Tank Girl: Gold

Il était une fois une jolie gamine aux longs cheveux blonds comme les blés et bouclés...heu, comme des sortes de boucle un peu torsadées, voyez, secrètement amoureuse du petit prince des collines, et répondant au doux nom de Can...
Oups, la boulette.
Comment se fût-ce-t-il possible que je les confondasse ?

I reecommence.
J'adore jurer comme un charretier, la baston, me lier d'amitié avec des personnages aussi barrés que moi et collectionner les emmerdes comme certains les timbres ou les boutons d'acné, je suis, je suis...
Tank Girl !!
Pour vous servir, mais surtout vous divertir.

Inclassable, loufoque et totalement décalée, cette héroïne au ton acerbe et à l'esprit délicieusement rock'n Roll se damnerait pour incarner l'anti Nadine de R. L'étiquette, elle se torche avec.
Son créateur, Alan C. Martin, dans un réel esprit d'écoute bienveillante, y répondra favorablement en multipliant ici les historiettes hors norme sur fond de "comment claquer ma toute nouvelle fortune de la façon la plus déjantée qui soit, voire la plus conne".

Moult récits, sans véritable lien, entrecoupés de sublimes couvertures gentiment imaginées par des potos adeptes du crayon graphite, mine 2HB, l'objet livre est aussi beau que divertissant.

Vous kiffez l'atypique, le foufou, le décalé, vous adorerez Tank Girl sans son petit prince des collines. Il pouvait pas, il avait lancer de poney.

PS : à noter qu'aucun cheval nain n'a été maltraité durant cette critique.
Quelqu'un reprendra du rond de gîte?