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EAN : 9782709638135
236 pages
J.-C. Lattès (05/10/2011)
3.04/5   12 notes
Résumé :

Livrée à elle-même dans un Paris caniculaire, Doodoowa fait la rencontre de Jules, post-ado déboussolé qui semble avoir déjà tout vu, tout vécu, et son existence soudain s’illumine. Fuyant le désœuvrement dans la capitale, les voici emportés dans un road trip grinçant, des bas-fonds de Londres à la Normandie profonde, où ils rencontreront tour à tour à un chanteur punk... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Superfragilibus : une quête du bonheur sur fond de Sex Pistols.
Carmen Bramly, lycéenne de 16 ans au lycée Fénélon, mais aussi écrivaine, sort son 2ème roman, Superfragilibus, un an après le succès de Pastel Fauve. L'histoire plait plutôt aux adolescentes de son age, mais la maturité avec laquelle elle écrit lui permet de conquérir tous les publics.

Dans Superfragilibus, Carmen Bramly porte son regard sur le monde qui nous entoure. le livre parle d'une jeune fille appelée Doodoowa, 16 ans, qui est délaissée par son père (il part très souvent en voyage), et ne connait pas sa mère. 16 ans , l'âge des changements : elle a peur du nouveau monde, du passage du monde de l'enfant au monde de l'adulte. Elle n'a personne pour l'épauler. Elle s'enferme sur elle-même et dérive vers l'anorexie. Solitude et anorexie, deux problèmes très fréquents chez les jeunes : Carmen Bramly sait pour qui elle écrit, et par qui elle sera lue.

Durant tout le roman, le lecteur s'attend à ce que les deux protagonistes tombent amoureux. Doodoowa aura-t-elle une aventure avec le jeune Jules, 20 ans, qui est complètement déboussolé, lui-aussi. Tous deux entretiennent au début du roman une belle amitié. le lecteur s'y attend, mais au milieu du roman, il se rend compte que Jules et Doodoowa sont deux personnes opposées. Les deux héros s'apportent mutuellement un équilibre. Jules va faire redécouvrir le gout de la vie à Doodoowa, et elle va raisonner ce dernier. Carmen Bramly nous décrit cette romance avec beaucoup de tendresse, la lecture du roman devient très agréable.

L'histoire se déroule tout d'abord à Paris, puis les personnages nous emmènent avec eux à Londres, en Normandie, en pleine campagne… Carmen Bramly fait naviguer le lecteur dans des univers radicalement différents. Autant pour les décors que pour les personnages rencontrés. L'auteur y rajoute aussi sa touche personnelle et ça ne passe pas inaperçu : quelques phrases en anglais, des références musicales et des passages critiques du monde adolescent d'aujourd'hui …

« Ainsi la vie peut recommencer, guidée par cette jeunesse qui tour à tour nous perd et nous sauve »
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Article du journal La Croix

Carmen Bramly, romancière et lycéenne
À 16 ans, la jeune fille précoce prépare son troisième livre, au rythme déclaré d'« un bouquin par an » .

Son âge l'avait exposée médiatiquement lors de la rentrée littéraire 2010. À 15 ans, elle en était alors la benjamine, avec son Pastel fauve , roman édité par Jean-Claude Lattès, mettant en scène un amour d'adolescents.

Six mille exemplaires vendus plus tard, elle publiait à nouveau, toujours chez le même éditeur, Superfragilibus, campant des personnages légèrement plus âgés, évoluant notamment dans des squats londoniens, mais toujours en proie à de grands tourments…

Carmen Bramly, actuellement en classe de terminale littéraire à Paris, travaille à son troisième roman. À l'entendre, la boulimie d'écriture la poursuit depuis son enfance, quand ses parents, Serge et Marine Bramly, écrivains tous les deux (son père a reçu le prix Interallié 2008 pour le Premier Principe, le second principe, également chez Lattès), lui donnaient une feuille et un crayon pour l'occuper au restaurant.

Après des poèmes et des nouvelles, l'adolescente s'attaque, non sans talent et avec déjà une certaine maîtrise du verbe, à un exercice de plus longue haleine.

ELLE RECONNAÎT « AVOIR TOUT DÉCOUVERT TROP TÔT »
Bonne élève, Carmen Bramly envisage après le bac de passer par Sciences-Po ou la Sorbonne. Elle avoue toutefois qu'elle ne se voit pas exercer un autre métier qu'écrivain, à moins de s'essayer au cinéma.

Elle se fixe dès maintenant l'objectif de « faire un bouquin par an » , avec l'espoir avoué d'atteindre un jour une certaine célébrité. Longtemps fille unique dans un climat intellectuel et libertaire, elle reconnaît, derrière son visage juvénile, « avoir tout découvert trop tôt », et c'est à l'écoute de Pete Doherty, Amy Winehouse, à la lecture de Huysmans, Orwell et Kerouac que, fascinée par les univers décadents, elle se remplit d'énergie.

UNE IMPATIENCE À DEVENIR ADULTE
Chaque soir, en musique, elle tapote au moins quelques lignes sur son ordinateur, l'histoire pouvant évoluer au gré de son humeur du jour. « L'envie d'écrire vient surtout de l'envie de vivre des choses, car on est un peu limité à 16 ans », explique-t-elle.

Elle qui exprime dans ses livres une impatience à devenir adulte, mais à la franchise touchante, s'est en tout cas fixé un point d'honneur à rester, dans la vie, une jeune comme les autres, et affiche une joyeuse spontanéité.

« Au lycée, ils ont fait le choix de ne pas en parler, et c'est très bien », assure-t-elle. Carmen dit aussi à peine lire les critiques : « Soit c'est grisant, soit c'est démoralisant. Mais dans tous les cas ce n'est pas bon. Quand on est très jeune, on ne sait déjà pas qui on est. Alors si on te dit “t'es génial” et après “t'es nul”, ça n'aide pas. » Quand elle est invitée à un salon littéraire, elle le prend comme « une expérience professionnelle ».

ÉLISE DESCAMPS, (à Strasbourg)

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dimanche 22 janvier 2012
Rentrée Littéraire: Superfragilibus

Superfragilibus, Carmen Bramly aux éditions JC Lattès.

Hey! le nouveau roman de Carmen Bramly (16 ans maintenant), on se frotte les mains et on lit.
On lit quoi? La rencontre de Doodoowa et de Jules en pleine capitale caniculaire (comme le dit si bien la jeune écrivain), la jeune fille a le physique d'une gamine et ne sait pas ce qu'elle désir vraiment si ce n'est revoir sa mère qui lui manque tant et le jeune homme a tout du mec paumé qui accumule les problèmes et les manque de bol.
Rencontre intéressante mais là encore l'héroïne n'est pas en adéquation avec l'âge qu'on lui a donné, c'est-à-dire seize ans. Je ne parle pas sur le plan physique (et oui ce genre de personne existe, je ne vise personne) mais sur le plan moral, elle m'a paru bien infantile.

C'est un drôle de roman que voilà, pas à cause de son histoire qui n'a plus rien à voir avec Pastel Fauve, ah cette fois il y a bien un plancher solide pour les chapitres, mais plutôt à cause des évènements qui s'y passent.
Les deux héros voyagent ensemble le temps d'un été, de Londres avec ses bars à la belle campagne paumée française le lecteur est emmené dans tellement d'univers différents que parfois il se demande si il s'agit bien de la même histoire qu'au début. Autant pour les décors que pour les personnages rencontrés, bon dieu c'est pas un roman c'est une série!
Mais malgré ces voyages dans les genres (car oui on passe bien d'un genre à l'autre) on reconnaît bien le style de Carmen Bramly: quelques petites phrases en anglais (oh si peu), des références musicales (oui oui, il y a bien un clin d'oeil pour son chanteur adoré, on se demande bien de qui il s'agit) et enfin des références littéraires un peu sanglantes (pour qui veux comprendre il faut lire).

Alors que dire sur Superfragilibus? Il y a encore des indécisions, pour ne pas dire fautes, notamment sur la personnalité des personnages: quand Doodoowa a l'air d'une ébauche, Jules lui semble être un vieillard en manque de raison de vivre, le dosage juste viendra vite. Mais il y a aussi de très bonnes surprises: l'écrivain a lâcher du leste, et a très bien écrit son deuxième roman sans bobo-attitude ni vision hautaine du monde. le réalisme a prit le dessus et on s'en réjouit. Pas encore un coup de coeur parce que je suis une grincheuse de première mais un bravo pour Carmen Bramly, et le troisième il sort quand?
Publié par Oly à l'adresse 14:13


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Portrait de Carmen Bramly
Journal ELLE

Sur la couverture de son livre, elle ressemble à un bébé panda grunge qui fait la gueule. Dans la vie, Carmen Bramly, 16 ans, fraîche, jolie, délestée des rondeurs de son adolescence, éclate de rire lorsqu'on lui dit qu'elle n'a plus grand-chose à voir avec son reflet, époque « Pastel fauve ». Après ce premier roman traduit dans de nombreuses langues, et qui a fait d'elle la plus jeune écrivaine de la rentrée littéraire 2010, elle publie « Superfragilibus », l'histoire de deux ados que tout oppose, en quête de bonheur dans un Paris caniculaire. En terminale au lycée Fénelon, Carmen vise Sciences-Po « pour avoir une base culturelle, le minimum pour mes travaux d'écriture » et a décidé de publier un livre par an. Elle écrit depuis l'enfance, bercée par deux parents eux-mêmes écrivains qui, pendant les vacances, se levaient vers midi, écrivaient toute la journée, la nourrissaient lorsqu'ils y pensaient, et regardaient des films de Woody Allen version originale sous-titrés espagnol. « J'ai passé mon enfance entourée d'adultes. Je me suis mise à faire comme eux, pour leur signifier que moi aussi j'existais... Je suis une hyperactive à l'imagination débordante. L'écriture m'aide à canaliser mon énergie. D'autant que j'ai arrêté la boxe. Mais je me suis mise à la zumba, une danse électrobrésilienne. » le titre de son prochain livre ?
Nathalie Dupuis
Date de mise à jour : 21/10/2011
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On lit quoi? La rencontre de Doodoowa et de Jules en pleine capitale caniculaire (comme le dit si bien la jeune écrivain), la jeune fille a le physique d'une gamine et ne sait pas ce qu'elle désir vraiment si ce n'est revoir sa mère qui lui manque tant et le jeune homme a tout du mec paumé qui accumule les problèmes et les manque de bol.
Rencontre intéressante mais là encore l'héroïne n'est pas en adéquation avec l'âge qu'on lui a donné, c'est-à-dire seize ans. Je ne parle pas sur le plan physique (et oui ce genre de personne existe, je ne vise personne) mais sur le plan moral, elle m'a paru bien infantile.

C'est un drôle de roman que voilà, pas à cause de son histoire qui n'a plus rien à voir avec Pastel Fauve, ah cette fois il y a bien un plancher solide pour les chapitres, mais plutôt à cause des évènements qui s'y passent.
Les deux héros voyagent ensemble le temps d'un été, de Londres avec ses bars à la belle campagne paumée française le lecteur est emmené dans tellement d'univers différents que parfois il se demande si il s'agit bien de la même histoire qu'au début. Autant pour les décors que pour les personnages rencontrés, bon dieu c'est pas un roman c'est une série!
Mais malgré ces voyages dans les genres (car oui on passe bien d'un genre à l'autre) on reconnaît bien le style de Carmen Bramly: quelques petites phrases en anglais (oh si peu), des références musicales (oui oui, il y a bien un clin d'oeil pour son chanteur adoré, on se demande bien de qui il s'agit) et enfin des références littéraires un peu sanglantes (pour qui veux comprendre il faut lire).

Alors que dire sur Superfragilibus? Il y a encore des indécisions, pour ne pas dire fautes, notamment sur la personnalité des personnages: quand Doodoowa a l'air d'une ébauche, Jules lui semble être un vieillard en manque de raison de vivre, le dosage juste viendra vite. Mais il y a aussi de très bonnes surprises: l'écrivain a lâcher du leste, et a très bien écrit son deuxième roman sans bobo-attitude ni vision hautaine du monde. le réalisme a prit le dessus et on s'en réjouit. Pas encore un coup de coeur parce que je suis une grincheuse de première mais un bravo pour Carmen Bramly, et le troisième il sort quand?
Lien : http://histoire-de-pages.blo..
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Vidéo de Carmen Bramly
Myriam Thibault et Carmen Bramly n'ont pas encore 18 ans et sont chacunes les auteures de deux ouvrages de cette rentrée littéraire : "Paris je t'aime" et "Pastel Fauve". Deux auteures sont nées et ont déjà leur style
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