Skyward, tome 3 : Cytonique

Chronique

Je voudrais gagner votre coeur, je voudrais que vous puissiez voir les étoiles autrement. Que pendant quelques instants du moins, quelques secondes peut-être, vous soyez avec nous, la divergence…Nous, comme, Elle et moi, nous comme elle et le Tout, unis dans l'univers. Qu'importe où vous vous situez, nous sommes ensemble à transmettre une lumière, une passion, une émotion.
J'aurai, comme elle, eu envie de dépasser le nulle part et le quelque part, d'aller piloter dans les étoiles, et je me serai peut-être contentée d'envoyer salves de mots doux et amers, à l'encontre de ceux qui se mettent sur mon chemin, mais elle le fait avec plus de talent que moi, alors je me contente de l'admirer d'en-bas et c'est très bien…
Spenza ne veux que voler. Que voler dans l'espace, sans comprendre l'étendue de ses pouvoirs. Et de pouvoir, il en est question dans ce troisième tome. le cadre est donné: les guerres s'enchaînent un peu partout, la lutte -pour qui dominera l'autre, le territoire, ou la partie- fait rage, mais le pouvoir ne se situe pas uniquement dans ce domaine.
Brandon Sanderson ne se contente pas de nous envoyer au coeur d'un Space Opéra, mais bel et bien dans une réflexion intuitive sur le pouvoir des émotions. On le sait, la période de l'adolescence est charnière, il faut faire face à l'adversité, à la concurrence, à l'agressivité permanente et gérer ses émotions, peut se révéler compliqué pour la jeune génération. Avec cette saga, et peut-être encore plus dans ce tome, on explore avec lui, l'empouvoirement. La recherche de trouver au plus loin et/ou au plus profond d'eux-mêmes et/ou de l'univers, l'énergie de poursuivre le cheminement qui, leur est propre.
Spenza est une héroïne brillante, inspirante, émotive et passionnée. C'est elle, l'étoile. C'est elle, que j'adore retrouver dans mes nuits. Elle qui ne semble avoir peur de rien, qui ne craint ni les fouilleurs, ni l'Autre…Elle, qui arrive, malgré les doutes et les affrontements, a avancer sur le chemin des Aînés. Avec les valeurs de nos héros communs, avec la force de nos histoires inspirantes, elle puise sa droiture et sa détermination au coeur de nos essentiels terriens. J'aurai aimé être cytonique avec elle.
J'espère juste qu'il y a une suite et que certaines réponses trouveront leurs chemins jusqu'à nous…Le voyage s'est encore fait une fois, en duo avec @Maksunbouquinsinonrien et nous sommes bien partants pour une autre virée dans les étoiles!
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J'ai terminé l'année 2022 avec Brandon Sanderson, et je commence 2023 en sa compagnie...dans l'espace! Un bon auteur pour commencer cette nouvelle année, portée par ses combats spatiaux magistraux, qui pourraient être portés à l'écran tant ils sont superbement chorégraphiés, et lisibles. l'aspect cinématographique de certaines oeuvres de l'auteur n'est pas nouveau mais sur ce tome qui clôture la trilogie Skyward, ce n'est pourtant plus si probant. L'aspect spectaculaire cède la place à une dimension plus philosophique, plus intériorisée, plus intime qui porte le récit à une réflexion sur l'existence, la vie, l'humanité, et le sens de tout cela. Même les combats pourtant présents, ne sont là que pour illustrer le récit et leur description atteint un autre niveau de conscience.
C'est donc le tome des interrogations, nombreuses, et leurs réponses toutes aussi nombreuses, qui perturbent autant l'humanité, et les générations que nous sommes.
C'est le tome du changement, qui parle du changement, de la transformation, et de la peur qui l'accompagne. La peur de l'inconnu, de ce qu'il y a après, la peur de ce qu'on pourrait devenir, la peur de se perdre tel qu'on se connaît.
Ce livre est sorti aux États Unis en 2021, soit en pleine crise de Covid. Il a donc été écrit en pleine crise également, et cela s'en ressent fortement. Nous avons toutes et tous changés suite à cela, d'une manière ou d'une autre, et Brandon Sanderson nous raconte comment surmonter cette crise à travers son personnage de Spensa, une adolescente en quête d'identité.
On se rappellera toute les souffrances et la perte d'identité et de perspective d'avenir qu'ont subit nos adolescents et jeunes adultes. Sans doute indirectement, mais je pense que Sanderson s'adresse particulièrement à ces générations, ou en tous cas, que les propos qu'il tient en particulier dans ce roman, pourraient spécifiquement toucher les jeunes générations et leur permettre d'acquérir des outils pour les aider à devenir eux mêmes, ne plus avoir peur du changement.
Un roman qui s'inscrit résolument dans une ambiance positive et la foi dans un avenir radieux, malgré les épreuves qui forgent la vie, qui en font parties et qui la définissent.
Pour autant, on ressent complètement que ce livre a subi de nombreuses retouches, de nombreuses ré écritures. On sent derrière les mots la difficulté que l'auteur a rencontré pour écrire, et parfois cela se sent dans certaines directions qu'il a prises puis abandonnées.

Le dernier tome de la trilogie.

J'en ressors partiellement déçu.

Dans ce final, le côté "jeunesse" est plus prononcé que dans n'importe quel tome de la trilogie.

Dans le deuxième tome, l'auteur met en place, le début de tout un univers politique qui , malheureusement, passe à la trappe dans ce livre...

Ce que je n'avais déjà pas apprécié dans le deuxième tome c'est que nous ne sommes plus en présence de l'escouade Vers les Etoiles. Ici je m'attendais à les retrouver une fois de plus.

Toutefois le récit reste fluide, l'histoire agréable et les personnages sont ont toujours autant de profondeur.
Quoi qu'il en soit, je suis quand même bien content d'avoir suivi les aventures de Spenza Nightshade.
Et ce tome conclu correctement la trilogie.

Dans ce dernier tome, Brandon Sanderson m'a encore convaincu, et je peux affirmer que cette saga est une de mes préférées si ce n'est ma préférée. Si vous aimez la science-fiction jeune adulte, arrêtez tout et allez lire cette trilogie. C'est presque de la magie tant je me suis attachée à Spensa, et ses aventures intergallactiques. J'ai qu'une déception : avoir lu ce dernier tome. Je me suis donc empressée d'acheter les ebooks des 3 nouvelles en VO que l'auteur a sorti il y a peu, que voulez-vous : je suis accro.

Je ne vais pas m'étaler par peur de vous spoiler (troisième tome oblige) mais j'ai tout de même envie de vous convaincre de vous lancer... Ici Spensa poursuit son combat contre la Supériorité. Cette dernière est une organisation extraterrestre qui veut annihiler toute forme de vie... ou en tout cas elle en prend le chemin.

Alors qu'elle connaît mieux les contours de son pouvoir, elle fait la rencontre d'un aventurier ayant beaucoup de savoir-faire mais peu de souvenirs quant à son passé. M-bot (le personnage robot/IA le plus adorable que vous ayez jamais rencontré) et elle vont alors explorer un univers où il est difficile de garder son esprit sain.

Bref, bref, bref, encore un coup de coeur. L'année prochaine je lirai les 3 tomes en anglais histoire m'imprégner des mots originaux, et surtout de replonger dans cet univers intergallactique que j'aime tant !

PS : j'ai également chroniqué les 2 tomes précédents si cela vous intéresse (5/5).

J'avais adoré les tomes 1 et 2 de la saga Skyward mais je suis malheureusement déçue par ce troisième tome qui a douché mon enthousiasme (et qui, je le pensais, devait clore cette saga mais je découvre entre temps qu'un tome 4 est prévu en VO pour la fin de l'année…) J'ai mis beaucoup de temps à lire Cytonique qui est, comme les autres tomes, une belle pavasse. Et que c'était long et ennuyant !

J'ai eu l'impression de relire le tome précédent car Brandon Sanderson reprend le même schéma narratif avec des éléments de l'intrigue qu'il transpose dans un nouveau lieu : Spensa arrive dans un lieu inconnu, elle va rencontrer des méchants, des gentils et va devoir se la jouer fine pour passer incognito et cacher ses véritables intentions, elle se retrouve à piloter un vaisseau et à apprendre aux autres comment faire, elle explore ses pouvoirs cytoniques, etc. L'intrigue est très longue à se mettre en place et l'ensemble du roman aurait pu facilement faire quelques centaines de pages de moins sans perdre l'essentiel. J'avais par moments l'impression qu'on perdait de vue le coeur des enjeux, notamment la lutte contre la Supériorité.

L'auteur apporte une dimension philosophique bien plus marquée dans ce tome et Spensa passe par de nombreux moments d'introspection, elle s'interroge sur ce et ceux qui l'entourent au lieu de foncer tête baissée comme elle pouvait le faire dans le premier tome. Mais ces moments sont redondants et assez niais à mon sens, manquants de réelle profondeur dans le propos et les idées avancées. En revanche, ce tome apporte enfin des explications (qui ont ravivé mon intérêt) sur de nombreux éléments, notamment les pouvoirs cytoniques, les fouilleurs et les origines des compagnons de Spensa.

Pour moi le point fort de ce tome, ce sont les personnages. J'aime toujours autant Spensa, cette jeune femme en quête de sens et d'identité, ainsi que M-Bot, l'IA dépassant les limites de l'IA. Ils sont attachants et leurs interactions sont toujours pleines d'humour et de tendresse à la fois. Certains nouveaux personnages étaient intéressants mais j'ai bien peur que, comme dans le tome 2, on ne les recroise plus par la suite ou qu'ils réapparaissent juste en guide deus ex machina. Je salue à nouveau la créativité de l'auteur lorsqu'il créé des espèces extraterrestres tout à fait originales.

Je ressors donc déçue et frustrée de la lecture de Cytonique qui n'était malheureusement pas à la hauteur de mes attentes après des premiers tomes pourtant très bons. Je n'ai pas bien compris vers quoi l'auteur voulait aller, entre redondances de l'intrigue et moments philosophiques, et je me suis donc beaucoup ennuyée. Cytonique souffre du syndrome du tome du milieu qui essaye de meubler avant le grand final.
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