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EAN : 9782845741355
173 pages
Le Verger (01/09/2012)
3.07/5   7 notes
Résumé :
Nicolas Talberg est détective privé à Strasbourg. Il aime le whisky et les jolies femmes, partage le lit de sa secrétaire et semble tout droit sorti d’un roman de Chandler.

Un vendredi soir, il est engagé par une cliente particulière : une vieille dame qui sait tout de lui, et se présente comme… une sorcière ! Pour 1000 euros par jour (plus les frais), elle le lance à la poursuite des assassins d’un certain Thaddée Misowski.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Lors de la dernière opération Masse Critique de Babelio, j'ai été intriguée par la couverture de ce livre qui m'a fait penser (forcément) à une partie d'échec. le cheval devant avec son chapeau de détective, à la Humphrey Bogart, semble narguer l'autre cavalier avec le chapeau de sorcière. Et c'est bien là l'idée de départ de ce roman policier. Mme Erna Federlé, une septuagénaire "habillée comme un épouvantail" engage notre sympathique, quoique volage, détective, pour enquêter sur le meurtre d'un certain Misowski. Ce qui m'a semblé intéressant n'est pas tant l'intrigue mais plutôt le rapport entre les deux personnages principaux. Erna l'embauche pour enquêter mais elle semble déjà tout savoir alors pourquoi ? le début est très drôle quand Nicolas est aux prises avec les pouvoirs surnaturels de la sorcière (faut dire que je n'aime pas le foot et voir un footeux tourné en ridicule me fait rire.) Les personnages sont un peu caricaturaux mais c'est un peu le principe de ce pastiche-hommage à Chandler (e précise que je n'ai lu que "le grand sommeil" de cet auteur)
Pas de course poursuite mais un peu de suspens. Et surtout, des clins d'oeils appuyés aux maîtres du genre, notamment le détective qui passe son temps à enquêter, s'arrêter pour boire un whisky (ici une bière d'Alsace), manger sur le pouce (ici deux douzaines d'escargot et un jarret de porc braisé, entre autres...). Les méchants sont des méchants et ont des noms pas possibles (j'étais une des rares à rigoler toute seule cette semaine dans le métro : mais bon Balthazar Brugnon est un nom qui me fait rire ...)
En conclusion : une lecture sympathique pour ne pas se prendre le bourricot (enfin je voulais dire le bourrichon)


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Sentiments mitigés pour un roman policier, lu à deux pour plus de neutralité.
Le développement de l'intrigue tient la route et reste logique malgré la présence d'une sorcière qui, bien que douée de pouvoirs (le héros détective les testent régulièrement) préfère utiliser les voies de la justice humaine.
Quelques passages savoureux mais pas de grands éclats de rire frenchies ou de petits sourires british (j'adore l'humour anglo-saxon).
Aucun des personnages n'est épargné par la plume caricaturale de l'auteur en commençant par notre détective, un Nestor Burma strasbourgeois contemporain : football, bière, choucroute et bagatelle.....
Pas de sexe torride, pas de complots gouvernementaux, pas de code machiavélique, pas de tueries sanglantes, hormis pour les chevaux de l'abattoir, plaque centrale de l'intrigue.(et de l'actualité par les hasards du calendrier)
En résumé, un polar sympa à lire lors d'un Paris-Lyon en T.G.V. ou dans le R.E.R. (en Province, on prend plus souvent sa voiture, et pour l'instant, il est plus facile d'y téléphoner que d'y lire).
À conseiller entre deux romans longs ou philosophiques pour déstresser tout en titillant quand même un peu les neurones.
Merci à Babelio et au Verger (Éditeur) pour cette lecture distrayante (n'est-ce pas un des buts de la Lecture ?)
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Difficile de parler de ce roman policier qui, finalement, ne ressemble à aucun autre. le ton est léger, voire même plutôt loufoque. Pas d'ambiance noire, mais sur un fond d'"Harry Potter", notre policier se fait mener par le bout du pied par une sorcière qui dirige, de loin, son enquête par des douleurs ou des plaisirs qu'elle génère selon ses humeurs.
Nicolas Talberg m'a été sympathique (ce qui est assez rare pour un héros de policier) : séducteur, bon vivant, maladroit, bon copain. Néanmoins l'intrigue n'est pas vraiment haletante, et même si l'histoire tient bien la route, les motivations de "la sorcière" m'ont semblé tout aussi peu crédibles que son personnage.

Voilà, Série noire à l'abattoir est léger, il ne glace pas les sangs, je n'ai pas été passionnée par l'histoire même si elle m'a semblé divertissante et "rigolote", ce n'est pas vraiment ce que j'attends non plus d'un polar.

En revanche, si vous connaissez Strasbourg, ce livre vous "parlera" d'autant plus parce qu'il est ancré dans cette ville où je ne suis, malheureusement, jamais allée.
Et finalement, lire ce roman en pleine affaire de la viande de cheval était assez "savoureux" !
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Encore un livre de la collection des Enquête rhénanes.
Plutôt un bon crû avec un polar qui tient la route, écrit dans une langue fleurie , mais bien structurée, et avec quelques moments hilarants.
Ah, j'allais oublier, l'intrigue se déroule à Strasbourg en pleine hiver ... à lire donc au coin du feu.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation


L'endroit se trouvait près de la zone commerciale de Vendenheim. J'ai laissé ma voiture près de la rue des Artisans et fait le reste à pieds jusqu'à l'adresse que m'avait donnée Angelo. L'abattoir n'était pas difficile à trouver - il suffisait de suivre une odeur de sang douceâtre et écoeurante.
Un mur gris entourait un grand espace dans lequel étaient disséminées plusieurs bâtisses. La plus important était à l'évidence l'abattoir proprement dit, puisque plusieurs canassons faméliques attendaient devant l'entrée qu'on veuille bien les trucider. Je me trouvais devant un portail, seule ouverture dans ce mur sinistre qui évoquait irrésistiblement l'enceinte d'une prison. Le gardien se trouvait dans une guérite chauffée. En m'approchant, j'ai vu qu'il était en train de tricoter. Je lui ai demandé où je pouvais trouver Balthazar Brugnon.
- Sur votre gauche, tout droit, jusqu'au bâtiment marqué "Bureaux"
Pendant qu'il parlait, j'étais fasciné par sa dentition chevaline qui déformait son visage et gênait son élocution.
- Est-ce-que c'est à cause d'une trop forte consommation de viande chevaline ou êtes vous réellement un cheval? Ai-je demandé.
Il me regardait tristement avec ses yeux de vieille rosse et secoua la tête d'un air résigné. Sans doute était-il obligé d'entendre ce genre de plaisanteries à longueur de journée. Je hennis pour prendre congé et allai dans la direction qu'il m'avait indiquée. Sur mon chemin, je suis passé devant une boucherie chevaline, ce qui montrait que Brugnon vendait aussi au détail le production de son abattoir. (p58)
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Thaddée Misowski avait loué en ville une minuscule chambre qui lui servait de bureau et qui était en même temps son domicile légal. Il n'avait pas de comptabilité ou de trésorerie, car il n'acceptait pas de paris, mais se contentait de vendre cash des tuyaux à des gens qui généralement n'y comprenait pas grand chose aux courses de chevaux.Il encaissait cent euros par tuyaux. Si le cheval gagnait,il gardait l'argent, sinon il le rendait au client. Ce n'était qu'en apparence une mauvaise affaire.Car pour une course dans laquelle étaient engagés, par exemple, huit chevaux, ils vendaient huit tuyaux différents, un par cheval.Il gardait les cent euros du client dont le cheval avait gagné, et remboursait les sept autres. A raison de six ou sept courses par jour, ça lui faisait un bénéfice de six cents ou sept cent euros. L'astuce était bête à pleurer , mais il y a toujours des gogos qui aiment se faire plumer. (p27)
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Video de Bernard Nuss (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bernard Nuss
Par Jacques Bonnaffé. Mise en scène par Frank Hoffmann
Frontalier est une méditation automobile qui trouve son roulement par la parole. Ce monologue tresse une histoire personnelle traversant plusieurs fois la frontière comme le font les frontaliers de France à Luxembourg, comme l'ont fait ses parents venus d'Italie ou ses grands parents italiens, les Portante.
Frontalier commence comme une histoire personnelle et intime, qui devient progressivement l'histoire de l'humanité. La migration en est le fil rouge. À partir d'elle se superposent et s'entremêlent des faits historiques, des anecdotes, des souvenirs, des réflexions et des émotions, pour décrire une réalité tantôt révoltante et amère tantôt silencieuse et nostalgique.
Lecture créée au Théâtre National du Luxembourg.
Musique et effets sonores : René Nuss Costumes : Denise Schumann Lumières : Zeljko Sestak Assistance à la mise en scène : Natalia Sanchez Stagiaire : Pauline Cano
À lire – Jean Portante, Frontalier, Hydre éditions.
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