Daphné triturait sa laine, le fond de sa poche. J'étais revenu sur son visage.
Il y avait quelque chose en elle qui m'épongeait, me gobait et j'avais beau vouloir accrocher mon regard aux bouquets épars des mousses qui garnissaient la muraille, je me retrouvais très vite la dévisageant.
Il me devint évident que cette femme et moi avions déjà eu à faire ensemble. Quel que fut le temps.
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Un puissant hasard nous avait donc jetés, elle et moi, sur cet embarcadère. Un hasard comme il n'en existait plus. Celui que d'autres anciens avaient dit objectif. Pourtant, je ne crus pas un instant que cette coïncidence en était une.
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J'avais en quelque sorte repris un peu de mon enfance, ce temps où des milliers de gens envahissaient les rues, où il existait des voitures, où l'on marchait même parfois!
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Un événement qui changea ma vision de la mort, du temps et de l'existence.