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EAN : 9782021361124
224 pages
Seuil (30/03/2017)
3.6/5   21 notes
Résumé :
Saint-Julien-des-Sources, six cents habitants, son bistrot, sa supérette, ses potins. Deux étrangers installés à ses marges. L'un, Hans Glawe, peintre et sculpteur allemand célèbre dont l'œuvre hurle la violence de l'Histoire ; l'autre, Louis, dit le Blondin, aux allures de vieil hippie brûlé par la vie, et que la jeune caissière de la supérette rejoint en douce la nuit. De la fenêtre de son bureau où il écrit une étude sur Glawe, Claude Ribaute, sociologue à la ret... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Ravie de renouer avec Michèle Gazier, dont j'avais beaucoup aimé" le merle bleu" et "Mont-Perdu"!

J'ai retrouvé son écriture fluide et fine, et l'acuité de ses observations.

" Nous sommes tous le fruit de notre histoire et de l'Histoire". C'est une remarque de Claude Ribaute , sociologue revenu dans son village natal.Ce pourrait être le thème central de ce roman.

En effet, deux "étrangers" vivant depuis peu à Saint-Julien-des-Sources suscitent des commentaires acerbes, pour ne pas dire injurieux. L'un est peintre allemand célèbre, qu'au village on surnomme " le boche", l'autre, "le Blondin", à l'accent d'un pays du Nord, semble se cacher.

L'Histoire, nazie, terroriste, est au coeur des secrets, des obsessions. L'histoire des personnages , on sent qu'elle s'entrechoque de plus en plus avec ces zones d'ombres et d'horreur du passé...

Et il y a un élément catalyseur, sans le savoir: la blonde et mystérieuse Valentina, une enfant attachante, qui se refuse à parler et vit dans son monde imaginaire. le drame surviendra.

Un livre subtil, posant des questions très pertinentes sur la mémoire collective et individuelle , le poids des souvenirs, la transmission du sentiment de culpabilité, notamment en Allemagne. Un livre qui sait aussi restituer l'ambiance suspicieuse et intrusive d'un village, où les êtres différents sont épiés et rejetés. Vraiment intéressant.

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Je connaissais Michèle GAZIER pour l'avoir vue dans notre bibliothèque Condorcet à MONTIVILLIERS,lors d'une rencontre littéraire ;elle était venue présenter son roman: La fille. Depuis,j'ai lu :les convalescentes ,que j'ai bien aimé etcelui-ci son dernier.Dire qu'elle est une auteure que je suis ,serait mentir,mais intriguée par le titre:" silencieuse" ,je me suis lancée dans sa lecture.
En fait,cette histoire pourrait se jouer comme une pièce de théâtre avec en toile de fond ce village : St Julien-des-sources ,un joli nom,contrairement aux mentalités de certains de ses habitants.......
Une pièce qui se joue entre :Hans Glawe, un artiste peintre /sculpteur Allemand renommé, héritier de l'époque Nazie, qui le torture et le fait souffrir,souffrance qu'il exprime au travers ses oeuvres,que bien peu de villageois comprennent ,hélas.
Puis,il y a "Le blondin"surnom donné par les habitants .Personnage énigmatique, d'où vient-Il,que fait-il? personne ne le sait.Il loue une petite maison insalubre,qu'il restaure petit à petit, personne très discrète qui ne met jamais les pieds au fameux "bistrot"où naissent toutes les suppositions et les "il paraît que...."La seule qui pourrait nous renseigner est la jeune caissière de la supérette :Annie,qui le rejoint la nuit 2 à 3fois par semaine en rasant les murs du village au cas où on l'apercevrait.
Mais quelqu'un va la voir et l'espionner de la fenêtre de son bureau où il écrit une étude sur HansGlawe :Claude Ribaude,un ancien enfant du village, sociologue à la retraite,qui a quitté la vie parisienne pour retrouver ses racines,mais qui jamais ne se mêlera aux villageois.Il vivra reclus et observera de la maison familiale.
Et puis un jour,un petit rayon de soleil viendra rompre la monotonie de ces journées.
La belle soeur d'Annie vient passer quelques jours au village avec sa petite Valentina ,enfant silencieuse.Enfant qui ,par de subtils rapprochements va bousculer l'ordre établi et va tisser des liens entre nos personnages, jusqu'au drame final. ....mais chut....
J'ai aimé ce roman par son côté réaliste,l'écriture de M. GAZIER ,droite,franche,sans fioritures, une étude des personnages rondement menée bref,le talent d'une auteure confirmée ,en font un roman à recommander.🌟🌟🌟🌟
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La première impression, lorsqu'on découvre les premières pages de Silencieuse, de Michèle Gazier, c'est que l'auteur sait écrire. Cela peut paraître stupide comme réflexion, mais je me la suis faite, et ce n'est pas toujours le cas. Certains auteurs savent raconter des histoires, mais pas les écrire dans le sens stylistique du terme. Et style ne veut pas dire sophistication inutile.

Pour le sujet, il est question, au départ de ce roman, de choses simples.

Nous sommes dans un village du sud de la France, un Saint-Julien-des-sources pas si imaginaire que cela… dans lequel nous allons faire connaissance avec six personnages. Pour un roman, c'est un bon chiffre, inutile de se perdre dans des personnages secondaires.

En premier, deux étrangers. Hans Glawe, peintre et sculpteur allemand, célèbre dans son pays, mais au village, les gens s'en foutent un peu. En plus, ils ne comprennent rien à ce qu'il fait, surtout pas ces assemblages et sculptures qu'il dissémine dans son jardinet.

Il y a aussi Louis, dit le Blondin, dont on ne sait pas grand-chose, sauf qu'il n'est pas d'ici, un peu renfermé, donc bizarre…

Comme dans chaque village, il y a une vigie, c'est Claude Ribaute qui tient ce rôle, décalé de par le fait qu'il est du village, mais n'y a pas habité toute sa vie. Il est donc détaché de la manie des potins, dont les dames commères et les hommes piliers de comptoirs, qui lui collent une double étiquette, se repaissent à longueur de conversations oiseuses.
Claude doit écrire un livre sur l'oeuvre de Hans et va régulièrement le visiter afin de recueillir ses impressions qu'il transcrira. Il croise souvent Blondin. Il est le trait d'union entre les cinq autres.

Il y a Annie, la caissière de la supérette, elle aussi un peu à l'écart, car elle cache sa relation avec Blondin qu'elle va rejoindre dans le plus grand secret de la nuit, en rasant les murs. Seul Claude, qui habite sur le chemin de la maison de Blondin, connaît cette relation.

Enfin, il y a Sofia, l'Italienne, belle-soeur d'Annie, qui débarque au village en compagnie de sa fille Valentina. Cette petite Valentina ne parle pas ou si peu, relationne avec ceux qu'elle choisit de son regard qui transperce, provoque l'effet miroir. Blondin et Claude auront le privilège de faire partie des élus de la gamine qui dérange, bouscule, révèle…

Tous les autres personnages du romans ne sont que des ombres sans nom, des rôles figurants, des rumeurs, à la limite du cliché. Juste des faire-valoir, des justificatifs de situations intermédiaires.


Nous allons suivre ces six personnages dans leurs allers et retours chez les uns et les autres, chacun avec sa fonction, son regard sur l'autre, sur le monde.

Celui de Hans est fort, dur, cassant. Il porte en lui toute la souffrance de son Allemagne natale, celle de la guerre qu'il n'a pas connue, mais dont il a hérité avec toute sa part de culpabilité et de violence que l'on retrouve dans ses oeuvres.

Blondin, personne ne sait d'où il vient, car son accent, du nord de l'Europe, c'est vague, révèle son étrangeté qu'il cultive en restant à l'écart. Sa rudesse apparente est déjouée par Annie dont les caresses et la tendresse dont elle a besoin, sans aller se mettre en couple, semblent lui redonner de l'équilibre. Mais le secret reste entier, il ne se livre pas.

Sofia, la belle Italienne — j'y ai vu Sofia Loren, sous la direction de Vittorio de Sica, pleine de mystère caché derrière une beauté fatale —, est attirante, mais « on » ne l'approche pas, sauf si sa petite sauvageonne de fille fait un premier pas, tend une main, sourit d'un regard…

Ces personnages vont évoluer sous le regard des ombres du village qui semblent ne pas les apprécier, on redoute et rejette l'étranger, donc l'étrange. On cherche à le quantifier, qualifier, classifier, et dès qu'il échappe à ce tamis, il dérange… allez savoir pourquoi.

En milieu de roman, le texte bascule, le narrateur, omniprésent jusque là, se transforme en « Je », c'est Claude. La vigie devient pivot. Passage un peu perturbant, mais c'est bien mené. Et l'histoire prend un nouveau souffle, un nouveau rythme. La fin, surprenante à souhait, nous renvoie à nous-mêmes, sur des questions essentielles de la vie… la rédemption, le pardon… mais vous verrez bien.

J'ai vraiment apprécié le regard de l'auteur sur l'art, sur la création, le sens caché des choix créatifs des artistes. Il est question de l'intime, du geste conscient ou non du peintre ou du sculpteur qui révèle, à qui peut ou cherche à le comprendre, certaines fêlures, certains fantômes. Tout créateur en a, qu'il le sache ou non. Certains en parlent jusqu'à se répandre, d'autres se taisent et laissent au spectateur le loisir de savoir pour lui, de ressentir ce qu'il veut, en corrélation ou non avec le message de l'artiste… Comme le dit Michèle Gazier : « Tout créateur s'exprime dans son oeuvre, le reste n'est que bavardage. »

Il y a surtout cette condition humaine, le regard sur l'autre, différent, par l'origine ou le comportement. Comme dans beaucoup de villages, on est d'ici seulement quand le nom de famille est gravé sur le monument aux morts… et encore, il ne faut pas en partir trop longtemps, juste pour aller faire des études ou la guerre. Troubler l'eau qui dort, c'est remuer la vase, faire remonter les secrets, et ce n'est jamais bon.


Un texte à découvrir, une auteure à rencontrer.
Vous pourrez en parler avec Michèle Gazier les 3 et 4 juin 2017 durant le festival de l'édition indépendante l'Antre des livres, à Orange, espace Daudet. Invitée spéciale, elle remettra le Prix première chance à l'écriture à Jean-Pascal Chabrillangeas pour son roman Deltas, à paraître chez Elan Sud, et elle participera à différentes tables rondes durant les 2 jours de Salon.

Voir les horaires ici : http://www.lantredeslivres.com/


Lien : http://dominiquelin.overblog..
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Michèle Gazier, Silencieuse, 2017 -

Saint-Julien-des-Sources. Un village. Trois hommes : Il y a Hans Glawe, le peintre et sculpteur allemand, le blondin Louis et Claude Ribaute, l'enfant du village revenu chez lui. Deux femmes : Annie et Sofia. Une enfant : Valentina et son étrange silence.

Michèle Gazier apprivoise doucement ses personnages. Nous aussi d'ailleurs. Avec cet autre personnage qu'est l'Histoire, elle construit un monde mystérieux qui ne s'éclaircira qu'à la toute fin, peut-être à cause de Valentina. Il y a tant de douceur dans le style de Michèle Gazier qu'on se demande comment elle a pu si bien intégrer à son récit des thèmes comme le refus, la violence créatrice et libératrice. Il y a bien quelques répétitions, mais ce roman se lit bien avec en soi le goût d'entrer un peu en amitié avec les personnages. L'auteure sait bien entretenir ce léger suspense qui donne envie d'en savoir plus sur eux. Une belle lecture.
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A Saint Julien des Sources, un village de moyenne montagne pyrénéenne de 600 habitants la vie s'articule entre le bistrot et la supérette.

Les habitants y sont nés et vivent entre eux se nourrissant des cancans et d'histoires ancestrales. 

Deux étrangers y vivent, de vrais étrangers : un allemand, Glawe, un artiste qui a loué une vieille maison et entrepose ses sculptures dans son atelier et dans le jardin, et qui reste seul, à l'abri des commérages, son factotum lui servant de lien avec l'extérieur.

Et le nouveau, surnommé le blondin, dont on ne sait d'où il vient mais qui a un accent de l'Est ... 

Annie la caissière du supermarché est revenue au village après une incursion à la ville qui ne lui a rien valu puisqu'elle s'est faite larguer. elle mène une vie tranquille et quasi recluse dans la maison familiale, jusqu'à l'étincelle qui naît avec le Blondin mais qu'ils devront cacher au reste du village ...

Claude Ribaute, né là, mais devenu sociologue et prof d'université à la capitale, revient au village finaliser un ouvrage qu'il écrit justement sur Glawe. Lui aussi est un étranger, mais un étranger d'ici ! Il sera le trait d'union, un observateur-narrateur de la vie du village... 

Quand Sofia, la belle-soeur d'Annie annonce son arrivée pour des vacances avec Valentina, sa petite-fille silencieuse. l'équilibre précaire se rompt ...

Un récit tout en nuances où les secrets et les fautes passées viennent parfois au jour dans un fracas inattendu.

J'ai beaucoup apprécié ce roman tout en nuances, tout en silences, où la fraîcheur insolite et sans mots de Valentina fait craquer les coutures d'un monde clos et taiseux.

Je ne connaissais Michèle Gazier que comme traductrice et critique littéraire, je m'en vais rechercher ses autres romans !  
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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critiques presse (2)
Telerama
26 avril 2017
Une belle et poignante réflexion sur l'art, mais aussi sur les non-dits qui détruisent des vies sur plusieurs générations.
Lire la critique sur le site : Telerama
LaLibreBelgique
19 avril 2017
Et non, le livre n’est ni rébarbatif ni prétentieux. Trois hommes et une petite fille lumineuse et muette y jouent une partie tendue où les mots interviennent entre eux moins que les regards ou les complicités.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Je ne crois pas avoir saisi tout de suite combien derriere son apparente façade de tranquillité Saint-Julien pouvait être une terre hostile et indéchiffrable pour qui n'y avait pas quelques accointances.Les gens d'ici ne m'aiment pas .Et je leur rends bien.Mais je m'inscris dans leur histoire.Je suis celui qui est parti celui qui《 s'en croit》,comme on dit dans ce pays.Le fils de,petit-fils de,etc...Je ne partage rien de leurs centres d''intérêts mais ,d'une certaine manière, je parle leur langue.Cette langue intime des gestes,des manières de se comporter.Des silences.Une langue enrichie de connaissances géographiques anciennes-- les noms des boutiques aujourd'hui disparues, les vieux surnoms des rues--,des querelles ancestrales, des secrets de famille.Même si je sais très peu de leurs secrets qui,en outre,ne m'intéressent pas en dehors de leur interaction sur l'histoire qui m'occupe.Je tiens mon lointain et vague savoir villageois de mon grand-père. Cette mémoire-là de l'enfance,de nos promenades, m'accompagne fidèlement. Il m'arrive encore lorsque je parcours les rues à la nuit tombée d'entendre la voix de mon aïeul me racontant ses jeunes années de petit paysan.
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Au bistrot,les langues allaient bon train sur tout et sur n'importe quoi.Quand il n'y avait pas de sujet évident à commenter,comme un match de rugby,d'autres épreuves sportives, des passages à la télé du président de la république où l'apparition d'une nouvelle étoile de la télérealité on se retournait vers le village et,le 51 aidant on refaisait l'histoire.Surtout celle des absents,de ceux qui ne trinquaient pas volontiers, qui préféraient leur solitude à la communauté bavarde des buveurs.Quitte à l'inventer ,cette histoire ,à la réinventer en la chargeant en lui ajoutant toutes sortes d'anecdotes, des mensonges ,qui,pensaient-ils ,pimentaient le récit.Les soirs de beuverie le samedi surtout ,le bistrot bouillonnait de potins.Ça fonctionnait presque comme un concours de jeux floraux ,la poésie en moins.Chacun ajoutait le sien ,surenchérissant sur le précédent. Et ça riait,ça gueulait, ça jurait.Dans leur bouche saturée d'anis et d'alcool les femmes n'étaient plus que des gonzesses des pétasses, des putes. Des salopes. Toutes à baiser,déjà baisées ,ou,pire ,même pas baisables.
Après les femmes on passait au chapitre des étrangers : des bougnouls, des melons,des boches......
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Il est arrivé au milieu de l'hiver 2000, quelques semaines à peine après la tempête. Les gens du village se souviennent de ces choses -là. De la tempête, qui a déraciné les trois platanes de la place,mais épargné un acacia maigrichon qu'un des maires avait planté dans les années 1980, à la mémoire d'une paysanne retrouvée morte sur le trottoir.Une femme qui avait mérité, disait-on au village,même si plus personne ne se rappelait ses mérites.Et l'Acacia avait résisté, juste perdu quelques feuilles.
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J'aime à penser que Louis à deviné ce trésor et en a aperçu quelques beautés. Que ce sont elles qui l'ont conduit à faire la paix avec sa conscience. Je crois que le Hans Glawe que vous décrivez sait tout du trésor de la révolte et construit son oeuvre en exhumant une à une les pépites de sa colère.
Pour tout cela et mille choses encore que je ne saurais développer dans cette trop longue lettre ,merci.
Votre
Sofia Siracusa
Turin ,8 décembre 2015.
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Des ados – quatorze-quinze ans, l’âge bête –, excités par des pères, des oncles, des cousins, des frères passablement pâteux, avaient filé, bille en tête, emmerder le boche. Oh, rien de bien méchant. Ils n’avaient ni fusils ni couteaux, juste des bâtons pour faire du raffut et lui flanquer la trouille. C’est ça, juste lui flanquer la trouille, avaient-ils répété aux gendarmes venus les cueillir dans le champ, en face de la bâtisse d’où les regardait le peintre, qui n’avait pas bougé d’un pouce devant les menaces et les cris : « Le boche au poteau, le boche au poteau ! » Il avait juste dégainé son portable et appelé la gendarmerie. Et les gendarmes avaient débarqué fissa. Pas question de se mettre cette célébrité à dos. En plus il était protégé par le préfet et le président de région. À la caserne on ne rigolait pas avec les huiles.
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Vidéo de Michèle Gazier
8 février 2013 :
À propos de Retour parmi les hommes «La beauté de Vincent, c'est de guetter les catastrophes, de voir le bonheur comme une erreur passagère. En cela, il fait partie des grands personnages de la littérature contemporaine, capables d'alimenter encore quelques suites... Un grand Besson !» Clara Dupont-Monod, Marianne La Trahison de Thomas Spencer «L'analyse est menée finement, la jalousie, les souffrances indiquées avec tact. le talent de Philippe Besson, la manière douce et tendre qui lui attire de plus en plus de lecteurs, consiste à ne jamais élever la voix, à montrer que les mouvements du coeur forment l'essentiel d'une vie humaine.» Dominique Fernandez, le Nouvel Observateur Un homme accidentel «Philippe Besson vient de réussir un roman intense et fulgurant.» François Busnel, L'Express L'Arrière-Saison «L'Arrière-Saison a la beauté mélancolique d'une sonate d'automne.» Michèle Gazier, Télérama Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être. Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-Saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales. À propos de son dernier roman Une bonne raison de se tuer «Tout l'art de Besson est là, dans l'introspection des âmes, le déphasage entre l'intime et le public, la marche inexorable du temps.» Marianne Payot, L'Express «Philippe Besson explore l'envers du rêve américain dans un de ses plus forts romans.» Pierre Vavasseur, le Parisien «Portée par un style implacable, dépouillé de tout apitoiement et de tout pathos, l'intrigue a des airs de tragédie grecque, où chacun est en marche vers son destin sans que rien ne puisse l'arrêter. On est touchés en plein coeur.» Valérie Gans, Figaro Madame «Philippe Besson explore la part intime des êtres et traque leur moindre secret. Il gagne encore son pari.» Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo «Si juste et terrible. Quel magnifique portrait de femme et de nous aussi !» Joseph Macé-Scaron, le Magazine littéraire «Un livre qu'on lit d'une traite... C'est très triste et très doux.» Gilles Martin-Chauffier, Paris Match
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