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Trilogie Santiago Quiñones tome 2 sur 3
EAN : 9782253085959
224 pages
Le Livre de Poche (31/05/2017)
3.86/5   92 notes
Résumé :
Encore une mauvaise période pour Santiago Quiñones, flic à Santiago du Chili. Son partenaire Jiménez vient de mourir au cours d'une fusillade avec des narcotrafiquants. Pire encore, le défunt semble avoir été mêlé à des histoires peu claires, et il avait les Affaires internes sur le dos.
Par curiosité autant que par désœuvrement, Santiago commence à mener l'enquête, et il retrouve une jeune femme qu'il connaît bien, Yesenia. Tous deux ont grandi dans le même ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà un roman policier fort surprenant par l'écriture. Il se dégage le sentiment diffus d'une blessure profonde liée à l'enfance autour de l'absence d'un père et je n'ai pu m'empêcher de penser que l'auteur n'évoquait par celui du personnage central mais bien le sien, sans doute parce qu'il utilisait le mot "papa" quand il parlait du père, ça donnait une touche infantile et intime aux pensée de l'inspecteur. C'est ce qui m'a le plus frappé dans ce polar. L'intrigue est quant à elle bien ficelée. Un policier, Santiago Quiñones, se trouve pris dans un tourbillon dont il cherche à s'extraire, et pour cela il doit reconstituer un puzzle dont les fils semblent bien emmêlés. Alors que son collègue se fait tuer à ses côtés en mission pour arrêter des trafiquants de drogue, il rencontre peu de temps après une jeune fille, qu'il a connu enfant car elle habitait dans le même immeuble que lui. Yesenia va lui demander une aide bien singulière : tuer l'homme qui la violente depuis sa tendre enfance, depuis que sa mère s'est mise en ménage avec ce bourreau. Va-t-il accepter ? Entre temps, il examine le passé de son collègue et comprend qu'il menait une enquête clandestine contre des flics corrompus. Ainsi, entre deux rails de coke, une partie de jambes en l'air avec Angelica l'archiviste du commissariat (leur manière d'honorer la mémoire du défunt collègue) et la recherche du beau-père pédophile, Quiñones découvre un scandale qui pourrait éclabousser de nombreuses huiles de la ville, au péril de sa vie.
J'ai beaucoup apprécié ce roman qui parle de choses graves sans pour autant donner au lecteur la nausée grâce à l'écriture particulière de Boris Quercia, qui manie l'humour et donne aux personnages une petite lueur d'espoir pour continuer à avancer dans ce monde glauque.
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« Tant de chiens » commence quand le partenaire de Santiago meurt au milieu d'une opération contre les narcos. S'ensuit pour le flic une sale période, faite de rencontres improbables et de révélations sur son ancien collègue. Sans compter qu'il va vouloir mener sa propre enquête sur cette mort qui le touche de près.

Dans un Chili mal mené par la corruption et qui a du mal à sortir des années Pinochet, Boris Quercia nous propose un roman noir sans concession pour les représentants des institutions chiliennes qu'elles soient politiques, judiciaires ou policières.

Le personnage de Santiago est particulièrement bien campé. L'auteur réussi à le rendre profondément humain malgré ses failles.


J'ai eu un gros coup de coeur pour ce livre, j'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans un polar, la qualité d'écriture, l'intrigue bien menée avec un suspens savamment distillée, l'impression d'étouffer dans une atmosphère lourde et glauque, des personnages paumés et attachants.





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Voila un polar qui se singularise par son côté sombre.
Tant de chiens constitue la seconde enquête de l'inspecteur Santiago Quinones, consécutive aux "Rues de Santiago".
La noirceur du récit, conjuguée au style particulièrement vif de l'auteur, sans aucun temps morts donnent le rythme de ce roman noir sur fond de violence au sein du Chili, gangréné par les narcotrafiquants et les affaires peu claires de son défunt partenaire Jiménez.
Les blessures de l'enquêteur et les retrouvailles fortuites avec la Jeune Yesenia, qu'il a vu grandir dans son ancien quartier vont l'amener à commettre le pire...
S'il parait incontestable que Boris Quercia est doué de talent et s'avère être un auteur à suivre, je n'ai pas - à titre personnel - accroché à ce roman noir. Les codes y sont mais la violence de la société chilienne, le style employé par l'auteur m'ont au final plus dérangé que réellement emballé.
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Les prix littéraires valent ce qu'ils valent et sont souvent sujets à caution mais peuvent parfois s'avérer positivement surprenant surtout lorsque le Grand Prix de la Littérature Policière - Etrangère est décerné à Boris Quercia pour son roman, Tant de Chiens qui met en scène, pour la seconde fois, l'inspecteur Santiago Quiñones que l'on avait découvert dans Les Rues de Santiago, récit décoiffant s'il en est, vous arrachant les tripes avec le punch d'un texte mordant. Si le prix consacre l'auteur, il récompense également la maison d'éditions Asphalte qui met régulièrement en avant de véritables joyaux du roman noir, issus de la littérature hispanique.

Fusillade et chiens féroces. Les narcotrafiquants sont déchaînés et accueillent la police sous un déluge de feu. Chiens de l'enfer ! Il faut dire qu'il la sentait mal cette descente l'inspecteur Santiago Quiñones et il n'a pas été déçu car son partenaire Jiménez et tombé sous le feu. Chiens fidèles ! Une mort d'autant plus troublante que Santiago découvre que son collègue faisait l'objet d'une enquête auprès des affaires internes suite à la mise à jour d'obscurs réseaux pédophiles. Chiens de misère ! Clairement dépassé, Santiago Quiñones tente de démêler les tenants et aboutissants de cette affaire complexe et croise ainsi le chemin de Yesenia, une amie d'enfance qui a connu la douleur de la séquestration, du viol et de la prostitution forcée. Chiens battus ! Assoiffée de vengeance, la jeune femme demande à Santiago d'abattre son bourreau de beau-père. Chiens de miséricorde !

Pas de préambule avec Boris Quercia. Sur deux pages à peine, Tant de Chiens débute avec une scène de fusillade complètement barrée, dans un concentré de fureur et d'action, marque de fabrique de l'auteur qui ne s'embarrasse pas de longs descriptifs lénifiants pour installer son intrigue. Pourtant on ne saurait résumer ce roman brillant à un simple condensé d'actions et de rage car on perçoit tout au long du récit ce bel équilibre entre l'introspection d'un flic atypique et les actes qui le conduisent parfois, à son corps défendant, sur la voie obscure d'investigations bancales et maladroites. Santiago Quiñones est un flic qui sort complètement des schémas et des clichés. Il n'est ni le preux chevalier sauvant la veuve et l'orphelin, ni l'infâme flic complètement corrompu. Dans le contexte d'un pays gangrené par la corruption et la violence, il ne fait que survivre en tentant de louvoyer entre règlements et débrouillardise lui permettant de mener sa barque, sans se faire remarquer. Pourtant, il relève parfois la tête et s'immisce dans des affaires qui le dépasse rapidement et le conduise sur la voie des excès qu'il ne parvient pas à maîtriser à l'instar de sa consommation de cocaïne et de son penchant pour les femmes.

Ainsi pour résoudre cette sombre affaire de pédophilie, Santiago Quiñones devra s'adjoindre les compétences de son collègue mapuche prénommé Marcelo, qui se révélera être un partenaire salutaire pour le tirer des mauvaises situations dans lesquels il se fourre régulièrement et lui permettre d'avancer de manière significative dans ses investigations. Abandonné dans une caisse de pommes déposée à l'entrée d'un commissariat, Marcelo incarne toute la douleur de ces enfants délaissés et maltraités. Autres incarnations de cette jeunesse brisée, il y a Yesenia, amie d'enfance de Santiago, qui a subi les brimades abjectes d'un beau-père libidineux mais également Romina, toutes deux victimes des réseaux pédophiles que l'auteur évoque en filigrane tout au long d'une intrigue extrêmement âpre, cruelle et poignante.

Avec Tant de Chiens, on assiste également au lent délitement du couple que Santiago Quiñones formait avec Marina, belle infirmière sensuelle que l'on avait découverte dans Les Rues de Santiago. Désemparée, la jeune femme ne peut plus comprendre les tergiversations et les incartades d'un homme qui, constamment en proie au doute, refuse obstinément de s'engager dans une relation durable. Durant ces instants, Boris Quercia diffuse une atmosphère mélancolique qui déteint sur l'ensemble d'un récit qui oscille entre la férocité des scènes d'actions, la sensualité des relations amoureuses et la nostalgie des souvenirs d'enfance. Et puis, il y a également en toile de fond le décor trépident de cette capital chilienne que l'on découvre presque fortuitement par l'entremise de scènes de rues dans lesquelles notre inspecteur tourmenté déambule, en quête d'oubli et de vérité.

Roman fulgurant Tant de Chiens est une alliance amère de noirceur, adoucie par la sensibilité et la pertinence de personnages remarquables que l'auteur plonge dans l'abîme d'une intrigue puissante et nerveuse.



Boris Quercia : Tant de Chiens (Perro Muerto). Editions Asphalte 2015. Traduit de l'espagnol (Chili) par Isabel Siklodi.

A lire en écoutant : Matador de Los Fabulosos Cadillacs. Album : Obras Cumbres. Sony Music Entertainement (Argentina) SA 1998.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Valparaiso, Santiago, des lieux évocateurs, le décor de ce polar du Chili, où on voit surtout l'envers du décor…

Un policer tué dans une fusillade. Des funérailles, une liaison avec celle qui fut la maîtresse de son ami. le héros se retrouve sans le vouloir au coeur d'une sombre histoire qu'on découvrira peu à peu.

Un policier séduisant par son esprit de justice, mais moins sympathique par ses moeurs douteuses, des crimes tout à fait horribles dans une société qui parfois ferme les yeux sur les fautes des puissants.

Un petit polar du sud de l'Amérique pour voyager vers le sud, pour changer des polars nordiques…
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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
C'est bizarre comme les gens ont confiance en moi et me racontent leurs histoires, c'est peut-être parce que je ne parle pas beaucoup. Je ne coupe pas la parole, ni de mon collègue abandonné au milieu de la neige, ni de Yesenia otage de son beau-père. L'idée me vient que ces enfants et moi, qui pleurais mon papa en silence, nous sommes devenus les adultes d'aujourd'hui. Tellement de blessures. Quelques-unes qui ont guéri, d'autres qui n'ont jamais cicatrisé. Je jette le mégot dans les toilettes. Il s'en va, comme l'amour. Il s'en va comme ces papas qui sont comme les cigarettes, quelques taffes et après on ne les revoit jamais plus.
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Quand j’ai ouvert les yeux, j’ai cru un instant que j’avais douze ans et que j’étais dans un meublé à Valparaíso avec mon papa. Je me réveillais toujours désorienté, jusqu’à ce que je tourne la tête et que je le voie assis avec son journal, mon petit-déjeuner m’attendant, servi sur une petite table.
Mon vieux était un tendre, sous ses dehors rugueux. De nos jours, tout le monde se marche sur les pieds pour tout et n’importe quoi. Être bien élevé, se conduire en gentleman est déjà une preuve d’amour.
Quand je me réveillais, il pliait son journal et branchait la bouilloire pour me préparer un thé au lait. J’aimais bien ces petits-déjeuners, même si on ne parlait pas beaucoup et s’il reprenait son journal dès que je commençais à manger. Il y avait toujours du pain, du beurre et de la confiture de mûres, dont il vidait le sachet directement sur le pain. Des fois, une mûre trop grosse ne passait pas et l’ouverture se bouchait. Il pressait alors un peu plus, très calmement, sans jamais faire dégouliner la confiture sur la table. Puis il repliait l’ouverture et le fermait avec une pince à linge. Je n’ai jamais pris un aussi bon petit-déjeuner.
Mais cette fois, quand je tourne la tête, je me rends compte que je suis dans une chambre d’hôpital. En tout cas, je suis vivant, ou ça y ressemble. On se sait pas comment c’est, finalement, de l’autre côté, peut-être que c’est comme un hôpital.
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JIMÉNEZ est mort avant d’arriver à l’hôpital. Un projectile est entré par l’aisselle, là où le gilet pare-balles ne le protégeait pas, lui a perforé une artère et lui a traversé les poumons.

Pendant la messe, je vois de loin sa veuve. Elle est très jeune, au moins dix ans de moins que lui. Elle a l’air d’une provinciale, toute simple. Elle a pris tellement de calmants qu’elle ressemble à un zombie. Une gamine de deux ans s’accroche à ses jupes sans rien comprendre.

Les enterrements, c’est pas mon truc.

Je continue à regarder le cercueil, m’attendant à tout moment à voir Jiménez se lever et nous dire que c’était une blague. Il avait son sens de l’humour, mon collègue, il m’a fait le coup une fois à la morgue. Il s’était couché sur une des civières, recouvert d’un drap, vous imaginez la suite… Mais de cette farce-là, il n’en sortira pas. C’est la blague finale, le clou du spectacle, et ce n’est pas drôle.

Je ne supporte plus la messe, ni de ne pas pouvoir fumer.

À mi-chemin de la sortie, je sens que quelqu’un m’emboîte le pas. Il est tout près, derrière moi, et bien qu’un titillement paranoïaque s’empare de moi, je ne me retourne pas.

Une fois dehors, mon poursuivant me rejoint. C’est un grand type chauve, un peu voûté, comme souvent chez les gens grands au Chili. C’est un pays qui punit ceux qui dépassent la moyenne, les grands essayent de passer inaperçus et les très grands, comme ce type, se voûtent pour entrer dans le rang.

Il m’appelle par mon nom, me tend la main et me donne une vigoureuse accolade.

« Toutes mes condoléances.

– Merci », je lui dis sans avoir la moindre envie de savoir qui il est. Je cherche mes cigarettes et lui en offre une. Il ne fume pas, c’est ce genre-là.

Les allumettes, je ne les trouve pas. Je farfouille dans mes poches comme si elles allaient finir par apparaître à force de chercher. Lui, pendant ce temps, me regarde avec commisération, ou intérêt, ou les deux à la fois. Son attitude commence à m’irriter.

« Moi non plus, je n’aime pas les messes », il dit, comme s’il cherchait à créer une complicité. Je ne relève pas et hausse les épaules. « Je m’appelle Ricardo Arenas, de la Nouvelle Lumière. »

Je comprends maintenant, Jiménez en parlait tout le temps et voulait m’inviter à ses réunions hebdomadaires. Des conférences et des trucs comme ça, philosophie, sagesse chinoise. Je ne sais pas trop. Moi, je suis un type plus terre à terre. Moins compliqué. Jiménez, par contre, avait toujours de nouvelles idées, qu’il tournait et retournait dans sa tête.
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En fait, ce qui nous préoccupe vraiment, c'est d'arriver à la fin du mois, en vie d'une part, avec un peu d'argent de côté si possible d'autre part. Car être vivant sans un rond, ce n'est pas être vivant.
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C'est curieux comme l'homme est le seul être de la création à parler tout le temps de lui. Il ne lui suffit pas d'exister, comme n'importe quel animal. Peut-être que ce qui nous rend un peu cinglés, c'est le fait d'essayer de toujours tout expliquer.
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Ne fais confiance à personne de Paul Cleave et Fabrice Pointeau aux éditions Sonatine https://www.lagriffenoire.com/90266-romans-ne-fais-confiance-a-personne.html
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