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Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg tome 8 sur 10
EAN : 9782081360440
497 pages
Flammarion (04/03/2015)
  Existe en édition audio
4.01/5   3274 notes
Résumé :
" Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur la table, s’inclinant dans son fauteuil. Il avait à peine fermé l’oeil cette nuit, une de ses soeurs ayant contracté une pneumonie, dieu sait comment.
– La femme du 33 bis? demanda t-il. Veines ouvertes dans la baignoire ? Pourquoi tu m’emmerdes avec ça à 9 heures du matin, Bourlin ? D’après les rapports internes il s’agit d’un suicide avéré. Tu as des doutes ?
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Critiques, Analyses et Avis (420) Voir plus Ajouter une critique
4,01

sur 3274 notes
Ce que j'aime, chez Vargas, c'est sa façon de tourner en rond, lentement, nonchalamment, par cercles concentriques, comme on griffonne sur un carnet de croquis.

Petit à petit, les cercles se détachent, se distinguent, on continue à tournoyer, mais c'est comme un ciel plein de planètes qui virevoltent chacune sur leur erre: cette fois, il y a des galaxies partout, on est perdus...Puis, insensiblement, les cercles se recoupent, se resserrent, et on touche le centre, le point névralgique. On y est. Enfin. Et c'est la fin, ou presque. On ne l'a pas sentie venir.

Vargas c'est Adamsberg, qui dessine, pour démêler son écheveau d'algues emmêlées. C'est Adamsberg qui gratte le papier de son crayon HB, et qui gratte son idée- pas- finie -qui- le -démange. Et qui arrache les grattons des gratterons accrochés à ses bords de pantalons...

Vargas, c'est Retancourt, la mère qui protège des brumes, la géante qui enlève et soulève... Chez Vargas , les humbles, comme Céleste, les tendres, comme Estalère, comme Amédée, les bêtes comme Marc sont toujours à l'abri d'une épaule, d'une cabane, d'une divinité tutélaire...

Vargas, c'est Danglard, le lettré, l'ésotérique, le fou d'histoire. Dans chacun de ses livres, elle nous ouvre une porte sur un pan inconnu ou méconnu d'histoire, de mythologie, de géographie.Ici, deux: la Terreur et l'Incorruptible, L'Islande et ses afturgangas...

Vargas c'est un monde, ou plutôt un microcosme: celui d'un commissariat où même les brutes sont sympathiques, où les idiots sont gentils, où les intellectuels sont fragiles, les chefs pleins de doutes.

On est heureux de les retrouver,tous, ses personnages familiers, et de plonger à leur suite dans une intrigue jamais banale -même si trame est celle des dix petits nègres, si l'on veut simplifier-

La subtilité des méthodes intuitives d'Adamsberg, l'érudition solide et jamais gratuite de l'intrigue fait que nous nous remettons avec bonheur entre ses pages, comme on se mettrait entre les mains d'un fabuleux acupuncteur, d'un chiropracteur de génie, d'un chiromancien bienveillant parfois...

Je ne vous raconterai pas l'histoire...Laissez-vous voyager, de planète en planète, d'ébauche en esquisse, de la Montagne à la Plaine, du Creux à l'île tiède...et relevez patiemment les signes dont Vargas émaille son récit...Cherchez, grattez là où une petite idée a commencé à faire son chemin, creusez, creusez... patient travail.... comme les fourmis de Céleste, ne lâchez pas la piste...
Commenter  J’apprécie          20116
Mais quel plaisir de lire à nouveau Fred Vargas ! Encore un roman de « la reine du rompol » qu'on ne lâche pas.
Et pourtant une fois de plus si l'on énonce les éléments apparemment saugrenus et disparates de l'histoire il est plus sûr de faire fuir les lecteurs que de les intéresser, jugez plutôt : une société secrète de Robespierristes costumés et grimés qui rejouent des moments de la Révolution française à Paris, une île sauvage d'Islande hantée par un démon et envahie de brumes maléfiques, une auberge aux tenanciers énigmatiques au fin fond de la vallée de Chevreuse où déambule un sanglier prénommé Marc, des meurtres anciens et des plus récents maquillés en suicides … d'emblée les ingrédients de cette nouvelle enquête semblent totalement loufoques et peu crédibles. C'est sans compter sur le talent hors pair de l'autrice, son imagination et son érudition. Avec son art incontestable de la narration, son humour, sa capacité à planter une ambiance mystérieuse, à livrer de savoureux dialogues, encore une fois elle parvient à construire une enquête originale et captivante en bonne spécialiste des intrigues ramifiées sans liens apparents qui finissent par faire corps et sens.
Quelle joie de retrouver le commissaire Adamsberg ses rêverie, son infaillible intuition, ses dessins supports de réflexion, ses phrases et raisonnements énigmatiques, ses pensées confuses, qui a un don pour sympathiser avec les gens de contrées particulières et de se fondre habilement dans le milieu.
Des meurtres ont eu lieu en France et sur chaque scène de crime on retrouve un mystérieux signe représentant une guillotine. le lien est vite établi avec l'association de Robespierristes spécialisée dans l'étude des textes de Robespierre qu'ils théâtralisent. Y siègent entre autres des descendants de guillotinés mais aussi de guillotineurs. Les enquêteurs s'y infiltreront et participeront à ce
simulacres par stratégie. Ces meurtres s'avéreront liés à un étrange séjour d'un groupe en Islande où des assassinats furent perpétrés des années auparavant. Nombreux sont les suspects mais le vrai coupable est indécelable. L'enquête patauge et prend la forme d'une « énorme pelote d'algues desséchées » menant notre cher commissaire sur une île islandaise où un esprit démoniaque « l'afturganga » oeuvre dans une brume mortifère envahissant à grande vitesse le territoire dans un climat quasi irréel. Il suffira d'un bruit de canne frappant le sol pour que tout à coup « l'infernale entrelacs d'algues »« remonte d'un bloc en eau claire » éclairant Adamsberg sur la vérité et qu'enfin les brumes islandaises se dissipent en même temps que son brouillard cérébral.
Savant mélange d'Histoire, d'intrigues imbriquées entre présent et passé mais aussi de poésie, le rompol de Fred Vargas nous offre un univers que personnellement j'adore.
Un roman atypique brillamment construit comme toujours.
A lire au coin du feu si possible.
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Un acte manqué qui réussi……et c'est encore le surréalisme quotidien qui frappe à la porte du poste de Police où officie le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg.

Mais les lecteurs de Vargas le savent parfaitement bien: une enquête du commissaire, que l'on surnomme le pelleteur de nuage, n'est jamais banale, jugé plutôt : pas un mais deux ou trois secrets de famille, des paternité et maternité défaillantes, un trekking en Islande qui tourne mal, un haras et des étalons hors de prix aux portes de Paris, Robespierre, à la tribune de l'assemblée, éructant et dynamisant des révolutionnaires en habits, un sanglier domestique, un traducteur islandais au langage peu soutenuet un psychiatre qui juge complexe la gestion du commissariat.

Bon dieu, quel plaisir énorme de retrouver Adamsberg et sa joyeuse bande de flics iconoclastes!!.

Rafraichissons-nous la mémoire, il y a Danglard papa poule hypermnésique porté sur la dive bouteille, Rétancourt géante rassurante qui vaut cinq agents de sécurité, Veyrenc versificateur compulsif à la chevelure flamboyante, Vaisenet ichtyologue et ornithologue, Mercadet l'hypersomniaque, Mordent le spécialiste en contes de fées et Noël le flic con, il en faut un, dans un commissariat pas plus, tous ont leur importance et une partition à jouer.

« Les temps glaciaires » se savoure,entre polar historique,drame psychologique et conte fantastique, Fred Vargas maintient formidablement cet équilibre sans oublier de bonnes tranches de rigolade : ce qu'il advient des lascars qui prennent Rétencourt pour une femme désirable est assez croquignolet. La romancière se paie même le luxe d'envoyer Adamsberg sur les terres d'Erlendur Sveinsson.
« de l'audace, toujours de l'audace » aurait dit Danton et Fred Vargas c'est sûr n'en manque pas. Vargas rencontre Indridason le lecteur est comblé!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dès les premières lignes, on est rassuré, ils sont là : Adamsberg, Danglard, Retancourt et les autres, l'auteur n'a pas changé une équipe qui gagne. Pas d'angoisse, pas de doute, le plaisir sera au rendez-vous, et c'est parti pour une nouvelle aventure.

Aux grincheux qui toisent avec mépris la littérature de genre, et fustigent la construction en intrigues parallèles dont on sait qu'elles vont converger, si ce n'est pas nouveau, c'est plaisant (quand on aime les litchees, on n'arrête pas d'en manger parce qu'on en connait déjà le gout , au contraire!). Et dans le cas présent, on est fort curieux de savoir comment vont s'articuler un voyage en Islande qui a mal tourné et une société secrète qui voue un culte à Robespierre!

La noirceur des affaires m'empêche pas l'humour (l'intervention des secours sur le dénommé Marc est un régal).
Le récit est ponctué d'anecdotes historiques bien intégrées (pas d'effet de copié-collé comme on en lit quelquefois au risque de passer en diagonale sur l'énoncé : non, ici cela apporte un plus à l'intrigue) et cependant très instructives pour qui n'a pas eu de compo d'histoire depuis…..longtemps

Enfin on retrouve ce flirt subtil avec le fantastique, en équilibre sur une lisière ambiguë, bien caractéristique des polars vargassiens.

Un seul regret : il est fini et on devra attendre quelque temps avant de retrouver avec plaisir nos compagnons de lecture

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Celeste est une vieille dame, elle a décidé de vivre seule dans une petite cabane, en pleine forêt. Pourtant, c'est elle qui régit la propriété de la famille Masfauré. Mais, heureusement, Marc veille sur elle, ainsi, lorsqu'elle lui demande d'aller chercher le fils de la famille, il n'hésite pas, fonce et le déniche dans une auberge en train de diner avec le capitaine Adamsberg et son équipe, mais Marc ne peut franchir la porte, il n'a pas de mains, c'est un sanglier! En pressant son groin contre la fenêtre, il finit par attirer l'attention et tous les convives se mettent à courrir derrière lui pour rejoindre Celeste.

Bienvenue, mesdames et messieurs, dans l'univers de Fred Vargas. Vous découvrirez, en outre, une pierre qui chauffe en Islande, ce qu'est " une sorcière qui compte", une association mystérieuse qui rejoue, en costume d'époque, la dernière année de la vie de Robespierre mais surtout, vous saurez, dans le village des Masfauré si les corvidés qui y logent sont des choucas mantelés ou des corbeaux freux.

Voyage en Absurdie, me direz vous?
Oui, un peu et aussi voyage onirique, voyage en Islande, voyage historique.
Tout cela se mélange dans un vrai polar avec des meurtres, une enquête
et plusieurs énigmes à résoudre.

Coktail donc, mais pas explosif, plutôt une mixture qui vous égare de la réalité et vous envoie vers des cieux embrumés où vous retrouverez le "pelleteux des nuages", le capitaine Adamsberg, et toute son équipe.

Cartésien pur et dur, adeptes de perpendiculaires et des angles droits,
passez votre chemin. " Temps Glaciaires" est une vraie "critique de la raison pure"

Kant à moi, j'ai beaucoup aimé mais ce n'est que mon humble avis.
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critiques presse (8)
Bibliobs
23 avril 2015
A partir de là, Fred Vargas déroule une intrigue qui envoûte, déroute, et comme à l’accoutumée relâche son lecteur à l’issue de 500 pages qu’il n’a pas vues se tourner.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Chatelaine
03 avril 2015
On a aimé pour l’univers et le ton uniques de Fred Vargas. Pour sa facilité à créer des ambiances si réalistes qu’on a l’impression d’y être.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
LaPresse
30 mars 2015
Dans celui-ci comme dans bien d'autres, Adamsberg lance parfois les mots: «Je reviens». Il est bel et bien revenu.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Liberation
09 mars 2015
Fred Vargas n’a pas changé d’un poil, repart dans le froid en petit elfe frémissant.
Lire la critique sur le site : Liberation
LeFigaro
06 mars 2015
Inutile de tourner autour du pot: la recette est toujours efficace. Ce roman est encore un grand cru!
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeFigaro
04 mars 2015
Cette fois-ci, Fred Vargas fait voyager ses lecteurs entre l'Islande et Robespierre, mêlant les époques et les situations géographiques.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LesEchos
04 mars 2015
Avec Fred, ça part si vite qu'on n'en revient pas…
Lire la critique sur le site : LesEchos
Telerama
04 mars 2015
Malicieuse, Fred Vargas s'ingénie à perdre son lecteur entre brumes islandaises et souvenirs de Robespierre. Un objet de pure poésie.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (278) Voir plus Ajouter une citation
Tout premiers jours d'avril, le temps s'adoucissait à Paris, mais le fond de l'air était froid. Le fond de l'air. S'il y avait réellement un fond de l'air, comment appelait-on l'autre partie ? Le dessus de l'air? Marie-France fronça les sourcils, agacée par ces petites questions qui passaient dans sa tête comme des moucherons désoeuvrés. Juste quand elle venait de sauver une vie. Ou bien disait-on la surface de l'air ? Elle réajusta son manteau rouge et enfonça ses mains dans ses poches. À droite, ses clefs, son porte-monnaie, mais à gauche, un papier épais qu'elle n'avait jamais fourré là. La poche gauche était réservée à sa carte de transport et aux quarante-huit centimes pour le pain.
Elle s'arrêta au pied d'un arbre pour réfléchir. Elle avait en main la lettre de cette pauvre femme qui était tombée. Tourne sept fois ta pensée dans ta tête avant d'agir, lui serinait son père, qui n'avait d'ailleurs jamais agi de sa vie. Il ne devait pas parvenir à faire plus de quatre tours de pensée, sans doute.
L'écriture sur l'enveloppe était toute tremblée, et le nom au dos, Alice Gauthier, s'affichait en grands caractères incertains. C'était bien sa lettre. Elle avait tout replacé dans le sac à main, et dans sa hâte à ramasser papiers, portefeuille, médicaments et mouchoirs avant que le vent ne s'en mêle, elle avait empoché le courrier. L'enveloppe était tombée de l'autre côté du sac, la femme devait la tenir de la main gauche. C'était cela qu'elle était partie faire toute seule, songea Marie-France: poster une lettre.
La lui rapporter ? Mais où ? On l'avait conduite aux urgences dans on ne sait quel hôpital. La confier à la garde-malade, au 33 bis ? Attention, ma petite Marie-France, attention. Tourne sept fois ta pensée. Si la femme Gauthier avait bravé les risques pour aller poster sa lettre seule, c'est qu'elle ne voulait à aucun prix qu'elle tombe entre les mains de quelqu'un d'autre.
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Page 157
- On vous demande, insista Justin, d’aller retrouver là-bas, si la ruelle ou le parking ne sont pas un coupe-gorge, un inconnu qui parle comme un livre dont on ne sait pas s’il dit la vérité, ni s’il est vraiment président de cette association. Tout cela fait très conspirateur, cela sent son intrigue à l’ancienne.

- Je ne serai pas seul Justin, Veyrenc et Danglard viennent avec moi, ils m’aideront à faire le liant, l’enveloppement historique de la conversation.

- Le fond de sauce en quelque sorte, dit Voisenet.

- L’histoire n’est pas un fond de sauce, protesta Danglard.

- Pardon Commandant.

- Et en protection, continua Adamsberg, car on ne sait jamais en effet, cinq agents avec moi sur les arrières. C’est-à-dire vous seule, Retancourt. Attendez-nous dans le parking et suivez-nous. C’est le point dangereux du parcours.
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Il vaquait, marchait sans bruit, il ondulait entre les bureaux, il commentait, arpentait le terrain à pas lent, mais jamais personne ne l’avait vu réfléchir. Il semblait aller tel un poisson à la dérive. Non un poisson ne dérive pas, un poisson suit son objectif. Adamsberg évoquait plutôt une éponge, poussée par les courants. Mais quels courants ? D’ailleurs d’aucuns disaient que, quand son regard brun et vague se perdait plus encore, c’était comme s’il avait des algues dans les yeux. Il appartenait plus à la mer qu’à la terre.
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- Danton était ami de Robespierre dès l'origine, un véritable patriote à la voix de géant, dévorant le monde et la vie, homme de cœur, homme de croyance, mais en même temps homme de sang, de femmes, de désirs et plaisirs, qu'il lui fallait bien payer, confondant son argent et celui de l’État, tractant avec la Cour. Tant qu'à profiter, profitons. Loyal et corrompu. Il a écrit des lettres d'amour confondantes à Robespierre. L'Incorruptible l'a envoyé à l'échafaud en avril 1794. Robespierre ne savait pas ressentir l'amitié, pas plus ses bienfaits que ses vices. Il n'acceptait sur sa fin que l'adulation, telle celle de son frère ou du jeune Saint-Just. L'excès de vie du grand Danton a dû finir par l’écœurer à un point indicible. Le puissant homme dominait l'assemblée sans forcer sa voix, tandis que l'étroit Robespierre devait s'époumoner.
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- A propos d'habits, dit Adamsberg, est-ce vous, Danglard, qui nous avez hier soir photographiés en tenue de députés du XVIIIe siècle ? Et qui avez diffusé ces images sur les portables de tous les agents de la brigade ?
- Parfaitement. Je nous trouvais très honorables.
- Mais tous ont ri.
- Le rire est une défense contre ce qui impressionne.
Vous avez, je vous le signale, beaucoup plu. Froissy est tombée amoureuse de vous dès 9 h 20 du matin. Cela perturbe la vision habituelle qu'ils ont de vous. Hommes ou femmes.
- Très bien, Danglard. Et qu'est-ce que j'en tire ?
- De l'ambiguïté.
Adamsberg avait l'habitude de rester sans réponse aux répliques de son adjoint.
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Vidéo de Fred Vargas
Le livre lu dans cet épisode est « L'Homme aux cercles bleus » de Fred Vargas paru aux éditions J'ai lu. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Martine Bommel - Murua, psychomotricienne et Dominique Samora, assistante sociale éducative de l'hôpital marin de Hendaye AP-HP, ainsi qu'à Claire Grimbert et Patxi Uzcudun du théâtre des chimères de Biarritz.
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Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine).Le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024.A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
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