Sorciers : Wakiza

J'ai découvert la plume de l'auteur grâce à sa saga "Le concile de Merlin", si vous avez lu mes chroniques, vous savez que j'aime beaucoup sa plume.

Avec cette nouvelle, nous ne sommes plus dans le monde de Merlin, mais en compagnie d'un sorcier indien.

L'auteur nous transporte dans cet univers de magie de telle manière, que nous avons l'impression d'être le personnage principal, que chaque chose qui lui arrive nous arrive à nous et non à lui. Nous sommes Wakiza, nous vivons cette aventure, nous ressentons en même temps que lui, nous doutons et espérons en même temps également.

Je suis toujours impressionnée par le fait qu'en peu de page un auteur puisse me transporter tellement loin que j'aimerais rester dans son univers et ne pas en ressortir.

Si vous ne connaissez pas cet auteur, je vous le recommande chaudement. laissez-vous emporter dans son univers, vous m'en direz des nouvelles. Laissez-vous entraîner entre réel et imaginaire.

Je ne savais pas à quoi m'attendre (d'où le fait que je n'ai pas envie d'en dire plus sur l'histoire avant) et du coup je suis « tombée » dans l'histoire. C'est étrange, dérangeant au départ et nous nous habituons à l'ambiance pour enfin comprendre.

Entre rêve et réalité, il est difficile au départ de comprendre qui est le personnage principal et ce qu'il vient faire là. Nous nous retrouvons dans une espèce de boucle où l'histoire semble être toujours la même à chaque chapitre mais avec quelques détails au départ qui changent, ce qui en fait va changer l'action complètement et nous apporte des éléments supplémentaires pour nous lecteurs afin d'analyser la situation. J'ai beaucoup aimé ce côté répétitif qui permet à la fois de comprendre mais aussi de connaître parfaitement l'histoire dans laquelle on évolue. Je dit connaître mais ici c'est un semblant de connaissance que l'auteur casse à chaque fois. Dès que nous pensons comprendre un tant sois peu ce qui arrive à notre protagoniste, l'histoire change pour nous donner une nouvelle interprétation.

Lionel Cruzille a une belle plume. Il nous prend de suite dans son histoire et pendant cette petite demi-heure de lecture nous sommes happés. Une belle histoire qui, peut être n'est que le début avant un recueil de nouvelles telles que celle-ci ?

En bref : à la limite entre le polar et le fantastique, Lionel Cruzille nous offre une jolie nouvelle. Amateur de Stephen King, venez vous laisser tenter !
Lien : http://chickon.fr/2016/06/21..

Alors que les éditions Adrénalivre n'ont cessé de me surprendre et de me séduire, j'ai rencontré ma première grosse déception parmi leurs publications. Wakiza, le sorcier de Lionel Cruzille narre le combat d'un bon sorcier contre un esprit du mal. Peu convaincant…
Défendons tout de suite ce qui doit être défendu : les éditions Adrénalivre ont à nouveau fait un travail formidable sur l'ergonomie du livre. La couverture est aussi intrigante qu'inquiétante et m'avait laissé un bon pressentiment, malheureusement déçu. Même pendant la lecture du récit, le livre est vraiment agréable à regarder. Malheureusement, les bons côtés de ce livre numérique interactif s'arrêtent là, le récit en lui-même étant à mon sens mal choisi par la maison d'édition.
Je n'ai en effet pas du tout adhéré à cette intrigue que j'ai trouvée un peu simplette, et même guimauve par moments. Elle est en plus desservie par une écriture trop simple qui ne nous fait ni espérer, ni même croire, que ce qu'on lit pourrait être réel. C'est pourtant le fondement de la littérature que de nous faire rêver ! Les éléments de l'intrigue ne sont pas bien amenés et arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe, tandis que le suspense fonctionne mal, car souvent prévisible et sans tension.
Le « gros » de l'intrigue se fonde sur une opposition entre le bien (symbolisé par la lumière), et le mal (l'obscurité). Mais quand bien des auteurs reprennent avec subtilité cette distinction devenue presque incontournable en littérature, Lionel Cruzille reste trop en surface avec un point de vue très manichéen sur cet affrontement. Ce qui en devient très « bisounours » à mon sens… Il ne manquerait plus que les petites fleurs roses et les papillons… Même la scène de combat à la fin du livre abandonne le registre épique auquel on est en droit de s'attendre, et en devient ridicule.

Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2017/06/05/wakiza-le-sorcier-lionel-cruzille/
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Cette nouvelle est courte mais tellement intense ! Une lecture riche en émotions, me faisant même des frayeurs par moment (et j'ai adoré ça). J'ai été happée par ce récit dès les premières lignes. Je me suis posée les même questions que Wakiza et j'ai obtenu les réponses en même temps que lui au fil des pages, renforçant le lien créer dès le début de ma lecture. le fait que la narration soit à la première personne nous pousse davantage dans l'histoire, nous donnant l'impression de ne faire qu'un avec le guerrier. Plus les chapitres avances, plus il y a de révélations, ce qui fait que ce livre est très difficile à refermer sans avoir été au bout, sans connaître toute l'histoire. L'intrigue ravira les fans de nouvelles de ce genre, flirtant avec le fantastique, avec la magie. Cette chronique est assez courte, mais je ne peux trop en dire sous peine de gâcher votre plaisir en faisant des révélations. Encore une fois, je fais une très belle découverte avec cet auteur. Une découverte que je vais poursuivre à travers les autres nouvelles de la série « Sorciers ». Et je vous invite à les découvrir à votre tour, séparément, ou alors, dans le recueil les regroupant, qui verra bientôt le jour.
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Massachusetts, automne 1956, Wakisa sorcier mi-indien sillonne la route au volant de sa Chevrolet, est préoccupé, obsédé par une maison un peu spéciale qui appelle et nécessite ses pouvoirs...

Cette nouvelle nous happe et nous dirige dans le brouillard. À tâtons et dans un état de semi-conscience ou demi-veille, on touche à l'étrange, au surnaturel.

On prend conscience du don de Wakisa, envahissant, énergivore et qui fait partie intégrante de sa vie, de ses origines et de ce qu'il est. On le reçoit avec conviction et de manière intime et émotionnelle. On vit ses transes, on les transpire, elles nous consument, elles nous transforment. L'atmosphère est brumeuse, noircie, confuse dans cet espace trouble de distorsion temporelle. Notre sorcier exerce sa mission sur la corde raide du funambule entre deux temps, entre-deux états, entre deux mondes.

L'écriture est libre, affranchie des codes, des dogmes, des peurs. Elle nous invite et nous transporte loin, vers l'invisible, plus près de l'énergie originelle.

Dans un moment qui file, défile et se déploie. On absorbe les émotions lumineuses et ténébreuses qui nous marqueront et ne nous quitterons pas...
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