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EAN : 9782290059142
379 pages
J'ai lu (15/05/2013)
3.68/5   178 notes
Résumé :
Une seule femme a compté pour lui. Un seul drame l?a anéanti. Une simple phrase bouleverse sa vie : une prédiction étrange, faite par une enfant, qui lui révèle comment et avec qui il va mourir. Noam s?engage alors dans une quête effrénée pour trouver les réponses aux questions qui le hantent. Une aventure qui le conduira, aux limites de sa raison, là où la vie peut prendre fin? et où l?amour peut renaître. Un roman au suspense haletant, des personnages sincères et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 178 notes
Une seule femme a compté pour lui. Un seul drame l'a anéanti. Une simple phrase bouleverse sa vie : une prédiction étrange, faite par une enfant, qui lui révèle comment et avec qui il va mourir.
Noam s'engage alors dans une quête effrénée pour trouver les réponses aux questions qui le hantent. Une aventure qui le conduira, aux limites de sa raison, là où la vie peut prendre fin… et où l'amour peut renaître.

Si tu existes ailleurs est un beau roman sur les actes et leurs conséquences. Un mélange de religion, de pardon, d'imaginaire et d'émotions fortes. Et même si je n'ai pas adhéré au thème de la prophétie des innocents, j'ai passé un bon moment avec les péripéties de Noam, qui est touchant dans son désespoir et ses efforts pour s'en sortir.

Cependant, je ressors de cette lecture un peu déçue. Je trouve que le livre présente un assez grand déséquilibre entre un début et une fin soignés qui contrastent avec tout le reste du roman où les événements s'enchaînent trop rapidement et de façon désordonnée. le roman se lit tout de même facilement et réserve d'assez bons moments.
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"Tu vas mourir du coeur le même jour que cinq personnes" affirme une fillette de trois ans à son oncle.
Badaboum!!!
Noam, trentenaire traumatisé par la mort accidentelle (dont il se croit responsable) de sa mère, "Don Juan désabusé", commercial fébrile exploité par son patron, pris de panique se voit déjà mort. Quand? Comment? Pourquoi? Avec qui?
Cette quête va l'amener à revoir son ancien psy, à suivre à la lettre les révélations de Sarah "enfant prophète" autiste de Jérusalem et à voyager vers des profondeurs insoupçonnées. Etrange jeu de piste. Mystérieuses croyances nimbées de surnaturel.Quel lien existe-t-il entre Noamn, un bébé heureux de Jérusalem, un philosophe romain mourant, un bon père de famille de Budapest, une éducatrice d'Amsterdam, ex-amour, perdue de vue et une psychologue aux "idées farfelues"? Si tu existes ailleurs de Thierry Cohen pointe le doigt sur les angoisses de mort qui taraudent chacun, sur le fait de subir sa vie,sur la culpabilité et sur la vie après la mort car Si tu existes ailleurs.....
Trois écritures (le narrateur omniscient, des extraits de journal intime de Noam et les réflexions quelque peu ésotériques d'un personnage secret clef du dénouement) intéressantes, trois graphismes différents, relancent le sujet.
Par contre ce sujet tabou de la mort (avec pour toile de fond une histoire d'amour en panne d'amour que le hasard,manipulé, va faire rejaillir), au départ intéressant car nimbé de croyances basées sur la Torah et les sciences parallèles, m'a déstabilisée dans son dénouement car Thierry Cohen ne se mouille pas trop. Bien sûr, peut-être... laissant la porte ouverte aux interprétations sur les statistiques des coÎncidences.
Provoque-t-on son destin ou est-il écrit?
Une certitude après lecture s'est imposée à moi qui sans être liée au destin peut tout de même l'influencer: "Fais gaffe, on est psy ou on ne l'est pas. Et quand on ne l'est pas, on n'est pas "une sorte de psy" mais un charlatan".
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Noam Beaumont a perdu très jeune sa mère dans un accident en pleine rue. Suivi par le Dr Laurens, il grandit et semble aller mieux... jusqu'au jour où sa nièce de 4 ans lui annonce une terrible prophétie. Il retourne voir sa thérapeute qui l'envoie consulter Linette Marcus, une psychologue qui s'intéresse au mysticisme et aux croyances ésotériques. Elle l'enjoint à aller à Jérusalem consulter une jeune fille autiste car selon sa théorie les enfants et les personnes handicapées seraient les messagers de l'au delà. La jeune fille lui donne les noms des personnes que Noam doit rencontrer et qui selon la prédiction, mourraient en même temps que lui. Noam ne voit pas le fil conducteur et au bout de la 3ème personne s'apprête à renoncer quand on lui annonce que la 4ème personne est son premier amour qu'il n'a jamais oublié. Ils se revoient et reprennent leur relation où ils l'avaient laissée. Noam retourne voir Linette Marcus qui va lui faire une révélation particulièrement troublante....
C'est le 4ème livre de Thierry Cohen que je lis et j'avais particulièrement apprécié cet auteur mais là j'avoue avoir moins aimé ce roman aux parfums de mysticisme, trop irrationnel pour moi. Il faut laisser travailler son imagination et se détacher du cartésianisme pour bien rentrer dans l'intrigue et je pense que je n'y suis pas vraiment parvenue. Néanmoins il y a du suspense dans ce roman, cela le rend intéressant. Mention spéciale aussi à la toute première scène du livre très émouvante et triste.
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Le pitch : " Tu vas mourir du coeur, en même temps que cinq autres personnes ". Telle est l'étrange phrase que prononce Anna, la nièce de Noam Beaumont, alors qu'ils jouent ensemble. Une phrase étrange dans la bouche d'une enfant de 3 ans. Terrible, incongrue et effrayante pour ce célibataire de 35 ans obnubilé par son travail, obsédé par la mort, sujet à des angoisses dont il ne sait si elles relèvent d'une crise de la quarantaine précoce ou du drame vécu lorsque lui-même était enfant. Dès lors, Noam est obsédé par une seule question : quand mourra-t-il ? Une psychologue aux méthodes singulières l'assure que les propos de sa nièce recèlent une vérité reposant sur une théorie connue : la prophétie des innocents. Selon cette approche mystique, les prophètes ont disparu car les forces qui gouvernent le monde ne trouvent plus d'êtres suffisamment purs pour porter leurs paroles ; seuls les enfants et les handicapés mentaux possèdent, parfois, ce don. Dès lors, une incroyable forme de course contre la montre s'ouvre devant Noam : trouver les cinq autres personnes programmées à disparaître en même temps que lui. Mais seule la découverte révélation du cinquième nom, à la fin de sa quête, indiquera le sens de la prophétie d'Anna."

En le relisant, je réalise à quel point ce pitch parle de la mort. Bizarre, en le lisant je pensais plus à un livre à la Levy ou Musso, dans lequel ce thème, bien que présent, reste juste en filigrane.

Mais dans Si tu existes encore, que nenni. Bien sûr, c'est un chouia fantastique. Bien sûr, y'a de l'amour. Bien sûr, y'a de l'aventure. Mais surtout, il y a un jeune homme en crise existentielle, qui cherche désespérément le sens de son existence, qu'il a refusé de vivre depuis quasi toujours, pour des raisons que le lecteur découvre rapidement.

Une véritable quête pour la vie, la vraie, celle qu'on vit intensément, qui a un sens, un but, qu'on ne subit pas en attendant mieux.

Un livre qui m'a totalement tourneboulée, finalement comme tous les livres de Thierry Cohen, son avant-dernier, Longtemps j'ai rêvé d'elle, m'ayant tout bonnement scotchée à mon transat des heures durant, souvenez-vous : http://www.le-celibat-ne-passera-pas-par-moi.be/archive/2011/05/08/longtemps-j-ai-reve-d-un-dimanche-pareil.html.

Il a ce talent, Thierry Cohen, de me faire croire que tout ce qu'il écrit, il le fait pour moi, juste pour moi. Ça doit être ça, un grand écrivain.
Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..
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Ce n'est pas non plus la révélation du siècle, mais j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur, que j'ai découvert avec ce roman, et l'histoire est plutôt mal mal.

C'est une histoire peu commune, qui m'a fait pensé, tout au long du roman, aux histoire de Paulo Coelho. Il y a un peu de mystique qui m'a plu et des choses inexpliquées.

Noam est un personnage très attachant, qui n'a pas eu une vie très simple, et qui s'en est sortit tant bien que mal.

Par contre, l'auteur change très souvent la voix de celui qui parle, du coup, il y a des chapitres où je ne savais pas qui parlait, et qui donnait sa version de l'histoire. Cela m'a un peur dérangé.

Ce fut un bon moment de détente, un livre qui se lit très rapidement car les chapitres sont courts, et l'écriture très simple.
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critiques presse (1)
Lexpress
31 juillet 2012
Des histoires généralement entraînantes, mais assez fades et convenues. Une chose est sûre: malgré les obstacles que Noam devra affronter, il aura certainement droit à son "happy end". Peut-être trouvera-t-il l'amour? Pas sûr qu'on ait envie de le savoir...
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Des êtres sont nés le même jour que vous, ont poussé leur premier cri à l’unisson du votre. D’autres cesseront de respirer à la seconde où vous quitterez ce monde. Peut-être que la vie vous amènera à rencontrer les uns ou les autres. Peut-être que non. Partagez-vous la même âme que certains d’entre eux ? Qu’importe. Nous avons une vie à mener sans attendre la mort et sans la redouter. Pour ma part, je n’en ai pas peur car j’ai aimé ma vie. J’ai aimé et transmis, me suis construite et ai aidé les autres à en faire de même. J’accepte son issue. En fait, je crois que personne n’a réellement peur de la mort. Nous avons seulement peur de ne pas avoir le temps de nous habituer à l’idée de mourir faute d’avoir compris ce que vivre signifie.
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"Non. Les mots sont ceux que nous avons jamais prononcés. Ils étaient dans nos regards, nos silences. Que pourrait-on se raocnter au téléphone? Notre histoire est exceptionnelle et je ne laisserai pas la banalité la ternir. Il y avait quelque chose de puéril dans sa posture d'amoureuse idéaliste résolue à souffrir, et pourtant j'acceptais sa vision, son choix parce qu'ils étaient sioncères.
Mais alors quelle chance donnons-nous de nous revoir un jour? Les moments passés ensembles n'ont donc aucun avenir. J'ai confiance en la vie, elle sait être ingénieuse. Ce que j'aime chez elle et aussi ce qui m'exaspère le plus c'est sa certitue , son extrémisme en matière de sentiments. Une forme naïve de romantisme qui conduit Julia à trouver son bonheur dans la mélancolie autant que dans le plaisir de l'instant. Sans doute est-ce la raison pour laquelle nous ne sommes jamais dits "je t'aime". Parce qu'elle préférait ne pas imprimer des mots sur ses sensations, ne pas la définir. J'ai parfois douté de son amour et dans ces moments là, j'imaginais qu'elle cherchait simplement à vivre des moments d'émotions intenses. Pourtant au moment de la quitter, j'ai voulu lui dire "je t'aime", histoire de déchirer enfin le voile de ces agaçantes chimères, de rompre le sort qui conduisait à nous séparer sans promesse de nous revoir. Pour la décevoir ou provoquer une réaction qui nous emmènera à sortir du brouillard sentimental dans lequel nous étions perdu.
Je n'ai pas osé.
Sa vie l'attend ailleurs. La mienne est ici.
Une vie sans elle.
Une vie où auucne autre chance de dire "je t'aime" ne me sera offerte."
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Qu’est-ce que la mort, pour ceux qui restent ? L’absence cruelle, quand ils ne voient plus que l’ombre de l’être aimé. L’étape essentielle lorsque le regard, porté par une foi, sait deviner la force de l’âme. La fin pour qui réduit l’être humain à une équation physique. Mais qu’est-elle donc pour celui qui part ?
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Quand je reprends mes notes d'autrefois, j'ai l'impression que mes mots n'ont aucune valeurs au-delà du dessin tracé sur les pages. Comme sur un électrocardiogramme, leurs courbes indiquaient l'état de mon esprit. Certaines fois, les lignes sont régulières, d'autres fois, les propos se tordent, les paragraphes oscillent. Le sens est à trouver dans la forme. Les faits, pour la plupart, non plus d'importances. Les lire me donne juste l'impression de découvrir le journal intime que j'aurais vaguement connu. Seules les pages consacrées à Julia parviennent à me connecter au passé.Mes autres souvenirs ne m'appartiennent plus ou si peu. Tout au plus racontent-ils l'histoire d'un homme que j'ai fini par abandonner pour tenter de me délester de ces questions.
C'est comme si il y avait autant de pages que de Noam dans ses cachiers. Chacun est né pour vivre l'instant et s'est éteint avec lui. Et aucun ne me ressemble, aucun ne peut me dire qui je fus. Seul celui qui a aimé Julia. Les souvenirs n'appartiennent qu'à ceux qui ont su vivre les instants de leurs vies. Ils prennent leur place dans un album photos et racontent une histoire. Quand l'existence n'a été qu'une attente, ou ne possède que les cartes adressées par nos regrets de lieux où nous ne sommes pas allés ou de personnes que nous n'avons pas connues.
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Opposer la science et la littérature est un peu un cliché non ? J'aime la littérature mais .... elle me perd. Tous les sentiments qu'elle me procure me désorientent. Je ne suis pas doué avec les mots. Pourtant j'en ai besoin. La science ,elle, me rassure. Il n'y a rien de plus apaisant q'une équation, vois tu. Un théorème une méthode, un résultat.
- c'est une façon de voir les choses. Moi la science m'angoisse. Vouloir tout classer, tout ordonner, je trouve ça déprimant.
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Videos de Thierry Cohen (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thierry Cohen
Pour sa septième édition, le Festival du Regard vous plonge au coeur de la Nuit photographique. Véritable défi pour ce medium qui, par définition, se nourrit de lumière. Après les thèmes « Adolescences », « Habiter », « Voyages extra-ordinaires » et « lntime et Autofictions », voici « Bonjour la Nuit ! » qui vous emmène dans les univers nocturnes de vingt photographes. Parmi les plus connus, Anders Petersen. le festival a l'honneur de présenter des tirages inédits du célèbre Café Lehmitz. Fasciné par le quartier rouge de Hambourg, le photographe suédois va s'immerger dans le huis-clos d'un petit bar du port et tirer le portrait de ses habitués. Cette série produite en 1967 va propulser l'artiste sur la scène photographique internationale. C'est avec « House Hunting », que Todd Hido s'est fait connaître en 2001. Lui qui a su saisir l'ambiance inquiétante de la nuit américaine en photographiant de simples pavillons éclairés et silencieux…
Une ambiance mystérieuse se dégage aussi des tableaux de Juliette Agnel. Dans ses grands formats se déploient, majestueuses, les plus belles cités antiques du Soudan sous un ciel constellé d'étoiles. Troublante beauté que celles des pierres laissées-là depuis la fin du règne du pharaon Taharqa (vers 600 ans avant notre ère). C'est également sous des voutes célestes scintillantes que Thierry Cohen a figé pour toujours les mégapoles de Tokyo, Shanghai ou Rio, sauf que les cieux que nous voyons ne sont pas réels, ce sont ceux que nous devrions voir mais devenus invisibles du fait de la pollution lumineuse. Les étoiles, les constellations sont parfaitement à leur place. Thierry Cohen photographie le ciel à l'exact latitude que la ville, dans un lieu dénué de tout éclairage. Les étoiles devaient être bien visibles ce soir de novembre 1965, lorsqu'une panne de courant générale plongea brutalement la ville de New York dans une quasi totale obscurité. le photographe de Magnum, René Burri, équipé de huit rouleaux de pellicule, a témoigné de cette expérience exceptionnelle dans une des plus grandes villes du monde où on avance comme dans un rêve halluciné… L'absence d'électricité, c'est le lot quotidien d'un milliard d'habitants sur terre.
Rubén Salgado Escudero met en scène des habitants des quatre coins du globe, dont la vie a été améliorée grâce à des panneaux solaires portatifs. Quant au Cambodgien, Philong Sovan, il utilise le phare de sa motocyclette pour photographier la vie nocturne et bouillonnante de Phnom Penh. 
Il arrive que la nuit devienne féérie lorsque les aurores boréales sont de la partie. Dans Hyperborea, la Russe Evgenia Arbugaeva nous fait découvrir l'extraordinaire magie des nuits polaires. Festive aussi, dans les photo-graphies de Ronan Guillou qui a relevé le défi de la Carte blanche lancée par la Communauté d'Agglomération de Cergy Pontoise en nous dévoilant les coulisses du spectacle flamboyant, Carmen Street, le chef d'oeuvre du compositeur Georges Bizet d'après la nouvelle de Prosper Mérimée. A l'approche de la fin d'année, la nuit se pare de ses plus beaux habits de lumière, comme le montrent les images de Laure Vasconi réalisées à Los Angeles. Là-bas, la tradition des décorations de Noël est une affaire sérieuse. Tout est dans la démesure, c'est à celui qui fera scintiller le plus d'ampoules ! Toujours sur le continent américain, Céline Croze nous emmène au Vénézuela. La photographe nous fait rencontrer les barons de la nuit de Caracas où elle séjourne pendant le tournage d'un film. Un univers de couleurs sourdes et de violence, qu'elle restitue avec force dans la série « Siempre que », présentée pour la première fois dans un festival. C'est également une première pour Françoise Evenou, et ses « Reinas del Bosque », portraits dignes et altiers des travailleuses du plaisir en périphérie de Paris. Enchaînement parfait avec la nuit sulfureuse vue par l'Américaine Merry Alpern qui, en 1993, va épingler les moeurs interlopes des traders de Wall Street dans un peep-show clandestin de New-York. Autre série culte qui interroge sur notre place de spectateur/voyeur : « The Park », du Japonais Kohei Yoshiyuki, décédé cette année, à qui le festival rend hommage.
La nuit, au sens métaphorique, le Slovène Evgen Bavcar y est plongé depuis l'age de 11 ans. Aveugle, le photograp
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