J'ai choisi de lire ce livre de la rentrée littéraire pour relever le défi proposé par Babelio de les chroniquer tous. J'ai donc choisi un premier roman d'une auteure peu connue,
Catherine Scapula, pour son très beau titre "
Stabat mater dolorosa" qui m'évoque la musique de Pergolèse. Et puis il y a le thème qui m'a attiré car l'histoire se passe en Corse où je pars en vacances d'ici peu. Un avant goût de découverte par la littérature m'a donc enchantée.
Quand j'ai ouvert le livre j'ai été surprise par la présentation du texte en continu, sans chapitre. Je dois admettre que cela ne m'a pas plu car j'aime bien faire des poses. Mais dès que j'ai commencé à lire j'ai été emballée par la fluidité de l'écriture.
Le roman commence par l'enterrement de la mère. Et le fil va être tiré sur l'histoire de cette femme Corse et de sa famille.
On voit parfaitement bien la différence de vie entre ses trois fils et surtout le fils aîné mis sur un pied d'estale et les trois filles qui passent toujours au second plan.
Poids de la tradition et de l'immobilisme.
Il y a donc une atmosphère dans cette saga familiale.
Mais au bout d'un moment l'histoire a tendance à s'essouffler. Je regrette quelques longueurs sur des évènements que l'auteure n'a pas su exploiter.
Il y a de bonnes idées mais
Catherine Scapula n'en fait rien comme le don de la petite fille pour déplacer des objets à distance. La fin est aussi décevante mais globalement c'est plutôt bien pour un premier roman.