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Les Malaussène tome 9 sur 9
EAN : 9782073010667
Gallimard (27/04/2023)
4.02/5   322 notes
Résumé :
« Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent.
Quand j’ai appris que c’était Pépère qui avait fait le coup, j’ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l’être humain est capable. »
Benjamin Malaussène
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 322 notes
Ah ! quelle tribu que la tribu Malaussène !

Je m'étais promis de relire toute la saga Malaussène. Si, si, cela fait pas mal de temps que j'y pense. Mais voilà, il y a toujours une autre tentation livresque qui se présente.
Et puis, Monsieur PENNAC, sans prévenir personne, sort le DERNIER de la saga MALAUSSENE. Hum ! bon, bon, bon…

Qu'est-ce que je fais ? Je relis les romans précédents ou je me jette sur le dernier ? Quel dilemme ! Et bien j'ai craqué ! Je n'ai pu résister de dévorer le 8ème volume ! Que dis-je ! de me délecter. de me lécher les babines à chaque page. de m'esclaffer ! de retrouver la tribu et de vivre des aventures avec eux. de tout cela, j'avais trop hâte.

Et alors ? me direz-vous !

C'est une Bombe ! Que dis-je ? Une Apothéose ! une Explosion ! Ce fut une grande joie et que du bonheur que de retrouver la verve de Monsieur Daniel PENNAC.

J'avais peur de ne pas m'y retrouver. Pensez-donc ! Depuis le temps ! Mais non, j'ai réussi à suivre. D'autant plus qu'il y a un arbre généalogique qui permet au lecteur de se remémorer les personnages et situations des précédents volumes.

Il y a un petit air de nostalgie dans ce dernier opus.

Mais quelle fin, Mesdames et Messieurs ! JUBILATOIRE, EXPLOSIVE.

Ah mais non, je ne vous en dirai pas plus. Un livre de Monsieur PENNAC ne se résume pas ! Il se lit, il se dévore, il se digère ! C'est un langage, tout un univers, autour de Benjamin MALAUSSENE, rebaptisé Bouc-Emissaire, car tout l'accuse lors de crimes qu'il n'a bien sûr pas commis? Sûr ça ? Car le Commissaire LEGENDRE est loin d'en être convaincu. Sacré Commissaire ! Je vous l'ai dit, le parfait Bouc-Emissaire. Si vraiment vous voulez en savoir plus, allez chercher conseil auprès de votre libraire. Je suis certaine que vous ressortirez avec un PENNAC sous le bras.

D'ailleurs, à ce propos, vous m'avez fait passer bien des nuits blanches Monsieur PENNAC, à vous relire. Et oui, parce que OUI, j'ai lu le dernier, « Terminus Malaussène ». Mais après, j'ai eu envie de relire les autres volumes. Ca, c'est l'effet PENNAC.

Et vous, petit(e)s veinard(e)s qui allez découvrir la série pour la première fois… je vous envie, vous ne pouvez pas savoir.

M'enfin ! à vous de voir.

Ps : Merci Monsieur Daniel PENNAC pour m'avoir procuré autant de plaisir à vous lire.
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Adieu. Monsieur le Professeur, on ne vous oubliera jamais….
Ça non, alors ! Car à travers la tribu Malaussène qui nous a amusés, fascinés, éberlués, transportés, depuis quoi ?, une quarantaine d'années peut-être avec des escales plus ou moins longues, vous avez su attendrir les lecteurs avec cette famille foutraque mais aimante et solidaire, vous avez su aussi vous adapter aux changements sociétaux en recomposant sans cesse cette famille, ou en introduisant par exemple les nouvelles technologies, mais surtout vous nous avez parlé de nous, de notre monde, de la violence sournoise qu'elle peut contenir comme ce vieux Pépère capable de galvaniser ses jeunes troupes grâce au langage, ou comme tous ces politicards prêts à tout pour s'offrir fric et gloire. Et j'en oublie volontairement pour laisser aux futurs lecteurs de votre grande famille, la joie de découvrir toutes ses tribulations et combats.
Quant à la fin de cette saga, elle est comment dire ? Explosive ! Oui, car elle finit sur des révélations inouïes et laissent la porte ouverte à l'interprétation. Bien malin, le professeur !


« Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent.
Quand j'ai appris que c'était Pépère qui avait fait le coup, j'ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l'être humain est capable. »
Benjamin Malaussène
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Les Malaussène, c'est comme les meilleurs amis, tu ne les lis pas pendant quelques temps et dès que tu les revois, la lecture reprend comme si nous nous étions jamais quittés.
Pas besoin de résumé ; en effet, l'histoire d'un kidnapping qui dégénère est le prétexte à retrouver chaque membre de la tribu, leur côté décalé, leurs failles, leurs forces, leur solidarité, leur amour familial et amical et leur grain de folie.
Quel plaisir de retrouver l'écriture, le ton ironique, l'humour, les personnages et surtout l'humanité de Daniel Pennac.
Il parait que c'est le dernier ? On verra, gardons espoir.
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Triste!!!…
je suis triste parce que je vais quitter la tribu Malaussène. En effet, je viens de terminer le tome 8 de la saga (qui est aussi le tome 2 de la mini-série « Le Cas Malaussène »)

Dans ce second opus de la mini-série « Le cas Malaussène », nous continuons de suivre les conséquences du rapt de Lapieta (homme d'affaires). Rappelons-nous : Rapt organisé par le fils lui-même et trois membres de la tribu Malaussène.
Mais les jeunes se font doubler par une bande de pro qui en profite pour leur voler Monsieur Lapieta ET le fils.

Dans cette partie, un certain Pépère, grand patron du banditisme, va tout mettre en oeuvre pour récupérer de Lapieta une liste de personnalités politiques, artistiques, etc…afin de les faire chanter.
Rien ne va se passer comme prévu…

Même si ça n'est pas le meilleur de la série, j'ai pris énormément de plaisir à lire ce livre, au point de ralentir la lecture car je savais que c'était le dernier.
On vit dans la tribu durant tout le livre, avec des rappels sur les anciennes aventures (il y a quand même 38 ans entre le premier opus et le dernier).
L'intrigue est simple (retrouver Lapieta) mais chez les Malaussène, rien n'est jamais simple. Les rebondissements se succèdent jusqu'à la fin qui m'a laissé pantois.

Pourriez pas faire une p'tite suite Monsieur Pennac, si-you-plaît ?

En tout cas, laissez vous emporter par cette saga pleine de gouaille, d'amour et d'amitié. Lâchez prise et régalez vous !!!
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Le livre ouvre sur un chapitre d'anthologie, Pépère terrorise Kébir, en lui reprochant de ne pas avoir fait le ménage dans l'escalier.
« - C'est important, le ménage, mon petit.
Il explique les choses
— Une chambre bien rangée, c'est une tête bien claire ».

Pépère est un méchant (un vrai) digne de la saga des Malaussène et même si ce n'est pas difficile de trouver qui il est, c'est un des points forts du roman.

L'écriture de Pennac est bien là. Je la savoure, ainsi que les coups de patte aux éditeurs quand Benjamin est chargé de dire à Alceste qu'il a trop forcé sur le réalisme magique alors que c'est pour éditer un ouvrage qui fera parler de lui que la publication de Leur très grande faute est repoussée. Sans oublier les hommes d'affaires, les religieux ou encore les hommes politiques.

Et puis, le récit s'effiloche, chapitres que j'ai du mal à rattacher dans la chronologie (aucun repère), explications que je n'avais pas demandées : la vie de la mère de Benjamin, la théorie du Petit sur cette dernière, comment faisait Pastor pour faire avouer les malfrats.
Les Malaussène sont, un point c'est tout. La psychologie n'a pas sa place ici.

Grâce au début du livre et à l'écriture de Daniel Pennac, j'ai eu plaisir à lire ce livre. Je reste pourtant sur une déception, sans doute à cause d'une conclusion ratée (mais avec un coup de théâtre, quelques lignes avant la fin).

Lien : https://dequoilire.com/le-ca..
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critiques presse (15)
Culturebox
07 mars 2023
On y retrouve tous les personnages et leurs nombreuses péripéties, des aventures, des rebondissements, et aussi les maux d'aujourd'hui et ceux d'hier.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeJournaldeQuebec
27 février 2023
Alors voilà, c’est officiel. On a parlé à Daniel Pennac un peu plus tôt ce mois-ci et il a confirmé ce qu’on craignait: Terminus Malaussène est bel et bien le tout, tout dernier opus de la saga Malaussène.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeDevoir
20 février 2023
Daniel Pennac met un point final à sa populaire saga commencée il y a près de quarante ans.
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Culturebox
23 janvier 2023
C’est LE livre que tout le monde attendait pour cette rentrée littéraire d’hiver : "Terminus Malaussène" de Daniel Pennac est tout simplement jubilatoire.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LaTribuneDeGeneve
13 janvier 2023
Il a fallu patienter dix-huit ans pour que Daniel Pennac nous replonge avec bonheur dans sa célèbre famille. «Terminus Malaussène» raconte notre époque: «violente, orale, accusatrice et immaîtrisée», comme le dit l’écrivain.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
OuestFrance
09 janvier 2023
Dans Terminus Malaussène, il est question de trafic de footballeurs brésiliens, des suites d’un enlèvement, de meurtres et d’autres choses encore, sur un mode survitaminé et fantaisiste.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Lexpress
09 janvier 2023
Avec "Terminus Malaussène", l’auteur de "Chagrin d’école" achève avec bonheur son oeuvre bellevilloise. Une épopée couronnée de succès.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeJournaldeQuebec
09 janvier 2023
Dans ce nouvel opus, la tribu Malaussène va se réunir pour la dernière fois afin de nous offrir une histoire qui sera forcément rocambolesque.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
OuestFrance
09 janvier 2023
Il a donc fallu au romancier cinq ans de plus pour clore la série avec Terminus Malaussène. Est-ce vraiment la fin ? À lire la pirouette de fin, il peut être permis d’en douter…
Lire la critique sur le site : OuestFrance
LeFigaro
06 janvier 2023
Un roman méchant comme l'époque mais plein d'humour.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeSoir
06 janvier 2023
Régalons-nous, en ce début d’année, avec l'explosibilité de Daniel Pennac qui, laisse-t-il entendre, en termine avec la saga des Malaussène.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Marianne_
06 janvier 2023
Daniel Pennac vient clore sa fameuse saga avec « Terminus Malaussène » (Gallimard), autour d'une affaire politico-judiciaire qui rassemble tous les personnages déjà apparus.
Lire la critique sur le site : Marianne_
OuestFrance
06 janvier 2023
Au début étaient une mère éternellement enceinte, un bouc émissaire professionnel, des enfants aux noms dingos et des intrigues polardeuses.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
LeMonde
05 janvier 2023
Avec son nouveau roman, l'écrivain met (peut-être) un point final à la malicieuse saga qui l'a rendu célèbre.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Bibliobs
03 janvier 2023
C’est est donc fini des Malaussène. Depuis qu’il inaugura la saga en 1985 avec « Au bonheur des ogres », Daniel Pennac a fait souffler dans les librairies un vent d’escroquerie et de malversation, criminel mais cocasse, immoral mais salvateur.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Hadouch a sobrement résume notre histoire :
-Au fond, Ben, vous avez passé votre vie à veiller sur le sommeil d´une femme qui ne se réveille que pour faire des conneries.
Les conneries en question se prénomment Benjamin, Louna,Thérèse, Clara, Jérémy, Le petit et Verdun.
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Dans la voiture électrique, Pépère, son petit cartable sur les genoux et les yeux droits devant, songe au mensonge… Pas seulement à ceux de ses gosses. Le mensonge en général. Le mensonge intime et sociétal. Le mensonge comme moyen de communication, comme mode de gouvernement, comme stratégie et comme force de gestion. Ce qu’on peut faire avaler à l’électeur, quand même, au citoyen, au client, à l’employé, au riverain…
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Maman sonna le branle-bas. Elle avait des choses importantes à nous dire avant de partir. On ameuta Clara, Thérèse, Jérémy, Le Petit, Louna, Mosma, Sept et Maracuja. A quoi s'ajourèrent bien sûr Julie, Gervaise, Ludovic, Tuc, Manin, et Théo, brus et gendres homologués. Hadouch, Mo le Mossi, Simon le Kabyle, Alceste et Titus se joignirent en qualité de famille élective. La petite vingtaine habituelle.
P 355-356
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Bref, en remontant me coucher j'ai vu C'Est Un Ange qui faisait la lecture à maman. Sept est un lecteur-né. Sa voix tranquille fait de chaque mot une évidence révélée, au sens photographique du terme. Quand Sept lit, n'importe quel texte devient "visible". Assister à une lecture de C'Est Un Ange c'est s'offrir un billet d'entrée dans la tête de l'auteur. On y voit l'émotion se muer en intention, l'intention s'élaborer en pensée, la pensée fleurir en phrases, les phrases s'égrener en mots, dont certains, mais pas n'importe lesquels, s'offrent des floraisons spectaculaires.
P 75
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- S'attribuer les résultats des autres, expliquait Titus, c'est le secret des carrières bien menées. Il y faut juste une musculature adaptée à l'ascension des voies hiérarchiques. C'est comme ça que les pires avalent les échelons, depuis toujours, et il n'est pas rare de trouver le plus con au sommet, uniquement pour avoir développé cette faculté morpionneuse: grimper.
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L'oeil du loup
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