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EAN : 9782823601046
112 pages
Editions de l'Olivier (10/01/2013)
2.58/5   19 notes
Résumé :
"J'observai la mer et songeai au manque que la plupart des gens venaient combler ici, chaque année, à la même saison, en pratiquant des activités nouvelles, en contemplant les vagues, eux aussi, jusqu'à l'étourdissement.
Et c'est en guettant cette ligne d'horizon que j'entendis la voix dans mon dos."

Cet été-là, dévasté par la maladie de sa mère, Jacques part dans les Landes. La plage semble être un lieu de prédilection pour cet homme, un lieu ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Là-bas, dans une station balnéaire des Landes, Jacques essaie de se changer les idées en se promenant sur la plage où il a passé tant d'étés avec sa mère, cette mère qui lentement se laisse glisser vers la mort dans un hôpital parisien. Il revoit Marion qui fut sa femme avant qu'il ne la quitte pour "l'italienne".
Ici, à Paris, Jacques partage son temps entre le journal où il est correcteur et l'hôpital où il assiste à la lente agonie de sa mère. Un soir, il va boire un verre avec son collègue Denis dont il s'aperçoit qu'il ne ne sait presque rien
Ailleurs, à Hanoï, Jacques déambule dans les rues de la ville. Paris est loin, sa mère est morte, il peut se laisser aller à faire des "idioties", comme enfourcher une mobylette derrière une adolescente ivre et partir dans la nuit vers une plage inconnue.


Là-bas, ici, ailleurs, trois lieux, trois moments dans la vie d'un homme prisonnier de sa douleur mais qui n'a pas su toucher la lectrice un peu simplette que je suis. le style minimaliste, les sentiments exprimés à demi-mots, les ellipses, ce sont sûrement là les marques de la "la voix d'un nouvel écrivain" comme le revendique la quatrième de couverture mais pour moi c'est juste du vide, du creux, du plat. Dire que je me suis ennuyée serait mentir, je n'en ai pas eu le temps, le roman est heureusement très court et j'étais comme anesthésiée par ma totale incompréhension de l'histoire, du personnage, des enjeux.
C'est peut-être un belle histoire, un roman fort mais je suis passée à côté d'une façon tellement énorme que je me pose des questions sur ma capacité intellectuelle à appréhender ce texte. Réservé à une élite ou convoquant une sensibilité dont je suis dépourvue, dans tous les cas, ce n'est pas un livre pour moi.
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« Si j'y suis », ainsi s'intitule ce court roman. Heureusement, ce titre n'est pas suivi d'une ponctuation, nous sommes donc libres d'y apposer un point d'interrogation et d'y répondre : non, l'auteur n'y est pas du tout. Encore que. On ne sait pas où il veut en venir, comme dans nombre de romans actuels. Il a peut-être atteint son but quand même, s'il en est un.

La principale qualité de ce tas de papier est d'être bref, vite lu, vite oublié, sans laisser le moindre trace, même homéopathique. Il aurait fallu en commencer la lecture par la fin, c-à-d par la quatrième de couverture, car l'on peut y lire : « Il (l'auteur) est journaliste à Télérama. » Être grand-reporter en Afghanistan et publier un récit sur la massacre de cinq soeurs nubiles par des Talibans, c'est logique et méritoire. Mais être chroniqueur pour un journal télé et publier les élans affectifs de sa mère mourante, enfin à peu près, et ses souvenirs de bambin, tout en se promenant sur une plage avec sa compagne… c'est une mission périlleuse.

Pour ce qui est du style… Un exemple vaut cent discours : « Pourquoi tu te comportes comme ça Jacques, dit-elle. Comment, dis-je. Tu sais bien, dit-elle. Non, dis-je. Bien sûr que si, dit-elle. » C'est Proust version 2013. L'auteur nous balance des « dis-je » à tour de bras, or il écrit à la première personne. Ces incises, outre leur inutilité, sont horripilantes. Remarquez, il y a parfois une nuance : « pensai-je », ça nous change de l'ordinaire, c'est terrible, on croirait une faute de frappe. Bon Dieu des auteurs, revenez sur terre les sauver : ces pauvres bougres ne trouvent rien de mieux pour personnaliser un style que de faire de mauvais emprunts au langage courant !

Je n'évoquerais pas la syntaxe, qui est digne d'un enfant de douze ans éduqué à la Playstation. Outre le peu de vocabulaire, on eût aimé qu'il fût utilisé de façon plus lumineuse. Un point positif cependant, l'usage de l'imparfait du subjonctif, du moins quand il sied à l'auteur…

Quant au fond… Avec un certain sens déductif, le lecteur pourra prendre un certain plaisir à reconstituer une trame qui, ma foi, n'est pas complètement dénuée d'intérêt… Ceci à condition bien sûr de biffer tout passage inutile, ce qui nous fait un bon roman de vingt pages, perdues dans un total de 110. Eh oui, être court, ce n'est pas forcément être concis…
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Jacques dont la mère se meurt à l'hôpital tente de se raccrocher à son passé en la personne de Marion sans une station balnéaire des Landes,Marion ne comprend pas pas sa venue. Elle a sa vie. Puis changement de lieu : Paris où il est correcteur. Jacques se rend tous les jours à l'hôpital. Un rituel. Puis après la mort de sa mère, on le retrouve à Hanoï sans but précis.

Ce roman a eu des éloges dans la presse (solidarité jounalistique ?), et autant le dire d'emblée, je n'irai pas dans ce sens...
Ce livre est comme des fragments épars de moments de vie. Mais voilà, il manque une solide base, un fil conducteur. Là où certains parleront de sensibilité, j'emploi le terme de sensiblerie. Il y a ici ou là deux ou trois jolies phrases ( on dirait du Olivier Adam d'ailleurs) mais je n'ai trouvé aucun intérêt à ce roman. Voilà c'est dit...
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Jacques s' est rendu chez Marion au bord de l'océan afin de trouver du réconfort et de faire le point sur sa vie. Il n'y reste pas et revient à Paris
Il est "déboussolé"par la longue maladie de sa mère, hospitalisée depuis longtemps. Il nous conte la routine de sa vie quotidienne. À la mort de sa mère, il part à Hanoï où il découvre une autre vie.
Pour un premier roman, ce livre est prometteur, un peu mince peut-être mais l'auteur fait montre de talent.
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Face à la maladie incurable de sa mère, le narrateur s'impose un sauvetage en trois mouvements : se perdre, s'abandonner, se corriger. de corrections il en est vaguement question de par son métier de correcteur pour un journal, mais on pense aussi à celles de Franzen qui consistent à corriger la trajectoire de ses parents.

Sous influence Jean-Philippe Toussaint (sans l'humour décapant) et Jean Mattern (sans la spiritualité), ce premier roman est plus qu'honnête, et son image de fin a toutes ses chances de rester ancrée en tête un certain temps.
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critiques presse (2)
Lexpress
31 janvier 2013
Jusqu'au dénouement, implacable. Il y a du désenchantement dans ce premier roman. Il y a, surtout, la marque d'un véritable écrivain.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
10 janvier 2013
Il y a quelque chose de Jacques Chardonne ou d'Éric Holder chez cet écrivain qui sonde les êtres écartelés entre les promesses du recommencement et la facilité du renoncement. La fin de Si j'y suis illustre cette ambivalence dans des lumières que l'on n'oublie pas. La douceur des plages n'efface pas les étranges peines.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mon passé serait devenu mon voisin.
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Vidéo de Erwan Desplanques
À l'occasion du festival international 2019 du livre et du film "Etonnants Voyageurs" de Saint-Malo, rencontre avec Erwan Desplanques autour de son ouvrage "L'Amérique derrière moi" aux éditions de l'Olivier.
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