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EAN : 9782708708259
264 pages
Editions Présence Africaine (22/02/2016)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Personnage central de Terre aride, Doreen est enseignante. Elle se raconte à la première personne, scrutant d’une part ses relations avec les femmes ― membres de sa famille et collègues ― et exposant d’autre part ses relations avec les hommes, dont son frère. Elle navigue avec maîtrise entre introspection et regard porté sur sa société, avec tant de finesse et de sensibilité que son histoire, même si elle est profondément ancrée dans la terre tanzanienne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je viens de refermer la dernière page du roman : Terre aride de Eleishi Lema. J'ai accompagné l'héroïne, Doreen, professeur de géographie qui va vivre une histoire d'amour. J'ai aimé les différentes interactions entre mère/fille. La Terre mère qui s'avère également un des personnages de ce livre. Sa mère s'est battue contre le poids de la société, et dans certaine mesure Doreen aussi. J'ai apprécié la plume de l'auteure qui a su distiller des messages sur la vie et la société en général. Par la même occasion, vous ferez le voyage jusqu'en Tanzanie.
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Tres belle histoire narrée par Doreen sur la passion amoureuse, la désillusion et le rapport aux autres. Nous y découvrons le poids de la société et des coutumes en Tanzanie, la difficulté des femmes à s'affirmer et le patriarcat omniprésent.
J'ai trouvé la plume de l'auteure assez libre, sans aucun tabou.
J'ai beaucoup aimé les images de femmes transmises par ce roman : des femmes fortes et rebelles, qui réfléchissent aux problèmes de société et à la nature des sentiments humains.
Je conseille cette lecture qui met en lumière plusieurs réflexions sur la passion amoureuse et le désenchantement face aux pressions sociales et familiales.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le mariage, c'est comme marcher sous la pluie, dans le froid, pendant l'hibernage, sans parapluie. Vous êtes trempé jusqu'aux os, avant même de comprendre ce qui vous arrive. Vous êtes cerné par la pluie, gêné as vos vêtements qui vous collent à la peau, comme pour parquer leur territoire. Alors, vous êtes prisonnier à la fois de la pluie et de votre linge qui s'est emparé de votre corps.
Les choix sont difficiles. Vous ne pouvez ni rester immobile, ni enlever vos vêtements, parce que cela ne changerait rien : ne pas bouger serait comme rester sous la douche, enlever les vêtements vous ferait comme marcher un sous la pluie. Cet état des choses peut engendrer d'autres menaces, la maladie, une perte de la raison. Il n'y a plus qu'une décision à prendre : continuer à marcher avec ses vêtements et tout le reste. Ce faisant, au moins vous faites face à la pluie et vous en laissez un peu derrière vous dans ce mouvement inéluctable qui vous pousse à aller de l'avant.
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Nous vivons dans un monde très étrange, me souffle mon esprit. Toujours nouveau, toujours surprenant. Dans ce monde, nous essayons tous de tracer un cercle confortable autour de nous, chacun pour soi, rarement, très rarement pour les autres. Le combat pour rester à l'intérieur de ce cercle crée un cadre au sein duquel nous nous déplaçons, parfois à l'aveuglette, car notre conscience est souvent influencée par nos désirs les plus primaires, parfois en avançant dans la bonne direction, poussés par une lucidité passagère.
Il arrive que nous nous égarions dans ce dédale, mais nous allons toujours de l'avant, essayant de trouver le chemin vers ce lieu, cet espace de confort absolu tellement désiré. Une quête permanente. C'est comme une malédiction !
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Elle se couvrait de ses enlacements, comme elle l'aurait fait d'un châle pour protéger son corps du mépris froid et perfide des autres. Son amour était une source insatiable d'énergie à laquelle elle buvait pour se réveiller le matin, pour dormir la nuit et trouver assez d'appétit pour manger et alimenter cet enfant de l'amour qui poussait dans son ventre.
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Je compris aussi que les commérages permettaient aux femmes de rire, d'assouvir leur rage, que c'était une forme de catharsis qu'elles recherchaient sans cesse comme un mirage.
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Vous voyez, Doreen, parce que l'histoire est faite par l'homme - j'en suis un devant vous - parce que l'histoire de l'homme a toujours été ce combat pour adapter et apprivoiser l'environnement, spirituel et matériel, on a l'impression de tourner en rond et de revenir au point de départ.
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