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EAN : 9782917645000
Editions Raison et Passions (01/04/2008)
4.44/5   8 notes
Résumé :
Gérard a vingt ans quand il se retrouve coincé dans une embuscade à Djeurf, dans le canton de Tebessa, en AFN, ce 5 avril 1956.

« Je vois Lendroit pas loin, il ne tire pas comme à l’exercice, lui qui se vante d’être le meilleur tireur de la compagnie, il est moins fier d’un coup, il décharge aussi vite qu’il a chargé, l’épaule doit en prendre un sacré coup. Si Fontaine n’était pas si occupé, il lui sortirait son fameux mot : «Tirez comme si votre vie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un court roman pendant lequel le temps s'arrête. Gérard n'est plus sous les balles des "Feds" mais chez lui, à Lyon, entouré de ses amis, de sa famille et de sa presque fiancée.

Une courte lecture sur le temps qui passe, la mémoire et la guerre.

Un roman très différent de "La partie de cache-cache", l'auteur sait se renouveler, ce que j'apprécie.

L'image que je retiendrai :

Celle des joueurs de boules qui ne sont pas du quartier, mais que tout le monde accepte, finalement.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Décidemment ce Laurent Cachard a bien du talent.
Une histoire chargée d'émotion servie par une plume juste, sincère et profonde.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Voilà, Je l'ai trouvé, le point sur lequel je dois concentrer mon attention avant de partir. (...)

Ce cèdre-là, il les domine d'une tête, les autres arbres : dans l'ensemble, vu de loin, on aurait pu croire qu'il veillait sur eux. Un arbre, pour survivre, il faut qu'il sorte de l'ombre des autres, qu'il aille chercher l'oxygène, qu'il fasse passer ses branches par-dessus. Qu'elles puissent garder l'équilibre et qu'elles ressemblent à des plateaux superposés, bien ordonnés. C'est vrai que le libani, c'est l'harmonie par rapport à l'Atlas, à ses branches qui ressemblent à celles de n'importe quel conifère, aux sapins que les enfants dessinent. (...)

Mon arbre à moi, je pars avec lui et j'en suis fier, c'est le signe que j'attendais. C'est son ombre qui grandit sur cette dernière scène, c'est pas une ombre obscure, c'est comme quand on prend le temps d'attendre que le soleil tombe sur une place, de voir l'ombre qui grandit, qui s'empare de l'endroit... C'est bien ce qui est marqué chez Beurrier, qu'on ne peut pas comprendre ce qu'est la vie tant qu"on s'est pas mesuré à çà, semer quelque chose qui nous dépassera. En temps, en taille. (...) L'arbre qu"on plante, c'est le temps qu'on accepte et qu'on regarde d'un autre oeil, c'est comme un relais, on lui transmet le flambeau, peut-être parce qu'on sait qu'on peut davantage croire aux arbres qu'aux hommes...
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Il s'appelait Claude Bastion, dix minutes plus tôt, il m'avait demandé une cigarette, je lui avais donnée. Ce gars-là n'ouvrait la bouche que pour dire l'essentiel. Il était plutôt bourru. Jamais on ne l'avait vu la ramener dans la compagnie, il n'était ni boute-en-train, ni souffre douleur ; personne d'ailleurs n'avait jamais éprouvé l'envie de le mettre en boîte, ou d'en savoir plus sur sa vie.
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