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Benjamin Legrand (Traducteur)
EAN : 9782749115306
480 pages
Le Cherche midi (28/01/2010)
3.15/5   10 notes
Résumé :
« La nouvelle voix qu'on attendait dans l'univers du thriller. Un livre d'une rare humanité. » George Pelecanos

Dans la lignée de Simenon et de Camilla Läckberg, enquête au coeur d'une petite communauté provinciale lourde de secrets.

L'État du Michigan, vaste étendue de la région des Grands Lacs à la frontière canadienne, connaît des hivers rigoureux, où l'ennui est souvent aussi mortel que le blizzard. C'est là, dans la ville de Starv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Atmosphère nordique pour ce roman policier américain où le passé ressurgit inopinément avec la fonte des neiges.
Mais alors que nous raconte "Starvation Lake"
Gus Carpenter revient dans sa ville natale, à Starvation lake dans le Michigan, après un mystérieux scandale, pour s'occuper du journal local. Lorsque la motoneige de Jack Blackburn, disparu vingt ans plus tôt, est retrouvée, Gus lance sa propre enquête. La communauté se révèle secrète et étrange.
Pourtant unanimement salué par la critique anglo-saxonne, ce premier roman n'a pas su me convaincre complétement. Pourtant il y avait tout ici pour me séduire, l'atmosphère, la thématique, le décor mais je ne sais pas, j'ai eu du mal à accroché au style, à l'écriture. Peut-être m'étais-je pas prête pour aborder de plein fouet ce sujet. Pour autant il me semble que je suivrais de près ce nouvel auteur.
Lien : https://collectifpolar.blog
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Gus Carpenter mène une vie plutôt minable dans la petite ville de Starvation Lake. Journaliste de seconde zone pour le journal Pilot qui rame à présenter quelques scoops croustillants dans un coin où il ne se passe jamais rien, il gère la rédaction tant bien que mal et essaye de ne pas faire de vague auprès de sa direction.
En effet, parti à Détroit pour une carrière prometteuse, Gus est revenu brusquement dans sa ville natale et le mystère règne quant à ce qu'il s'est réellement passé.
Sa seule occupation : les matchs de hockey de l'équipe sénior de Starvation Lake où il retrouve ses anciens camarades d'équipe. Gus est en effet un ancien champion de hockey, malheureusement connu pour avoir fait perdre son équipe lors d'un match de championnat. Une honte qu'il traine avec douleur et que les habitants ne manquent pas de lui rappeler.
Pourtant, le passé sera remué bien plus encore lorsque la police découvre la moto-neige de son ancien entraineur, Blackburn, mort 20 ans plus tôt...
S'est-il réellement noyé ? A-t'il été victime d'un assassinat ?
Gus se lance à corps perdu dans l'enquête, pour le meilleur et pour le pire...

Je dois dire que la mise en route est longue, très longue... Il ne se passe pas grand chose. le mystère plane sur le passé de Gus et on se demande bien où tout ça va nous mener.
Pourtant, on finit par être alpagué par l'intrigue et les multiples questionnements qui se posent.

Le passé de Gus se dévoile petit à petit alors que celui du coach s'épaissit.
Pris entre des soucis juridiques liés à son ancien poste et l'enquête sur son ex-entraineur, Gus va se révéler un journaliste intègre et acharné. Nous allons pénétrer dans les dessous du journalisme, de la recherche d'informateurs et des responsabilités que ça implique.
Quant à Blackburn était-il aussi bien qu'il semblait être ? Que cache-t'il dans son passé ? Quelqu'un a-til voulu l'assassiner ?
La vérité qui éclatera vous plongera dans la noirceur de l'âme humaine et de ses déviances. Gus y perdra toutes ses illusions mais pour mieux rebondir.

L'ambiance de la ville, entièrement dédiée au hockey et à ses héros, sclérosée par une défaite sportive est plombante et on comprend mieux l'engouement et la dynamique que cela peut apporter dans une région qui offre peu de débouchés. L'immersion dans un sport peu connu en France m'a paru très convaincante et j'y ai retrouvé l'univers que j'imaginais.

Même si ce n'est pas le polar de l'année, Starvation Lake est un bon polar qui se lit tout seul. Après un début un peu long qui met en place l'intrigue, le récit prend de l'ampleur et les nombreuses intrigues qui se croisent pour mieux se rejoindre vont accélérer le rythme du roman. le héros, qui passe au début pour un looser fini, va finir par être très attachant dans sa volonté de dénicher à tout prix la vérité qui se cache, quitte à mettre en danger son poste au sein du journal.
Une intrigue classique certes mais qui m'a happé ! Impossible de lâcher le roman avant de connaitre le fin mot de l'histoire ! Personnellement, je n'ai pas deviné la fin avant le journaliste et j'ai grandement apprécié la part d'analyse sociologique de cette ville américaine engluée dans son image défaitiste.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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En règle générale, je n'aime pas trop dévoiler l'intrigue des romans quand j'en parle, pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte. C'est d'autant plus vrai pour les policiers. Il faudra donc se contenter des quelques mots qui suivent.

Franchement un très bon policier. S'il y a une caractéristique qu'on peut y relever, c'est que tout y est bien dosé et parfaitement harmonieux.
L'intrigue, les personnages, le suspens tout y est comme cela doit être. Ce n'est pas un suspens haletant qui vous oblige à vous coucher à 4h du matin mais on est bien content de retrouver son livre quand on a un peu de temps. On ne peut pas dire que le dénouement nous surprenne incroyablement (il y avait suffisamment d'indices pour qu'on y ait un peu songé avant) mais il est plaisant.
Pas de tour de passe-passe (aucun frère jumeau pour résoudre le mystère ni de d'inconnu sorti du chapeau au dernier moment) mais des indices habilement placés sur la route du héros tout au long du roman.
Pas de "gore" pour faire "gore". Pas d'histoire d'amour bidon pour qu'il y ait une histoire d'amour.
Juste un bon policier efficace.

Il est vrai qu'aujourd'hui, la plupart des très bons policiers ont un "truc" en plus. Ici on nous annonce que c'est la peinture sociale d'une communauté provinciale. Honnêtement ce n'est pas ce qui m'a touchée le plus. Peut-être parce qu'il n'en fait pas trop justement.

En résumé, un bon policier, agréable à lire, même s'il n'a pas vocation d'être un chef d'oeuvre. J'ai lu sur son site qu'il en sortait un autre en août et j'ai vraiment envie de le lire.

Pour ceux qui lisent en anglais, vus les extraits que j'ai lus, ça a l'air vraiment mieux en VO.
Vous pouvez aller également sur le site du roman pour vous imprégner de l'atmosphère.
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"Un premier roman exceptionnel", nous dit Harlen Coben, "Un début phénoménal", renchéri Michael Connelly. Et pour bien enfoncer le clou, c'est George Pelecanos qui en remet encore une couche en quatrième de couverture avec "la nouvelle voix qu'on attendait...". Bon ! Ajoutons encore la référence à Henning Mankell (que j'aime beaucoup, même s'il ne figure pas encore sur ce blog) et on se dit que ce livre doit être un monument.

Le problème pour moi maintenant, c'est que lorsqu'on me dit drame dans une petite communauté où tout le monde se connait, des secrets sombres et des mystères à résoudre, je pense tout de suite à Seul le silence de R.J. Ellory, un de mes gros coups de coeur 2009. La barre est donc mise très haute.

Là c'est un peu le même type d'ingrédients : la mort par "accident" de l'entraineur star de hockey, un enfant du pays parti griller ses ailes aux lumières de la grande ville, mais qui revient la tête basse dans son village d'enfance, les secrets bien entretenus par le village et les familles, on ajoute par-dessus ça des matchs de hockey décrit par le menu et voilà un livre qui est, dans l'ensemble, pas mal, mais où il manque le petit quelque chose en plus qui fera vraiment décoller l'histoire. On a l'impression de tourner un peu en rond, de piétiner et parfois on perd patience devant ce héros qui, décidément, à besoin de beaucoup (trop) de temps pour comprendre ce qui se passe autour de lui.

Pas mauvais donc, mais pour moi, ni "exceptionnel", ni "phénoménal".
Lien : http://tulisquoi.over-blog.c..
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Starvation Lake est une petite ville américaine située proche de la frontière canadienne où le hockey sur glace à permis son essor économique. Mais le 14 mars 1988, l'entraîneur Jack Blackburn dit Coach disparaît lors d'un accident de motoneige.
Dix ans plus tard, la motoneige réapparaît au milieu d'un lac gelé, elle comporte un impact de balle et l'enquête sur la disparition de l'entraîneur va être ré-ouverte. C'est Gus Carpenter ancien joueur de hockey, qui est journaliste au Pilot, le journal local, qui va essayer de comprendre ce qui c'est réellement passé ce jour là.
[...]
Après un début un peu lent et des descriptions du jeu de hockey qui peut être rébarbatives mais qui pour ma part m'ont bien intéressées, le lecteur se laisse prendre par l'histoire curieux et pressé de connaître le dénouement. J'ai bien aimé ce roman policier et j'ai passé un bon moment à Starvation Lake en suivant l'enquête de Gus Carpenter.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mon pick-up descendait la deux-voies gelée qui serpentait entre les pins vers Walleye Lake. Je m'étais souvent demandé pourquoi on avait donné ce nom à ce lac car personne n'avait jamais attrapé la moindre perche dans ses eaux boueuses et saturées d'herbes. Une carpe, peut-être, ou une truite idiote. Mais jamais une perche.
J'avais grandi à quelques miles de là, sur les rives du lac de Starvation. Mon père était mort d'un cancer du côlon quand j'avais 7 ans, et donc j'avais grandi avec ma mère dans notre maison jaune en planches, sur la rive méridionale du lac. Nous avions un ponton délabré, un radeau plongeoir, et une barque de pêche avec un moteur hors-bord de 10 chevaux, tout ce dont un gamin a besoin pour adorer les étés sur un lac bleu et clair. Durant les longs hivers, je jouais goal, le petit mec à peine plus grand que le filet, avec l'équipe des jeunes de la ville, les Rivers Rats. J'étais le goal de l'équipe qui avait battu pour la première fois les très puissantes équipes de Détroit, alors que personne n'imaginait que c'était possible. Et j'étais aussi le gardien qui avait encaissé un but dans les prolongations, but qui avait coûté notre seule et unique chance de remporter le championnat d'État.
C'était un manque de veine vraiment extraordinaire, une faute stupide qui nous coûta le titre du Michigan dans notre propre patinoire, ici, dans notre ville, devant quasiment tous les gens vivant à 50 kilomètres à la ronde. Je ne pouvais pas vraiment les blâmer de ne pas me pardonner, de me traiter de «passoire», d'«entonnoir» et de «pylône» derrière mon dos, et parfois même en face, s'ils avaient assez picolé. Je m'étais rejoué mon erreur dans ma tête un million de fois. J'avais du mal à me la pardonner, moi aussi.
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On dirait bien que Coach est revenu d'entre les morts
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