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EAN : 9782366080230
224 pages
Books (20/03/2013)
2.8/5   15 notes
Résumé :
La vie tranquille d’un professeur de poésie est bouleversée par sa rencontre avec un groupe de terroristes : les « gangsters ».
Il entame alors un trépidant périple littéraire, comprenant trop tard que flirter avec les extrêmes peut avoir de fâcheuses
répercussions sur sa santé mentale.
Au cours de ce voyage, le lecteur fait de mémorables rencontres, parmi lesquelles : la muse du poète, Livre-de-Chansons ; un réfrigérateur flambant neuf, réincar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Divagations diverses autour d'un professeur de poésie dont la femme s'appelle 'Livre-de-chansons'
Poésie déjantée, mais j'aurais préféré un suivi dans l'histoire. Trop décousu.

Avec un nom tel que 'Livre-de-chansons' on aurait pu s'attendre à une histoire du genre Vian.

Virgile se transforme en frigidaire, des monstres indescriptibles, Henri IV addict au lait-vodka, des gangsters bien sur, qui viennent suivre des cours de poésie, beaucoup de morts, de sang.
Pas mon truc, heureusement pas trop long car j'avais parfois l'impression de perdre mon temps.

Ah oui, je ne connais pas la vitesse exacte de la voie lactée mais on ne dit pas des 'noeuds à l'heure'. On dit 'des noeuds' ou 'des miles à l'heure'.
A chacun sa poésie;-)
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Sayonara gangsters est un roman qui se laisse difficilement résumer et appréhender.
Le narrateur est un professeur de poésie dont le quotidien, complètement surréaliste, se déroule sous nos yeux. Dans un univers tenant à la fois de la science-fiction et de l'imaginaire, le lecteur est amené à perdre ses repères et à oublier toute intrigue censée pour plonger dans une narration inédite et perturbatrice.

Paru en 1982 au Japon, ce texte était encore à ce jour inédit. Premier roman de Genichiro Takashi, Sayonara Gansters a été couronné du prix Gonzo et s'inscrit dans le mouvement de renouveau des lettres japonaises avec les deux célèbres Murakami. L'écriture de ce roman fait suite à une période d'incarcération de l'auteur, alors étudiant contestataire de 30 ans, où ce dernier perdit en partie la maîtrise de sa langue.

Où voit défiler dans ce monde incompréhensible, des personnages plus improbables les uns que les autres. Il y a tout d'abord les Gangsters, groupe de 4 terroristes qui finiront par apprendre la poésie. Il y a le poète Virgile qui s'est réincarné en réfrigérateur. Il ne faut oublier non plus Henri IV, le chat lecteur du narrateur qui aime se régaler de lait-vodka en ergotant sur Thomas Mann. L'école de poésie du professeur recèle un microcosme inédit où on croise des élèves étonnants qui voient de la poésie dans des traités d'astronomie ou autres calembredaines. C'est un monde bizarre où la mort de votre petite fille vous est annoncée par faire-part 5 jours avant par la mairie. Où les gens portent des noms qu'ils se sont donnés eux-même. Aussi, vient la nommée Livre-de-chansons qui, bientôt, vivra une histoire amoureuse avec le narrateur, aussi curieuse qu'éphémère.
L'absurde est la norme et il est vain de chercher à comprendre le sens de la prose hallucinée de l'auteur. En abordant ce récit, vous devez vous préparer à être déboussolé, vous devez oublier notre monde pour accepter celui de l'auteur, mélange de fantastique, de philosophie et de poésie.
Je ne vous cacherais pas que j'ai peiné à pénétrer cet univers bien peu cartésien, peu réaliste. Je n'ai pas réussi à lâcher prise sur mes certitudes narratives et l'idée d'une histoire construite avec un début, une fin et des personnages réalistes. Il va sans dire que Genichiro Takashi ne laisse pas indifférent. Son oeuvre atypique ne se saisit pas instantanément mais semble révéler que dans la poésie se trouve le moteur indispensable d'une vie soumise à la dure réalité des choses.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Un livre Japonais c'est toujours quelque chose qui sort de l'ordinaire.

Choc culturel garantit.


Un professeur donne des cours de poésie à différents interlocuteurs et on découvre son univers. Il va rencontrer à cette occasion la mafia locale... Une frigo devient un ancien ami...

Le style est drôle et clair.

Pour ceux qui aiment Murakami alors n'hésitez pas.

Merci à www.youboox.fr pour ce livre lu pendant leur prix du livre numérique.
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Que dire... A vouloir détourner les codes traditionnels du roman, à vouloir distendre la structure narrative jusqu'au point de rupture, on obtient ça... Un soufflé rempli d'air, grotesque et prétentieux. Dans la catégorie "J'écris un livre avec les pieds pour étaler ma culture" Sayonara Gangsters remporte la palme haut la main.
La seule chose positive c'est qu'il y a un chat qui aime la vodka. Voilà voilà...
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OVNI littéraire. Déroutant. Etrange. Fascinant.
Un roman qui ne vous laissera pas insensible si vous vous laissez embarquer par cette écriture à la fois poétique, simple, parfois déroutante.
J'ai passé un bon moment avec la lecture de ce roman qui ne ressemble à aucun autre.
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critiques presse (1)
Liberation
25 mars 2013
Voici une sorte d’Ecume des jours écrite à la mitraillette en plastique. Les mots giclent sous néon une poésie d’hémoglobine et de suspension à base stabilisatrice. Petits boulots, petits amours. Du trivial, du concret : de la matière pour le crématoire, s’est écrié Muto Sanji, assassiné.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Des tapis roulants, énormes comme il se doit, filaient à travers la célèbre usine d’automobiles. Nous les appelions "lignes".
Tout ce qu’il est possible d’imaginer filait devant nous sur sa ligne.
Une ligne filait, transportant le sable destiné aux moules des moteurs à quatre cylindres.
Une ligne filait, transportant les châssis.
Une ligne filait, transportant les arbres.
Une ligne filait, transportant les essuie-glaces.
Une ligne filait, transportant les tachymètres.
Une ligne filait, transportant les disques d’embrayage.
Une ligne filait à toute vitesse, transportant une ligne transportant des brochures nous avisant de ne pas oublier d’injecter de l’huile autour de l’axe pivotant une fois tous les quatre mois, et une autre ligne nous avisant de ne pas oublier de vérifier la quatrième vis à partir de la droite sur le cadre du pare-brise.
Une ligne filait, transportant le chef de section qui me bourrait les côtes de coups parce que je m’étais assis pour observer une ligne transportant une ligne transportant quelque objet inidentifiable.
Héraclite, qui a dit : "Tout se meut sans cesse", devait travailler dans la célèbre usine d’automobiles, il ne peut en aller autrement.
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J’ai rencontré les gangsters une fois, une seule.
C’était à la banque.
J’étais assis sur le canapé, je lisais le journal et je regardais un soap opera.
Dans le soap, un couple qui était amoureux au début se séparait à la fin, et un homme et une femme qui n’étaient pas amoureux au début tombaient amoureux, ou dépassaient ce stade et se séparaient finalement, et le personnage principal se trouvait ou se perdait dans sa chambre ou dans un parc ou pendant qu’il écrivait une lettre assis à son bureau, et l’héroïne enceinte sanglotait ou était dans tous ses états ou en pleine dépression, et soit l’homme la larguait, soit elle larguait l’homme, et chaque fois qu’une scène sexy s’annonçait la caméra faisait un plan rapproché sur un rideau ou une poignée de porte dans un mouvement évoquant les délires narcissiques d’un schizophrène.
Je venais de perdre mon boulot et ma copine. Tout ce que j’avais, c’était les journaux que je lisais et les soap operas que je venais regarder sur le canapé de cette banque avec l’air conditionné.
Le temps que j’arrive à la banque ce jour-là, la moitié des personnages du soap étaient morts et les autres étaient devenus fous ou romanciers, ou ils avaient atteint le stade où il n’étaient plus excités que par les chaussettes des fillettes de l’école primaire. Tous ces personnages disparurent en me disant au revoir derrière l’écran.
Trois grandes guerres éclatèrent et plein de petites guerres si insignifiantes qu’ils les déversèrent de la benne d’un camion. Il y eut un paroxysme. De nouveaux sponsors firent leur apparition, avant de céder la place à leur tour. L’énigmatique beauté qui avait subjugué un million d’hommes me regardait droit dans les yeux et murmurait : "Si tu veux me faire l’amour, achète ce fard à paupières !" ; et une nouvelle troupe de personnages débarqua sur ces entrefaites.
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Jusqu'à mes vingt ans, mes poèmes n'ont eu que trois lecteurs.
Le premier lecteur, c'était moi.
Je lisais très attentivement les poèmes écrits par moi, puis j'adressais une lettre d'admiration à leur auteur.
[...]
Le deuxième lecteur était ma mère.
Chaque fois que j'écrivais un poème, je le lui postais, et en retour elle m'envoyait en recommandé une enveloppe avec des espèces.
Ma mère interprétait mes poèmes comme des demandes d'argent.
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J’enseigne la poésie dans une école de poésie.
Cela me fait bizarre de dire : "J’enseigne la poésie dans une école de poésie". Je me sens tel un groom du vieil Imperial Hotel de Tokyo qui, raide comme un piquet, porte une bière glacée sur un plateau et fait de son mieux pour ne pas perdre contenance tandis que juste à côté de lui Katharine Ross fait ses ablutions intimes sur son bidet portatif.
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Il fut un temps où chacun avait un nom. Et on dit que les gens recevaient leur nom de leurs parents.
Je l'ai lu dans un livre.
Il y a peut-être longtemps, très longtemps, c'était vraiment comme ça.
Les gens avaient des noms exactement pareils à ceux des personnages des romans célèbres, des noms comme Piotr Verkhovenski et Oliver Twist et Jack Oshinumi.
Je parie que ça devait être génial.
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