Le livre tient ses promesses. On est emporté par l'histoire, les personnages sont bien dessinés et complexes. L'époque est bien décrite et les clichés sont évités. Les sujets abordés sont sensibles et on pourrait avoir peur de s'y frotter, mais
Blauner s'en tire admirablement.
La presse et la télévision en prennent en grande partie pour leur grade, que ce soit dans leur propension à encenser ou à détruire. Tout en étant décrite de façon assez crue, la jeunesse est aussi abordée avec beaucoup de tendresse et de conscience des difficultés auxquelles elle est confrontée.
Alors bien sûr, le style n'est pas révolutionnaire ni original. On s'approche plutôt d'une efficacité à la
Stephen King, ce qui est quand même un compliment.