José Bergamín
Yves Roullière (Éditeur scientifique)/5 5 notes
En Espagne, les anarchistes brûlèrent les églises ; les catholiques ont brûlé l'Eglise." Ces paroles d'un prêtre, rapportées par José Bergamin, résument tout le drame qui est au cœur de Terrorisme et persécution religieuse en Espagne, tout le drame espagnol tel qu'il a pu être vécu par cette Espagne du Christ et de la République, trahie par une Eglise soutenant le fascisme sous toutes s... >Voir plus
Yves Roullière (Éditeur scientifique)/5 5 notes
Résumé :
En Espagne, les anarchistes brûlèrent les églises ; les catholiques ont brûlé l'Eglise." Ces paroles d'un prêtre, rapportées par José Bergamin, résument tout le drame qui est au cœur de Terrorisme et persécution religieuse en Espagne, tout le drame espagnol tel qu'il a pu être vécu par cette Espagne du Christ et de la République, trahie par une Eglise soutenant le fascisme sous toutes s... >Voir plus
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Que lire après Terrorisme et persécution religieuse en Espagne : 1936-1939Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3)
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Une lecture intéressante mais, difficile...
Tout d'abord, je tenais à remercier l'opération Masse Critique non fiction de Babelio et les éditions de l'éclat (que je ne connaissais pas). C'est la 3ème fois que je gagne un livre avec Masse Critique. Il est très rare que je lise un livre qui ne soit pas un roman mais, le résumé de celui-ci m'a tout de suite intéressé car il parle de la Guerre Civile Espagnole et par conséquent de mes racines paternelles.
Le texte est rempli de notes et autres références que l'on retrouve à la fin. Dans la préface, il est précisé qu'il n'est pas toujours utile d'interrompre la lecture pour les lire. Ma curiosité prend le dessus et je décide de les lire au fur et à mesure, manque de pot, certaines notes sont très longues et font plusieurs pages.
L'écriture de cette critique est assez difficile car la lecture a été difficile. le fait de devoir lire les notes pour avoir des compléments entrecoupe la lecture. Je n'étais pas sûre de toutes les lire mais, j'ai peur qu'il me manque des informations. Certaines d'entre-elles sont très intéressantes, voir même plus intéressantes que le texte lui-même. le texte est aussi difficile à lire car l'auteur fait des phrases à rallonges avec plusieurs synonymes d'affilés au lieu de n'utiliser qu'un seul mot. Par moment, cela nous fait perdre le fil de son propos.
Dans l'ensemble le texte est assez intéressant mais, je ne vois pas trop le rapport avec son titre. Je m'attendais à des faits précis, des évènements datés qui relataient des persécutions et il n'y en a pas. L'auteur site beaucoup d'écrivains qui lui sont contemporains et c'est intéressant. L'auteur étant "républicain espagnol, catholique radical et communiste exalté (ce qui est contradictoire)" (Le Monde du 06.12.2007) ne nous aide pas à savoir s'il fait l'éloge ou la critique de l'Église Catholique. Cependant, il admet volontiers qu'elle a été corrompue, il va jusqu'à dire que certains prêtres (ou autres hommes d'Église) sont devenus des démons. L'auteur site les Saintes Écritures, des hommes d'Église, des personnes opposées à l'Église. On se croirait dans une dissertation en trois parties: thèse, antithèse, synthèse. Ce qui nous permet d'avoir une vue d'ensemble avec des avis très variés.
Tout d'abord, je tenais à remercier l'opération Masse Critique non fiction de Babelio et les éditions de l'éclat (que je ne connaissais pas). C'est la 3ème fois que je gagne un livre avec Masse Critique. Il est très rare que je lise un livre qui ne soit pas un roman mais, le résumé de celui-ci m'a tout de suite intéressé car il parle de la Guerre Civile Espagnole et par conséquent de mes racines paternelles.
Le texte est rempli de notes et autres références que l'on retrouve à la fin. Dans la préface, il est précisé qu'il n'est pas toujours utile d'interrompre la lecture pour les lire. Ma curiosité prend le dessus et je décide de les lire au fur et à mesure, manque de pot, certaines notes sont très longues et font plusieurs pages.
L'écriture de cette critique est assez difficile car la lecture a été difficile. le fait de devoir lire les notes pour avoir des compléments entrecoupe la lecture. Je n'étais pas sûre de toutes les lire mais, j'ai peur qu'il me manque des informations. Certaines d'entre-elles sont très intéressantes, voir même plus intéressantes que le texte lui-même. le texte est aussi difficile à lire car l'auteur fait des phrases à rallonges avec plusieurs synonymes d'affilés au lieu de n'utiliser qu'un seul mot. Par moment, cela nous fait perdre le fil de son propos.
Dans l'ensemble le texte est assez intéressant mais, je ne vois pas trop le rapport avec son titre. Je m'attendais à des faits précis, des évènements datés qui relataient des persécutions et il n'y en a pas. L'auteur site beaucoup d'écrivains qui lui sont contemporains et c'est intéressant. L'auteur étant "républicain espagnol, catholique radical et communiste exalté (ce qui est contradictoire)" (Le Monde du 06.12.2007) ne nous aide pas à savoir s'il fait l'éloge ou la critique de l'Église Catholique. Cependant, il admet volontiers qu'elle a été corrompue, il va jusqu'à dire que certains prêtres (ou autres hommes d'Église) sont devenus des démons. L'auteur site les Saintes Écritures, des hommes d'Église, des personnes opposées à l'Église. On se croirait dans une dissertation en trois parties: thèse, antithèse, synthèse. Ce qui nous permet d'avoir une vue d'ensemble avec des avis très variés.
J'ai lu cet ouvrage dans le cas d'une masse critique Babelio, que je remercie, ainsi que les Éditions de l'Eclat pour l'envoi.
Dans cet ouvrage, écrit entre 1937 et 1940, additionné par la suite d'éléments de contexte couvrant la période de 1931 à 1936, José Bergamin revient sur la guerre civile espagnole et les persécutions perpétrées par l'église catholique dans ce contexte.
Cet ouvrage a été difficile à lire pour moi. Je pense sincèrement que cette lecture nécessite au préalable un bagage de connaissance théologique conséquent, ainsi qu'une bonne connaissance de la guerre civile espagnole. C'est un récit pointu qui essaie d'apporter une explication théologique à l'implication de l'église catholique dans la politique d'oppression fasciste en Espagne à cette époque. Pour ce faire, il convoque de nombreuses références, à l'Ancien et au Nouveau testament, mais également à d'autres écrits, de très nombreuses références, et l'ouvrage est agrémenté de 102 pages de notes (pour 160 pages de récit, dont 86 pages d'appendice qui regroupent les publications de l'auteur parues dans la revue Cruz y Raya entre 1933 à 1936 et viennent compléter son propos, apporter une plus grande compréhension de sa pensée), ce qui concourt au manque de fluidité, et de compréhension, de cette lecture.
En bref, c'est un ouvrage sûrement très intéressant mais qui, je pense, est à réserver à ceux qui s'intéressent déjà à la question et souhaitent en obtenir un autre éclairage.
Dans cet ouvrage, écrit entre 1937 et 1940, additionné par la suite d'éléments de contexte couvrant la période de 1931 à 1936, José Bergamin revient sur la guerre civile espagnole et les persécutions perpétrées par l'église catholique dans ce contexte.
Cet ouvrage a été difficile à lire pour moi. Je pense sincèrement que cette lecture nécessite au préalable un bagage de connaissance théologique conséquent, ainsi qu'une bonne connaissance de la guerre civile espagnole. C'est un récit pointu qui essaie d'apporter une explication théologique à l'implication de l'église catholique dans la politique d'oppression fasciste en Espagne à cette époque. Pour ce faire, il convoque de nombreuses références, à l'Ancien et au Nouveau testament, mais également à d'autres écrits, de très nombreuses références, et l'ouvrage est agrémenté de 102 pages de notes (pour 160 pages de récit, dont 86 pages d'appendice qui regroupent les publications de l'auteur parues dans la revue Cruz y Raya entre 1933 à 1936 et viennent compléter son propos, apporter une plus grande compréhension de sa pensée), ce qui concourt au manque de fluidité, et de compréhension, de cette lecture.
En bref, c'est un ouvrage sûrement très intéressant mais qui, je pense, est à réserver à ceux qui s'intéressent déjà à la question et souhaitent en obtenir un autre éclairage.
Un roman très différent à ce que j'ai l'habitude de lire. C'est plutôt un essai, un livre qui nous apprend, avec un côté documentaliste très intéressant. cependant, j'ai trouvé les notes beaucoup trop longues… et il fallait aller les consulter à la fin du livre et honnêtement, c'était pas pratique… Malgré tout, c'est un sujet que je connais très bien, en tant qu'espagnole et passionnée de l'histoire et j'ai appris pas mal de choses avec ce livre.
Citations et extraits (3)
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******** CRITIQUE DU LIVRE PARUE DANS " LE MONDE " DU 06 12 2007 :
La sainte colère de José Bergamin : Quand un républicain espagnol , catholique radical et communiste exalté (ce qui est contradictoire ) dénonce la trahison du clergé rallié au franquisme .
L'histoire de l'Europe à la veille de la seconde guerre mondiale , avec la montée en puissance du fascisme et la séduction du communisme , n'a pas laissé muets les penseurs chrétiens , catholiques notamment . En France , Jacques Maritain incarna le courage et l'indépendance de ce courant intellectuel , démontrant que la " primauté du spirituel " ne contredit pas le réalisme politique .Mais parmi tous les éléments de la décennie 1930-1940 , la guerre civile espagnole , en raison du rôle central qu'y joua l'église , a constitué une tragique épreuve de vérité pour la foi et l'identité catholiques .
Comme le français Georges Bernanos avec " Les grands cimetières sous la lune " en 1938 , José Bergamin éleva , en Espagne , une voix puissante .
Né à Madrid en 1895 , écrivain flamboyant appartenant à la génération de
1927 ( Lorca , Alberti , Gomez de la Serna ......) Bergamin est profondément ancré dans la tradition affective et intellectuelle espagnole , celle de Gongora , des dramaturges du siècle d'or , de Cervantès ..... Catholique radical , dans la lignée de sainte Thérése d'Avilla , à la fois exalté et spéculatif , il s'engage résolument dans le camp républicain ........
La synthèse un peu hasardeuse de la foi communiste et du catholicisme va devenir , sous sa plume , une méthode d'interprétation , parfois surprenante , et une arme de combat durant les années sanglantes de la guerre civile .
Après la victoire des nationalistes , Bergamin est contraint à l'exil . Il part en 1939 au Mexique .......... et ne revient en Espagne que 20 ans plus tard .
En 1963 , parce qu'il dénonce publiquement les tortures contre les mineurs en grève des Asturies , il doit quitter le pays et s'exile donc à Paris .
" Le tragique c'est le monde " écrivait Bergamin dans " Le puits de l'angoisse " . Ôtant à l'homme ses masques , le christianisme en a fait une " personne dramatique " confrontée aux tragédies de l'histoire ......
" Terrorisme et persécutions religieuses en Espagne " est un extraordinaire écrit littéraire de combat qu'on hésite à ranger du coté de de la politique ou de la théologie . L'édition qu'en donne Yves Roullière , grand spécialiste de l'écrivain , est en tous points exemplaire . Elle fournit une masse remarquable d'informations indispensables à la bonne intelligence de ce texte dense et parfois allusif .
La sainte colère de José Bergamin : Quand un républicain espagnol , catholique radical et communiste exalté (ce qui est contradictoire ) dénonce la trahison du clergé rallié au franquisme .
L'histoire de l'Europe à la veille de la seconde guerre mondiale , avec la montée en puissance du fascisme et la séduction du communisme , n'a pas laissé muets les penseurs chrétiens , catholiques notamment . En France , Jacques Maritain incarna le courage et l'indépendance de ce courant intellectuel , démontrant que la " primauté du spirituel " ne contredit pas le réalisme politique .Mais parmi tous les éléments de la décennie 1930-1940 , la guerre civile espagnole , en raison du rôle central qu'y joua l'église , a constitué une tragique épreuve de vérité pour la foi et l'identité catholiques .
Comme le français Georges Bernanos avec " Les grands cimetières sous la lune " en 1938 , José Bergamin éleva , en Espagne , une voix puissante .
Né à Madrid en 1895 , écrivain flamboyant appartenant à la génération de
1927 ( Lorca , Alberti , Gomez de la Serna ......) Bergamin est profondément ancré dans la tradition affective et intellectuelle espagnole , celle de Gongora , des dramaturges du siècle d'or , de Cervantès ..... Catholique radical , dans la lignée de sainte Thérése d'Avilla , à la fois exalté et spéculatif , il s'engage résolument dans le camp républicain ........
La synthèse un peu hasardeuse de la foi communiste et du catholicisme va devenir , sous sa plume , une méthode d'interprétation , parfois surprenante , et une arme de combat durant les années sanglantes de la guerre civile .
Après la victoire des nationalistes , Bergamin est contraint à l'exil . Il part en 1939 au Mexique .......... et ne revient en Espagne que 20 ans plus tard .
En 1963 , parce qu'il dénonce publiquement les tortures contre les mineurs en grève des Asturies , il doit quitter le pays et s'exile donc à Paris .
" Le tragique c'est le monde " écrivait Bergamin dans " Le puits de l'angoisse " . Ôtant à l'homme ses masques , le christianisme en a fait une " personne dramatique " confrontée aux tragédies de l'histoire ......
" Terrorisme et persécutions religieuses en Espagne " est un extraordinaire écrit littéraire de combat qu'on hésite à ranger du coté de de la politique ou de la théologie . L'édition qu'en donne Yves Roullière , grand spécialiste de l'écrivain , est en tous points exemplaire . Elle fournit une masse remarquable d'informations indispensables à la bonne intelligence de ce texte dense et parfois allusif .
Mais, l’Église persécutrice est une petitesse, une effrayante petitesse, car, étant entre les mains du démon, elle apparaît énorme, démesurée.
Vanité des vanités et tout est vanité, Eclésiaste
Video de José Bergamín (1)
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Reportage sur un squelette, ou masques et bergamasques
le philosophe et essayiste José Bergamin évolue ici dans une sorte de fantasmagorie dont il est le principal personnage. Des mascarades symboliques se déroulent dans des hôtels du Marais où l'on rencontre des personnages irréels, ceux des oeuvres de Bergamin et des personnages réels, amis de l'auteur.
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