Super Caca, tome 2 : Dream ball

La page de garde de cette BD offre un panel de crottes dans toutes leurs humeurs (crotte qui rit, crotte en amour, crotte en pétard..).

Curieux.

Pourtant, les jeunes lecteurs vous répondraient sans nul doute d'un éclat de rires tonitruant à faire trembler la porcelaine de grand-maman.



Le pitch est à demi-original en tout cas.

Luca, un petit garçon, s'engage dans une école magique pour y retrouver son père.

En basculant directement sur le tome 2, le lien est un peu difficile à faire entre ce fil rouge et l'école qui fait des rêves mais il n'est pas pour autant compliqué de reprendre cette aventure déja entamée.



On y fabrique des rêves donc dans cette Imagi-School, on apprend du moins.

Pourquoi fabrique t-ils des rêves? le tome un pourrait sans doute y répondre.



Quels sont les critères de sélections pour y entrer?

Parce que ce qui suit va forcément générer cette question, je vous le promet...

Chaque élève a de la fantaisie à revendre, pour valider son année. Si d'autres voient grand avec des créatures façon "Pokemon manga" liés aux éléments naturels, Luca a façonné un petit héros fait de ...caca et...qui sent la fraise.

Ca, c'est original, singulier. Quels genres de rêves a t-il d'autres en boite?

Car comme chacun le sait personnellement, le caca n'a rien d'héroïque et ne sent pas la fraise, un contre-emploi incroyable. Epoustouflant (mais pas trop non plus, car nous ne savons pas encore de quel bois est faite cette super crotte sur deux pieds).

Super Caca est aussi impertinent que Luca est réservé, il peut changer de formes (pensez à la glaise plutôt qu'au caca, jeunes gens) et nous ignorons sa pleine puissance de feu (mouahahaha..pardonnez-moi..) malgré le Bazookaka et le Pipistolet.



L'examen de fin d'année sanctionné par la compétition Dream Ball met en concurrence sur le terrain les petites créations des élèves, elle sera interrompue par un serpent géant, un super méchant (il y en a) .

On vous parlait de Pokemon tout à l'heure et bien sans nul doute que le parallèle est à faire et qu'avec le succès de l'un, "Super Caca" devrait trouver sa voie.

Les jeunes lecteurs devraient retrouver en effet ce qui fait le succès de cette série Monstres de Poche, sans la chasse incluse.

Une grande diversité de personnages et un panel de pouvoir plutôt super.



Ce sont les petits héros qui génèrent avec expérience les créatures de rêve et le sort décide de l'élément naturel dont elles vont dépendre.

Tout le volume 2 est étendu sur le match de Dream Ball en plusieurs manches, où les terrains changent et créent leurs propres possibilités ou difficultés.



Il y a plusieurs équipes composées de tous les élèves, celle De Luca est hélas la plus nulle, sous le totem valeureux de la chèvre.

Les jumelles Lola and co ne sont pas sans rappeler le célèbre robot Arale du Shonen "Docteur Slump" de Akira Toriyama (créateur également de "Dragon Ball").

Les applications des rêves créatures sont suffisamment farfelues pour se montrer drôles tout du long.

L'enlèvement de l'ami De Luca par l'école adverse plus belliqueuse pour des raisons et des desseins encore troubles, l'école de Seth, suscite un vrai quiproquo.

Luca en vraie cible, cela nous replace dans cette première intrigue lié à son père, dont on ne sait pas encore quel poids cela peut-il avoir pour le sort du monde de "Super Caca.


Du Super Caca en vedette et pourquoi pas?

Si cela peut faire rire et lire les petits lecteurs.

Gage que cela ne sera pas dure de convaincre les indécis de la lecture.

Du Manga en format album made in France à découvrir.

Après la disparition d'Hugo, les événements s'enchaînent : il y a un serpent, Aphophis, qui attaque régulièrement la Terre et qui est repoussé par les Enfants de Seth ; et à l'Imagi-school, un match de Dream Ball de fin d'année est lancé...

Ce second tome répond à quelques questions que je me posais, même si d'autres restes en suspens (tout sera probablement résolu lors du troisième volume), et il y a quelques éléments qui m'ont plus, notamment le match... néanmoins, j'ai trouvé celui-ci moins plaisant que le premier.

Tout d'abord, il est un peu plus sérieux et, surtout, moins drôle. J'ai trouvé que certains personnages étaient un peu effacés et que c'était dommage. Malgré ça, c'était quand même une bonne lecture, et une sorte de tome de transition avant ce qui sera sans doute le bouquet final ! Quant à Super Caca, il prend je trouve plus de force. Et Luca est toujours aussi attachant, un brin naïf, et il y a pleins de questions qui entourent son passé qui entrent en jeu... Je pense lire bientôt la suite !
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