Suite et fin des aventures de Ciri et de notre ami le sorceleur. J'aurais dû lire ce tome au mois de septembre mais du fait du 4, j'ai laissé un peu plus de temps s'échapper.
Je dois avouer que je ne me souviens quasiment pas du tome 4 tant il avait été laborieux à lire. du coup, j'ai été très surprise par le début de celui-ci. On découvre de nouveaux personnages mais qui ne sont absolument pas contemporains à Ciri et à Geralt. Où l'auteur veut-il en venir ? Que nous a-t-il concocté pour le final de cette série ? En tout cas, il continue à mélanger passé, présent et futur sans aucune chronologie. Heureusement que c'est le dernier tome car ça devient lassant. On finit par retrouver Geralt et ses compagnons de route à la cour de la princesse Anarietta. Si le début, malgré la surprise, donnait un peu de peps à l'histoire, dès le 3ème chapitre, elle redevient monotone… Plus d'une fois, l'envie m'a prise d'abandonner ce dernier tome mais malgré tout, je souhaitais connaître la fin des aventures de Ciri. J'ai donc sauté quelques passages quand c'était trop ennuyeux… Finalement, ce roman a été mis en attente pendant deux mois pensant à l'origine intercalé des chapitres avec d'autres lectures mais il faut croire que Geralt et Ciri ne m'intriguent plus suffisamment. J'ai hésité malgré tout à l'abandonner totalement en ce dernier jour de l'année 2020. Mais en reprenant ma lecture (j'avais quand même lu en 200p), je ne me souviens de rien du tout seulement de bribes qui se mélangent dans ma tête. J'ai lu 40p supplémentaires en diagonale sans que rien n'accroche réellement mon regard pour lire avec plus d'assiduité.
Comme vous l'aurez compris, ce dernier tome a été une déception pour ma part et je l'ai donc abandonné à la moitié, je ne connaîtrais pas la fin des aventures de Ciri et de Geralt. Dommage mais ça ne m'empêchera pas de dormir. L'auteur a vraiment un style particulier où il mélange les époques et les gens sans beaucoup d'égards pour ses lecteurs. Je lui préfère donc le jeu qui est plus fluide. Ça me fera toujours une série de finie. Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, j'arrête les frais avec cet auteur.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Fin de la Saga du Sorceleur. Dans ce dernier tome, Ciri se retrouve prisonnière dans un monde parallèle, Yennefer est enfermée dans le château du magicien Vilgefortz, Geralt et ses compagnons continuent leur route semée d'embûches tandis que la guerre fait rage. La quête de nos héros se termine, non sans perte et fracas…
J'avoue que j'ai été un peu perdue dans ce dernier volume. le passé et le présent s'entremêlent, comme c'était déjà le cas dans les tomes précédents, mais cela m'a plus déstabilisée dans ma lecture. J'ai trouvé l'ensemble un peu plus brouillon, un peu moins construit. Et j'avoue avoir été un peu déçue : j'étais réellement impatiente de découvrir la fin des aventures de nos héros ; or, bien que la tension aille crescendo, qu'on tremble pour les personnages auxquels on s'est attaché, qu'on pleure aussi (oui, oui…), j'ai trouvé que la fin n'est pas du tout à la hauteur de cette aventure si bien construite et de cet univers si dense proposé par l'auteur tout au long de la saga. J'ai refermé ce dernier roman avec une impression de « pas fini », comme si l'auteur n'avait pas réellement su comment terminer son histoire et avait vite écrit quelque chose parce qu'il faut bien finir…
Quoi qu'il en soit et malgré ce petit bémol, j'ai vraiment apprécié me plonger dans les aventures du Sorceleur Geralt, de Yennefer la magicienne et de Ciri, tout au long de ces cinq tomes. L'univers et les personnages créés par l'auteur valent réellement le détour. Je les quitte pour un temps mais j'y reviendrai probablement plus tard en lisant les nouvelles qui complète l'univers de la saga.
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- Extraordinaire ! Sur l’honneur, c’est la chose la plus extraordinaire que j’aie jamais vue de ma vie. Est-ce donc là le fameux basilic ?
- Non. (Geralt souleva le monstre bien haut pour que le chevalier puisse le regarder de plus près.) Ce n’est pas un basilic. C’est une cockatrice. (…)
- Et lequel d’entre eux est capable de tuer ou de transformer quelqu’un en pierre d’un simple regard ?
- Aucun. Ce n’est que pure invention.
- Et lequel d’entre eux, dis-moi, peut-on trucider au moyen d’un miroir ?
- L’un comme l’autre. À condition de lui balancer directement sur la gueule. (p.58)
Voici l’antique serpent Ouroboros, déclara l’elfe. Le temps, ce sont des instants qui passent, un petit grain de sable qui s’écoule dans le sablier. Le temps, ce sont des moments et des événements à l’aune desquels nous tentons de le mesurer. Mais l’antique Ouroboros nous rappelle qu’à chaque moment, dans chaque événement, se cache le passé, le présent et le futur. Chaque instant abrite l’éternité. Chaque départ est en même temps un retour, chaque adieu une salutation, chaque retour un éloignement. Tout est à la fois un début et une fin.
Toi aussi, ajouta-t-il sans même la regarder, tu es à la fois un début et une fin. Et puisqu’il est question de destinée, sache que c’est en cela précisément que consiste la tienne. À être un début et une fin. Comprends-tu ? (p.165)
Payot - Marque Page - Andrzej Sapkowski - La route d'où l'on ne revient pas et autres récits