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Rebecka Martinsson tome 4 sur 6
EAN : 9782226323996
336 pages
Albin Michel (31/08/2016)
3.75/5   332 notes
Résumé :
Au nord de la Suède, à la fonte des glaces, le cadavre d’une jeune fille remonte à la surface du lac de Vittangijärvi. Est-ce son fantôme qui trouble les nuits de la procureure Rebecka Martinsson ? Alors que l’enquête réveille d’anciennes rumeurs sur la mystérieuse disparition en 1943 d’un avion allemand dans la région de Kiruna, un tueur rôde, prêt à tout pour que la vérité reste enterrée sous un demi-siècle de neige…
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Critiques, Analyses et Avis (81) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 332 notes
Quatrième roman de la saga Rebecka Martinsson.


Wilma, une jeune femme et son petit ami partent faire une plongée d'exploration dans un lac de Suède. Cette expédition dans le passé ne semble pas du goût de tous et nos deux plongeurs sont assassinés. le corps de Wilma est retrouvé à la fonte des neiges. Seulement, les indices laissés sur place troublent les autorités. Ajouté à cela, l'esprit de la morte semble rôder et pousse Rebecka Martinsson, la procureure générale à pousser plus loin l'enquête. Les constatations du légiste révèlent en effet qu'il y a eu meurtre.... reste à comprendre ce qui a pu se passer et pourquoi...

Quand le passé refait surface et que L Histoire avec un grand H peut révéler des choses troublantes, il faut réfléchir à deux fois avant de se lancer. Rebecka le découvrira à ses dépens... et à ses risques et périls.



Asa Larsson a cette capacité à faire de ses défauts des points forts. Je regrettai dans les précédents livres sa touche "mystique" où les morts intervenaient. C'était timide, cela n'apportait pas grand-chose au récit puisque l'auteur ne jouait pas avec pour apporter un élément spécifique au texte. Cette fois-ci, je n'ai pas été déçue. La touche mystique est bien présente, et ce dès le départ avec la jeune Wilma relatant sa mort dans le prologue. le roman est à plusieurs reprises émaillé de l'intervention de la jeune fille faisant le lien entre les différents protagonistes et nous offrant une vue en hauteur et distante de ce qui se passe pendant ce temps ailleurs dans le récit. Cet effet littéraire de l'esprit apporte au récit une touche poétique...


Tant que dure ta colère est d'un point de vue policier sans surprise. Nous découvrons certes rapidement les coupables... mais en ce qui concerne les raisons, c'est plus vague. le lecteur est par contre happé par ce mystère et par ce que tente par-dessus tout de cacher une famille de la région. Nous comprenons rapidement que c'est lié à L Histoire avec un grand H. Un retour dans le passé avec un autre point de vue concernant la Seconde Guerre mondiale : ici, nous découvrons ce qui se passait sur le territoire suédois lors du conflit.


Autre point fort, les personnages. Entre Tore la grande brute, Hjalmar le gros nounours passionné de mathématique, mais complètement sous la houlette de son frère nous avons de quoi nous satisfaire. de plus, Asa Larsson semble décider à compliquer la vie sentimentale de notre Rebecka avec un Mans désirant la voir tout quitter pour le rejoindre à Stockholm... et Krister, le maître chien au visage brûlé.... 😊


L'enquête policière est sans grande révélation, mais l'auteur possède un style indéniable pour capter l'attention du lecteur. J'attends avec impatience la sortie du prochain.
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Une rencontre de hasard....D'ailleurs deux enquêtes ont précédé ce livre, et je l'ignorais, comme l'auteure suédoise, que je ne connaissais pas.

Ce qui m'a plu, d'emblée, c'est l'écriture. J'ai été impressionnée par les superbes descriptions des paysages de neige, de glace, de cette région du Nord de la Suède ,où l'action se situe. Il y a une ambiance un peu mystérieuse, confortée par un élément original du livre, qui pourrait agacer ou dérouter, ce qui n'a pas été le cas pour moi: le fantôme d'une morte s'exprime, et " accompagne" certains des personnages.

L'enquête avance lentement, un peu engourdie par le froid encore là en ce début de printemps suédois, et il faut reconnaître qu'elle ne se révèle pas des plus palpitantes. Non, l'intérêt du livre est plus dans le style, comme je l'ai déjà dit, et surtout dans l'analyse des différentes personnalités qui nous sont présentées, des femmes surtout, la procureure, Rebecca, la chef policière, Anna-Maria. J'ai trouvé passionnant de découvrir leur tempérament, leurs pensées, la complexité de leurs histoires personnelles.

Deux jeunes, présentés au début, décident de faire un trou dans la glace d'un lac, pour plonger à la découverte d'un avion datant de la seconde guerre mondiale. Mais on ne veut pas qu'ils remontent à la surface et dévoilent des secrètes bien gardés...

Un des corps étant retrouvé, commence une enquête, compliquée par le fait que certains événements sont à exhumer du passé, et que peu de témoins vivent encore.

Même si j'ai plutôt apprécié ce roman , me donnera-t-il envie de lire d'autres tomes mettant en jeu la procureure, Rebecca? Pas sûr, car l'aspect" mou" de l'intrigue policière, le manque de dynamisme dans l'enchaînement des événements sont pour moi des éléments assez négatifs et j'ai cru comprendre que le côté mystique est perçu comme superflu dans les autres livres.

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De toute évidence, Wilma et Simon ne sont pas allés plonger dans le bon lac ; la mort les y attendait. Quand on retrouvera le corps de Wilma, à la fonte des glaces, la substitut du procureur, Rebecka Martinsson, a l'intuition qu'il s'agit d'un assassinat, ce que confirmera le légiste : l'eau contenue dans les poumons de la jeune femme ne provient pas de la rivière où on l'a retrouvée... Commence alors une enquête que deux villageois, les frères Hjalmar et Tore Krekula, cousins éloignés de Wilma, semblent vouloir ralentir le plus possible. Auraient-ils à cacher plus que leurs petits trafics habituels ?

Dans cette quatrième enquête de la perspicace Rebecka Martinsson, la magistrate semble avoir retrouvé, dans son village natal, un semblant d'équilibre personnel... Et pourtant, que l'ambiance est lourde et glauque ! Les villageois semblent plus ou moins terrorisés par les frères Krekula, dont la famille a quelques vieux secrets à cacher, et ne voient donc pas d'un très bon oeil les enquêteurs faire leur travail. Dans cette région nord de la Suède, la blancheur de la neige ne parvient pas à effacer la noirceur des âmes et les taches de sang.
Mais la magie fonctionne : on retrouve avec plaisir les principaux personnages ; on apprécie la lenteur des habitants, qui vivent au rythme de la saison ; on a envie de se lancer dans des courses en forêt, dans l'hiver finissant...
L'intrigue n'est pas particulièrement riches et ne regorgent pas de rebondissements, mais les partis pris de la narration, qui font alterner les angles de vue, y compris celui du fantôme de la morte, entretiennent l'intérêt de lecture. Et comme c'est bien écrit, et bien traduit, on a envie d'aller vite au bout.
Un bon polar suédois, bien noir !
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Une nouvelle enquête de Rebecka Martinsson, l'avocate fiscaliste qui va travailler ici avec la procureure Anna-Maria Mella et l'inspecteur Sven-Erik Stålnacke.
Au nord de la Suède, dans la région de Kiruna, à la fonte des glaces, le cadavre d une jeune fille remonte à la surface du lac de Vittangijärvi.
Il s'avère que ce meurtre ainsi que la disparition de Simon, le camarade de la victime Wilma, pourrait être liée à la disparition, en 1943, d'un avion allemand.
La procureure va être assaillie de rêves étranges avec une silhouette accusatrice.
Les rumeurs vont bon train, notamment sur la famille Krekula qui a fait fortune dans le transport, avec des activités pas toujours "très claires".
La mère des frères Krekula a pour soeur l'arrière-grand-mère de la victime, ce qui ne va pas faciliter les choses.
Difficile de faire parler la population locale, une sorte d'omerta leur lie la langue. Beaucoup de locaux préfèrent ne pas évoquer cette période sombre de l'histoire du pays.
En effet le gouvernement suédois de l'époque a eu un rôle plutôt ambigu: les chemins de fer de la région de Luleå, dans le nord du pays, ont transporté davantage que des soldats en permission et ont transporté des ravitaillements pour le front allemand de l'Est. Il y a eu des navettes de véhicules suédois entre le Norrbotten et le front.
Je n'en dis pas plus. Les passages historiques sont bien rendus et montrent que l'auteure s'est extrêmement bien documentée sur cette période de l'Histoire.
J'ai regretté le rythme parfois un peu lent. En revanche la psychologie des personnages est bien rendue et le fait de faire parler "la morte" qui commente les faits depuis là-haut....m'a semblé intéressant et a mis du piment dans le récit.
Un bon moment de lecture pour les amateurs et amatrices de littérature policière nordique, dont je fais partie...
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Elle a beau être déclarée "Reine du thriller psychologique", je ne suis toujours pas convaincu par son écriture. Toute cette histoire m'apparaît touffue, brouillonne, encombrée et si peu crédible.
J'avoue avoir eu quelques peines à accepter ce "subterfuge d'auteur" qui consiste à mettre, à côté du lecteur, un narrateur mort mais omniprésent. Ce dernier ayant pour seule fonction de penser tout haut les actions et conditions du déroulement de l'histoire... ce qui laisse croire au lecteur qu'il a tout compris, tout seul comme un grand!
Je ne suis pas rentré dans ce jeu là. Et donc, pour moi, le pouvoir de la prêtresse du thriller psychologique est tout, sauf une évidence!
Déçu. Et, cette fois, décidé à ne pas donner à Asa Larsson une troisième chance de me séduire. Il y a déjà eu trop de temps versé dans le premier ouvrage lu. Tant que durera ma colère pour avoir eu l'impression de perdre mon temps en ouvrant un deuxième opus de cette autrice, je laisserai à d'autres le choix d'apprécier et aimer cette plume.
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critiques presse (1)
Lexpress
18 octobre 2016
Avec ce récit, ode aux enchantements d'un hiver sans fin, hymne aux solitaires et requiem tourmenté, Asa Larsson captive.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Il se couche sur le côté. Ça goutte du toit de l’abri.
Une phrase lui revient. « Le souffle en moi s’éteint, mon cœur au fond de moi s’épouvante. » D’où vient-elle ? L’a-t-il lue dans la Bible qui est dans son chalet de Saarisuanto ?
Pourquoi ressasser ce qui a été ? Quand son père l’a enfoncé dans le trou de glace. Un demi-siècle a passé, pourtant. Il n’y pense jamais, d’habitude, pourquoi maintenant ?
Ses yeux se ferment. La neige lasse du printemps soupire dans la forêt. Le soleil brûle. Il s’endort au chaud dans l’abri.
Il est réveillé par une présence. Ouvre les yeux et ne voit d’abord qu’une ombre devant le soleil. Hirsute et noire.
Son esprit s’éclaircit aussitôt. Un ours.
Il se dresse devant lui sur ses pattes arrière. Il distingue à présent davantage que la silhouette. Le nez, le pelage. Les pattes et les griffes. Trois secondes, il reste immobile à le regarder droit dans les yeux.
C’est cuit, pense Hjalmar.
Encore trois secondes. Et pendant ces trois secondes, un calme absolu se fait en lui.
Ce qui doit arriver arrivera, pense Hjalmar de sa propre mort.
Dieu regarde Hjalmar à travers l’œil de l’ours.
Puis l’ours se retourne, retombe à quatre pattes et s’en va lourdement.
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Je me souviens comment nous sommes morts. Je me souviens et je sais. C’est ainsi désormais : je sais certaines choses même si je n’y étais pas. Mais je ne sais pas tout, loin de là. Il n’y a pas de règles. Les gens, par exemple : parfois ce sont des pièces ouvertes où je peux entrer. Parfois ils sont fermés. Le temps n’existe pas. Il est comme balayé.
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La fortune militaire a tourné pour l'Allemagne. Tout est différent maintenant. La Suède accueille de plus en plus de Juifs. L'hostilité contre les convois ferroviaires allemands a grandi dans l'opinion au cours du printemps et de l'été.
L'écrivain Vilhelm Moberg a écrit dans les journaux que les trains de permissionnaires ne transportaient pas à travers la Suède que des soldats allemands désarmés, mais aussi des soldats munis de baïonettes et de pistolets.
Fin juillet, le gouvernement suédois a résilié le contrat de transit passé avec l'Allemagne, et les Chemins de Fer vont bientôt cesser le transport de militaires.
Les gens ont commencé à haïr Hitler.
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Le cœur de Hjalmar bat. C'est le battement de la vie. C'est le bout des doigts du chaman sur la peau du tambour. C'est la pluie sur le toit de tôle de son chalet de Saarisuanto, un soir d'automne quand il est au lit et que le feu crépite dans la cheminée.
Son sang coule dans ses artères. C'est l'eau de fonte qui se détache de la glace au printemps, qui coule sous la neige, qui grimpe au cœur des arbres, qui se précipite des falaises.
Son esprit entre et sort de ses poumons. C'est le vent qui porte le corbeau dans ses jeux, qui fouette la neige en vifs tourbillons dans la montagne, qui ride doucement le lac le soir puis s'apaise et le laisse retrouver son calme lisse de miroir.
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Le coeur de Hjalmar bat. C'est le battement de la vie. C'est le bout des doigts du chaman sur la peau du tambour. C'est la pluie sur le toit de tôle de son chalet de Saarisuanto, un soir d'automne quand on est au lit et que le feu crépite dans la cheminée.
Son sang coule dans ses artères. C'est l'eau de fonte qui se détache de la glace au printemps, qui coule sous la neige, qui grimpe au coeur des arbres, qui se précipite des falaises.
Son esprit entre et sort de ses poumons. C'est le vent qui porte le corbeau dans ses jeux, qui fouette la neige en vifs tourbillons dans la montagne, qui ride doucement le lac le soir puis s'apaise et le laisse retrouver son calme lisse de miroir.
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