatre à l'arrivée… Celle qui a disparu n'est autre qu' Alice Russell , celle qui devait aider Aaron et ses supérieurs à faire plonger la boite.

Et pendant que nous plongeons dans un délicieux suspens, nous pénétrons peu à peu dans la canopée et son univers impitoyable .
J'ai perdu la boussole en observant ces cinq femmes perdre peu à peu le nord et leur calme. Comme Jill, la fille du patron, j'ai eu des ampoules au pied à cause de mes chaussures neuves. J'ai crevé la dalle lorsque les provisions sont venues à manquer, j'ai vécu douloureusement la rencontre avec une grosse bébette. Et comme les autres, j'ai eu envie d'étrangler Alice…
La Alice qui …?
Oui, celle qui devait fournir des dossiers à Aaron Falk et sa collègue Carmen , à l'insu de ses patrons .
" P... , mais où est passé ce fichu sentier !"


Jane Harper nous égare dans cette nature hostile , comme elle nous égare dans les fausses pistes. Son deuxième tome met également la nature australienne au premier plan tout en changeant résolument d'ambiance et de décor. C'est fort , ..
" Les passagers sont invités à se présenter porte S. "
"S comme Sauvage...
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Une belle découverte de cette auteure qu'est Jane Harper. le livre tient en haleine jusqu'au bout, un bon thriller digne de ce nom.
Dans le bush, près de Melbourne, en Australie, une petite entreprise organise un stage pour resserrer les liens entre les employés. Deux équipes s'affrontent celles des hommes et celles de femmes composées chacune de cinq personnes. Quatre jours et trois nuits en randonnée et campement. Les conditions de ce séminaire sont difficiles. L'équipe des hommes arrive à l'heure dite et même un peu avant, les femmes prennent plus de temps voire quelques jours de plus. On s'inquiète bien évidement, mais l'heure d'arrivée voit venir quatre femmes au lieu de cinq. Ou est la cinquième ? Celle qui manque à l'appel se nomme Alice Russel, une femme avec une personnalité forte, égoïste et peu sociable. S'est-elle perdue dans le bush ? Est-elle blessée ? Se cache t-elle quelque part ? Il faut dire que la disparue, travaille dans une société dont les dirigeants sont soupçonnés de blanchiment d'argent à grande échelle. Les enquêteurs Aaron Falk et Carmen qui sont de la brigade financière, ont chargé Alice Russel d'être leur informatrice. On suit cette enquête riche en rebondissements et parallèlement, on nous fait la description de ces quatres jours passés avec ces femmes.
C'est le premier polar de Jane Harper que je lis et j'en lirai d'autres notamment son précédent "Canicule" et celui qui vient de sortir "Lost man".
Je ne peux que vous le conseiller.
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Coup de coeur pour ce thriller dévoré dans la nuit.

Quand vous aurez lu "Sauvage", je pense que vous réfléchirez à deux fois avant d'accepter un de ces fameux stages collectifs qui visent à resserrer les liens entre les salariés d'une même entreprise.

Le décor a de quoi faire rêver : le bush australien.

Le concept est simple: 2 groupes de salariés (5 hommes et 5 femmes) partent en randonnée pédestre dans les monts Giralang équipés de sacs à dos, de toiles de tentes, d'une boussole et d'une carte.
Objectif: partir d'un point A pour rejoindre un point B.
Une randonnée de 4 jours, trois nuits en autonomie.

Le jour du RDV, l'équipe des hommes est même en avance. Les femmes ont beaucoup de retard. Et lorsqu'elles arrivent, dans un état pitoyable, une femme , Alice Russel , manque à l'appel.

Que s'est-il passé? Accident dans cette nature sauvage? Une chute? s'est-elle perdue? A -t-elle été tuée?

Alice, cadre de l'entreprise, devait fournir des documents importants à l'agent fédéral Aaron Falk de la brigade financière.

J'ai beaucoup aimé la narration. Jane Harper alterne entre l'enquête d'Aaron et la randonnée proprement dite.

On sent bien monter la pression. On comprend comment dans le bush on peut vite perdre tous ses repères et partir en vrille.

Beaucoup de suspense, une histoire qui m'a tenue en haleine et à laquelle j'ai adhéré dès les premières lignes.





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Lost man fut assimilé à un WAOUH !
Sauvage n'est pas loin de lui voler l'onomatopée.

Il est de coutume, pour une boîte, d'effectuer moult activités dans le but de resserrer les liens entre employés.
Qui de son p'tit concours d'apnée dans les beïnes, de sa découverte du périph' en sens unique à l'aveugle ou de sa dégustation d'huile de foie de morue au beurre salé.
Pouf-pouf ce se-ra-un-trek-dans-l'bush.
M'oui...mais non.
Territoire hostile, conflits larvés entre pseudos collègues, je la sens pas cette sortie.
Et voilà ! Qu'est ce que je supputais pas une ligne plus haut !
Si les hommes, de leur côté, s'en tirent tous indemnes, du côté des femmes, Alice Russell manque à l'appel.
À charge, pour les agents Aaron et Carmen, de lever le voile sur ce guilleret séminaire qu'allait pas le rester bien longtemps.

Avec Jane Harper, en plus de déguster un récit particulièrement bien torché, on respire !
Grands espaces. Somptueux paysages de carte postale à perte de vue. Comme l'impression d'y être à moindre frais.
Certes, la nature n'est pas forcément une amie ne te voulant que du bien mais nous, bien calés sur le canap', au coin du poêle, on s'en fout. Le risque d'y laisser sa peau reste relativement minime. Gaffe, cependant, à l'étranglement sournois de bretzel, nous glisse facétieusement Bush 00.

Jane Harper sur peloche, ça aurait une sacrée gueule.
Car l'environnement, inamical de préférence, fait partie intégrante de ses récits. Enfin des deux à ma connaissance.
Outre le sentiment d'être systématiquement considéré comme un intrus par mère nature, merci pour l'accueil, l'interaction entre les divers protagonistes ne favorise que très rarement le sentiment d'évoluer au sein d'un climat apaisé où l'on se donnerait tous la main en chantant des cantiques sur la paix dans le monde et l'amour de son prochain.
Non.

Harper aura su parfaitement développer deux récits parallèles tout en y instaurant une charge émotionnelle analogue.
Trek virant au cauchemar et enquête au cordeau se partagent ainsi la vedette.
L'on en ressort avec le sentiment affirmé de vouloir furieusement refuser tout éventuelle sortie commune, entre collègues, à but non alcoolisé.
La nature peut s'avérer sauvage à l'insu de son plein gré.
L'humain tout autant lorsqu'il est poussé dans ses derniers retranchements.

L'Australie vient de se trouver une nouvelle pépite en matière de littérature.
Jane Harper est son nom.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Falk étudia recettes et dépenses, tentant de donner un peu de chair à la représentation qu'il se faisait de cette femme. Il remarqua que quatre fois par an, avec une régularité de métronome, Alice dépensait plusieurs milliers de dollars au grand magasin David Jones, deux semaines avant le changement de saison. Qu'elle versait à sa femme de ménage des sommes qui, rapportées au nombre d'heures travaillées, semblaient outrageusement inférieures au salaire minimum légal. Falk trouvait toujours intéressant de savoir ce qui avait le plus de valeur pour les gens.
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On s’est perdues, disait une voix. Une autre : On l’a perdue.

Il était difficile de faire la distinction. Les femmes appelaient au secours, elles criaient, leurs voix se couvraient les unes les autres.

Alice est là ? Elle a réussi à s’en sortir ? Elle va bien ?

Dans le chaos, dans la nuit noire, il était impossible de dire laquelle des quatre s’était inquiétée du sort d’Alice.

Par la suite, quand tout allait dégénérer, chacune des quatre femmes jurerait que c’était elle.
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Elle avait senti une boule se former dans sa gorge. A cause de son père, de ce menu service qu'il avait rendu aux mauvaises personnes, tant d'années en arrière, et à cause de la chute sans fin que cette chausse-trappe dissimulait. Pour cet argent facile et coupable, qu'il continuait de rembourser des décennies après, au centuple. Et pour elle-même, et cette formation de professeur qu'elle n’achèverait jamais.
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Les gens aiment croire qu'ils contrôlent leur destinée, mais peut-être que...(...) Je ne sais pas. Peut-être que nous ne pouvons pas aller contre ce que nous sommes. Peut-être que nous naissons comme ci ou comme ça et que nous ne pouvons rien y faire.
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Elle démarra, l'animation des lieux rapetissant peu à peu dans le rétroviseur, jusqu'à disparaître au détour du premier virage. Des cathédrales de verdure se dressaient au-dessus d'eux de part et d'autre de la route. Il n'y avait aucune trace des recherches frénétiques qui avaient lieu dans les profondeurs de cette forêt. Le bush gardait bien ses secrets
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Videos de Jane Harper (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jane Harper
Dans cet épisode, c'est Annaïk, libraire au rayon polar de Dialogues, qui nous partage ses coups de coeur du moment.
Bibliographie :
- Les Survivants de Jane Harper (éd. Calmann-Lévy) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18784055-les-survivants-jane-harper-calmann-levy
- Trompe-l'oeil d'Anne Mette Hancock (éd. Albin Michel) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19502072-trompe-l-il-roman-anne-mette-hancock-albin-michel
- Sarah Jane de James Sallis (éd. Rivages) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18909747-sarah-jane-james-sallis-rivages
- La Consule assassinée de Pierre Pouchairet (éd. Filatures) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19623734-la-consule-assassinee-pierre-pouchairet-filatures
- L'Espion français de Cédric Bannel (éd. Robert Laffont) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18782115-l-espion-francais-cedric-bannel-robert-laffont
+ Lire la suite
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