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EAN : 9782359052350
180 pages
Ecriture (24/08/2016)
3/5   1 notes
Résumé :
Un huis clos au sein d'une famille corse où se mêlent poids du passé, religion archaïque et domination de la figure maternelle. Le récit évoque un double enfermement, celui d'une île et d'un clan, et un exil intérieur. Premier roman.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai choisi de lire ce livre de la rentrée littéraire pour relever le défi proposé par Babelio de les chroniquer tous. J'ai donc choisi un premier roman d'une auteure peu connue, Catherine Scapula, pour son très beau titre "Stabat mater dolorosa" qui m'évoque la musique de Pergolèse. Et puis il y a le thème qui m'a attiré car l'histoire se passe en Corse où je pars en vacances d'ici peu. Un avant goût de découverte par la littérature m'a donc enchantée.

Quand j'ai ouvert le livre j'ai été surprise par la présentation du texte en continu, sans chapitre. Je dois admettre que cela ne m'a pas plu car j'aime bien faire des poses. Mais dès que j'ai commencé à lire j'ai été emballée par la fluidité de l'écriture.
Le roman commence par l'enterrement de la mère. Et le fil va être tiré sur l'histoire de cette femme Corse et de sa famille.
On voit parfaitement bien la différence de vie entre ses trois fils et surtout le fils aîné mis sur un pied d'estale et les trois filles qui passent toujours au second plan.
Poids de la tradition et de l'immobilisme.
Il y a donc une atmosphère dans cette saga familiale.

Mais au bout d'un moment l'histoire a tendance à s'essouffler. Je regrette quelques longueurs sur des évènements que l'auteure n'a pas su exploiter.
Il y a de bonnes idées mais Catherine Scapula n'en fait rien comme le don de la petite fille pour déplacer des objets à distance. La fin est aussi décevante mais globalement c'est plutôt bien pour un premier roman.


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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le temps immobile, avec ses tours sur lui-même, n’était-il pas celui des planètes ?
Alors on continuait de croire à ce que nos ancêtres croyaient, qui eux-mêmes le tenaient de leurs ancêtres. Par paresse, par facilité, pour permettre à tout le monde de s’y retrouver. L’île, en effet, avait inventé le cercle, puis les clans pour la continuité de la courbe, chacun y avait un place bien définie dans la ronde. Ce n’était pas la peine d’essayer d’en changer.
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Oui ! il voulait que les choses bougent dans l’île. Mais il avait toujours dit et répété : « Pas de morts, seulement de la poudre ! » La poudre lui avait éclaté dans les mains.
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- Les fils sont des roitelets à jamais immatures élevés dans le mépris des filles qui sont là pour les servir.
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Video de Catherine Scapula (1) Voir plusAjouter une vidéo
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LCDL - Editions Ecriture - Catherine Scapula, Agnus Dei
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