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EAN : 9782847423563
206 pages
PASSAGE (20/04/2017)
4.13/5   31 notes
Résumé :
Bienvenue au Louvre, un univers où, sur toile, dans le marbre ou l'argile, le meurtre est présent dans chaque recoin du musée...
En appliquant les principes de la criminologie et de l'histoire de l'art pour une analyse " criminartistique ", Scènes de crime au Louvre se propose d'étudier et d'interpréter un choix d'une trentaine d'œuvres d'art. Toutes sont d'époques et de styles très différents, mais toutes, des amphores de la Grèce ancienne aux peintures fran... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Un seul mot : Passionnant !

Christos Markogiannakis me surprend à nouveau avec cet essai très bien écrit sur les meurtres à travers diverses oeuvres d'art du musée du Louvre. J'avais aimé son roman Au 5e étage de la faculté de droit et j'ai été heureuse de le découvrir dans un autre style.

Scènes de crime au Louvre, c'est un peu comme une visite guidée au Louvre mais sans quitter votre salon. L'auteur nous présente en effet, plusieurs oeuvres et nous raconte leur histoire, nous plonge dans des scènes de crime, dans l'Histoire avec un grand H. Plusieurs domaines se rencontrent : l'art, l'histoire de l'art, l'histoire, la criminologie et bien d'autres.

L'écriture est simple et cet essai se veut abordable pour tous les lecteurs. Il n'en reste pas moins incroyablement bien documenté. Je suis peu familière avec ce type d'écrit, je me dirige presque toujours vers la fiction mais j'ai adoré me plonger dans ce livre et je renouvèlerai très prochainement l'expérience.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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J'ai lu avec grand intérêt « Scènes de crime à Orsay », qu'on m'avait offert. Il s'agissait du deuxième ouvrage de Christos Markogiannakis. J'ai donc noté son premier opus sur ma liste d'envies.
Ici, en couverture, une toile que je connais bien : « Marat assassiné » de David. Mais... ? Attendez... NON ! Cette toile n'est pas au Louvre ! Je l'ai vue de mes propres yeux au Musée royal des Beaux-Arts de Bruxelles, ville où le peintre a passé la fin de sa vie.
Ah ah ! Voici l'occasion d'apprendre quelque chose qui m'avait échappé : «  cette oeuvre [exposée au Louvre] [est] une copie contemporaine de la peinture originale exécutée par l'atelier de l'artiste ». Christos Markogiannakis situe le tableau dans son époque. Présente la victime, Marat, un ami personnel du peintre (qui, à mon avis, avait des goûts bizarres en matière d'amitié!) Il attire l'attention sur l'absence de la meurtrière. Ce qui me fait penser à une lecture qui m'a beaucoup plu, « Le dernier bain » de Gwenaëlle Robert.
Les femmes dans la Révolution française sont un sujet qui m'intéresse beaucoup et j'ai lu plusieurs ouvrages à leur propos (entre autres « Olympe de Gouges » bande dessinée de Catel et Bocquet). Un beau film d'Henri Helman donne à Charlotte Corday les traits de ma compatriote Émilie Dequenne. « David croyait que cette femme n'était pas digne d'être reconnue, qu'elle serait vite oubliée et que personne ne se souviendrait [de son] nom. » On peut être un grand artiste et se tromper du tout au tout !
Dans ce recueil, Christos Markogiannakis a préféré procéder par ordre chronologique. Il « se propose d'interpréter et d'étudier un choix d'une trentaine d'oeuvres d'art (…) d'époques et de styles très différents (…) des amphores de la Grèce antique aux peintures françaises du XIXe siècle, des toiles de Rubens à celles de Delacroix, David ou Ingres. »
Je ne vais pas répéter ce que j'ai dit dans ma chronique à propos de « Scènes de crime à Orsay ». J'ai découvert ici des oeuvres très curieuses, telle cette châsse du XIIe siècle représentant le « Massacre des Innocents », devant laquelle je serais certainement passée sans la remarquer ou ce « David et Goliath » de Daniele da Volterra, « unique en son genre dans les collections du musée. C'est une "peinture à deux faces" qui nous permet de voir la lutte des deux personnages de face (d'un côté) et de dos (de l'autre). » C'est très surprenant ! Et que dire du « panneau inférieur d'une armoire » représentant le meurtre d'Abel par son frère. Il est fort abîmé et, sans les commentaires éclairés de Christos Markogiannakis, je n'y aurais rien discerné. Je ne parle pas de ce plat en émail sur cuivre consacré au « Massacre des Niobides ». J'ai traversé au pas de charge maintes salles exposant des pièces de vaisselle, en ne leur accordant qu'un vague regard distrait !
Le chapitre expliquant le meurtre d'Agamemnon par Clytemnestre m'a interpellée. L'auteur y donne la parole à la meurtrière, qu'on a coutume d'accuser sans appel, une femme adultère, poussée par son amant à assassiner un héros. Ce n'est pas du tout la vision que nous en donne Christos Markogiannakis. Il m'a rappelé le roman de Marie-Bernadette Mars, « Kilissa » qui m'avait semblé très original , où elle exposait le point de vue des femmes (Clytemnestre, Hélène) vendues contre leur gré à des brutes assoiffées de gloire et de sang (Agamemnon, Ménélas). Clytemnestre y apparaît comme une mère éplorée à laquelle son époux a pris sa fille Iphigénie, en lui faisant croire à un beau mariage, mais, en réalité, pour la sacrifier à des coutumes barbares.
J'ai encore appris énormément de choses dont je n'avais pas idée, ou découvert des aspects méconnus d'événements célèbres (Judith et Holopherne, la Saint Barthélémy, par exemple). C'est donc un ouvrage qui m'a beaucoup intéressée et qui fait preuve d'une grande originalité, d'une qualité exceptionnelle sans parler d'une érudition et d'un travail de recherche qui coupent le souffle.
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Concept original s'il en est !!
Christos Markogiannikis nous embarque pour une visite du Louvre pas comme les autres !

Avec comme fil rouge les crimes, les meurtres, la Guerre et autres turpitudes, il nous dévoile l'histoire de près de 30 tableaux ou sculptures. La 4e de couverture nous l'annonce : "chaque oeuvre donnera lieu à une enquête fouillée s'inspirant des principes des équipes judiciaires et médico-légales."

Je vais peut-être vous surprendre : je ressors de cet ouvrage assez mitigée.

SI j'ai adoré l'idée et la présentation (avec un focus sur les thématiques concernées pour chaque oeuvre : tuerie de masse, régicide, persécution,...), j'étais cependant dans l'attente de plus.
Je n'y ai trouvé aucune enquête, aucune méthode médico-légale,...
Bien sûr, l'auteur nous livre l'histoire de chaque tableau ou chaque sculpture et on apprend (si on ne le sait pas encore) qui sont ces personnages et quel lien les unit. Mais ça s'arrête vraiment là.
La thématique est respectée, elle permet de relier toutes ces oeuvres dans un même ouvrage, mais je ne me suis jamais sentie réellement sur une scène de crime avec la police scientifique à mes côtés.

Cela m'a rappelé mes études d'histoire de l'art et j'ai pris plaisir à découvrir ou re-découvrir certaines oeuvres, mais je suis vraiment restée sur ma faim. Quel dommage !!

Je découvrirai cependant avec curiosité son second ouvrage, consacré aux oeuvres du Musée d'Orsay.
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Les représentations de scènes de crime dans l'art ne manquent pas. Christos Markogiannakis a appliqué ses connaissances en criminologie dans l'étude de scènes de crime figurant sur des oeuvres d'art exposées au Louvre . La première oeuvre étudiée ( une stèle mésopotamienne datée de la période 1792-1750 Av JC ) sert d'avertissement ( aux assassins ! ) car elle représente un des plus anciens codes règlementaires connu. Tout crime sera puni, à l'époque il est appliqué la loi du talion ( lex talionis ) « oeil pour oeil , dent pour dent ». Il s'en suit une étude de 26 crimes représentés par des sculptures ( 2 ), des vases ( 4 ) et des peintures sur toile ou autres supports.

La premier intérêt de cet ouvrage qui sort vraiment de l'ordinaire, incite le lecteur à examiner dans le détail les belles photos sur papier glacé et le plus souvent en couleur de ces oeuvres. Néophyte, j'ai adoré être guidé par l'érudition de l'auteur mais aussi par ses commentaires simples. Chaque texte explicatif d'une oeuvre est court, en général 3, 4 ou 5 pages. Des caractéristiques bien choisies, quelques mots sur le contexte historique, c'est suffisant pour regarder d'un autre oeil ces oeuvres d'art.

Le second intérêt est bien sûr criminalistique et l'amateur de roman policier, d'enquêtes et de procédures retrouve ses marques lorsque l'auteur fait parler les indices, ose un mobile, met en évidence des témoins et identifie un coupable parfois en distinguant le meurtrier et le commanditaire. Il est question de vengeance, de préméditation, de crime politique, de crime de masse, d'infanticide. Il pose une question inattendue : Thésée était-il un tueur en série ?

L'auteur parle bien sûr de « Marat assassiné » ( 1794 – atelier de Jacques-Louis David ) mais le peintre David n'a pas représenté le coupable dont le nom est cependant bien connu. Charlotte Cordet est représentée sur des toiles plus récentes ( Paul Baudry en 1860 ou Edvard Munch en 1907 ).

J'ai éprouvé un intérêt particulier à l'étude du tableau de Paul Delaroche « Les enfants d'Édouard (1931) représentant Édouard V, roi mineur d'Angleterre et Richard duc d'York, son frère puîné. Ces deux enfants ont disparu, peut-être assassiné par Richard III qui va régner à la place de son neveu Édouard V. de nos jours pour aider à progresser dans la résolution de cette énigme historique, des analyses ADN pourraient être conduites sur des ossements mais aucune autorisation n'a été accordée. A qui profite ce régicide ? C'est une autre histoire, très controversée. Shakespeare en a écrit une version. Une autre est l'oeuvre de Joséphine Tey et a pour titre « La fille du temps » , un formidable polar.

Les récits de Christos Markogiannakis sont passionnants et instructif dans un domaine artistique peu exploré dans la littérature policière. Une approche inédite. 27 oeuvres – 27 chapitres qu'il est facile de lire et intéressant de relire, aujourd'hui ou demain ou dans longtemps. de magnifiques photos à voir et revoir et à graver dans sa mémoire.

Scènes de crimes au Louvre – Christos MARKOGIANNAKIS . Éditions le Passage ( 2017 – réédité en 2022 ). ISBN 9-782847-424928.

Christos Markogiannakis a récidivé en publiant en 2018 « Scène de crime à Orsay »
Lien : http://mille-et-une-feuilles..
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Dans ce livre nous partons à la découverte du Louvre afin d'entreprendre une analyse criminartistique de plusieurs oeuvres, tableaux ou sculptures. En voilà une idée originale! Christos Markogiannakis traite alors chaque oeuvre d'art comme une scène de crime en expliquant le contexte de celle-ci, en exposant les protagonistes et en livrant les coupables!
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L'auteur applique différents concepts des enquêtes judiciaires et médicolégales aux différentes toiles analysées. J'avoue que j'ai fortement apprécié ce genre « d'anachronisme », allant jusqu'à nous livrer les définitions des différents types de meurtre du FBI. L'analyse est tellement bien faite que nous imaginons même sur quelques « scènes de crime » les rubans jaunes de la police.
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Ayant fait des études classiques de latin-grec en secondaires, j'ai particulièrement aimé les chapitres se rapportant à des oeuvres mythologiques 😍. Nous découvrons ainsi que la tragédie d'Oedipe est en fait la première énigme policière de l'histoire et que Thesée pourrait en effet être qualifié de tueur en série. Dans un registre plus historique, je n'aurais également pas imaginé qualifier les crimes d'Herode de tuerie de masse à Bethleem.
Jamais je n'aurais pensé utiliser de tels termes en parlant de ces événements!
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Cette lecture est donc super originale et super enrichissante! Je lirai sans hésiter le deuxième tome de cette série « Scènes de crime à Orsay » en attendant la suite des aventures du capitaine Markou!
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critiques presse (3)
Lexpress
02 juillet 2017
Clair, érudit et bien illustré, l'ouvrage est un passionnant traité de criminologie appliqué. Vive l'analyse "criminartistique"!
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeMonde
22 mai 2017
Malgré son sujet scabreux, Scènes de crime au Louvre est un livre rafraîchissant. Entendez par là qu’il renouvelle le regard qu’on porte sur les tableaux.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
03 mai 2017
Un livre, parcours passionnant à travers les salles du Louvre pour y enquêter sur les « Scènes de crime ».
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les meurtres commis par des femmes ont toujours exercé sur nous une certaine fascination. La question qu’ils posent est devenue un objet de débat pour les religions, les arts et les sciences. Jusqu’à une date récente, le fait qu’une femme puisse prendre la vie d’une autre personne était presque considéré comme contre nature, puisque, selon la nature, la femme est celle qui donne la vie. Une femme qui tue était donc considérée comme un monstre, du point de vue de la morale comme de la nature, une figure barbare de sorcière maniant des poisons, dont la vamp et la femme fatale sont aujourd’hui les lointaines héritières.
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Dans les arts narratifs, neufs œuvre sur dix, drame, roman ou comédie, contiennent un ou plusieurs crime; dans les arts visuels la proportion est inverse: une peinture sur dix - et moins encore pour les sculptures _ représentent un crime, à titre de sujet principal et secondaire.
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Le crime, lorsque l'art le représente, n'est il rien d'autre qu'une expérience esthétique sublimée. Visiteurs du Louvre, vous êtes témoin oculaire d'une scène de crime, vous y présent, mais sans attaches avec l'auteur ou la victime, à la fois vulnérable et à l'abri.
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L'amour et le crime occupent une large place dans la mythologie grecque. Le désir, la jalousie et les fortes passions s'y mêlent parfois, qui sont, non seulement les puissants moteurs des histoires qu'elles nous raconte, mais les mobiles les plus communs du meurtre.
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comme l'écrit Emile Durkjeim, l'un des fondateurs de la sociologie au XIXème siècle: "le crime est normal parce qu'une société qui en serait exempte est tout à fait impossible".
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Videos de Christos Markogiannakis (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christos Markogiannakis
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