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EAN : 9782819502951
490 pages
Les Nouveaux Auteurs (13/09/2012)
3.99/5   48 notes
Résumé :
Jusqu’où peut-on aller au nom de la recherche médicale ?

Lorsqu'Hélène et Laurent, jeune couple Strasbourgeois, apprennent qu'ils vont devenir parents de jumeaux, leur bonheur est à son comble ! Malheureusement, à la naissance, seul l'un des enfants survivra et dans le même temps l'état de santé de Laurent se dégrade. Selon le neurochirurgien, le verdict est sans appel : une tumeur au cerveau avec l'urgence d'opérer. Malgré cette délicate intervention... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Thalamus est une zone du cerveau qui remplit nombre de fonctions très importantes. C'est aussi le premier roman de Stéphane Gérard.

J'en ressors très mitigée et agacée. Déjà, il faut quasiment attendre la moitié du bouquin pour que ça démarre enfin. Il est certes bon de ménager le suspense, de là à faire friser le coma à ses lecteurs, pas sûre que ce soit la bonne alternative. Et même si j'exagère un tantinet, le début est looooong, leeeeeent et passablement assommant. On est dans un thriller, que diable!, pas dans un roman contemplatif!

Ensuite, le style. S'il existait un Prix littéraire récompensant la quantité de clichés, Stéphane Gérard serait un très sérieux prétendant au titre. Entre les femmes qui sont soit des bimbos nymphomanes replâtrées - pardon, maquillées - à la truelle, soit des vieilles peaux (f)rigides ou des vieilles filles confites dans leur solitude. Qu'on se rassure (d'une certaine façon ), ce n'est guère mieux pour les hommes. Entre les quinquas ventripotents et dégarnis, le type gay fan de Mylèèèèène!!!! et les bombes sexuelles, la répartition est vite assurée. le reste est à l'avenant; je ne pourrais faire la liste exhaustive des clichés.
Quant à l'écriture proprement dite, un bon défrichage s'imposerait, à mon avis. L'auteur a des manies lexicales qu'il répète à l'envie. J'ai arrêté de compter les "mais c'est bien sûr!" et les "dire que X est machin est un doux euphémisme". Ça plus des comparaisons et métaphores aussi légères et subtiles qu'un bulldozer, Thalamus ne restera pas dans les meilleurs souvenirs stylistiques.

Passons aux personnages. Ils sont à l'image de mes précédents bémols. Caricaturaux à la limite du grotesque trop souvent. Je donnerai en exemple le premier qu'on rencontre : Marie, pulpeuse et volcanique infirmière en unité psychiatrique de 29 ans qui prend ses blouses deux tailles en dessous pour renforcer le mythe de l'infirmière bombasse sous sa tenue. Voilà, on est tout de suite dans l'ambiance... Et ce premier chapitre a failli me faire arrêter tout de suite ma lecture, n'était l'envie de savoir pourquoi une des patientes du service était en quasi catatonie à cause de tout ce qui s'était passé.

Car malgré tous les points négatifs qui ont bien usé ma patience, il y a dans Thalamus des points intéressants et des pistes intrigantes. C'est un thriller médical qui tourne autour du cerveau - on s'en doutera tout de suite - et des facultés de celui-ci, notamment chez le nourrisson. Les découvertes en neurosciences, toujours en cours, sur les capacités de cet organe primordial me fascinent énormément. C'est cette curiosité qui m'a permis de tenir jusqu'à la dernière page. Thriller certes mais pas de scènes gores. Plutôt un sérieux problème d'éthique chez certains scientifiques. Rien de neuf sous le soleil non plus depuis Frankenstein mais une piqûre de rappel sur les dérives et dangers des recherches et expérimentations n'est jamais inutile.
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Cela faisait longtemps que la lecture d'un bouquin ne m'avait causé autant d'énervement et d'agacement !
Je suis d'autant plus déçue que cela faisait un moment que j'avais envie de lire ce premier roman de Stéphane Gérard.
Je tiens à préciser que je ne me considère absolument pas comme une critique littéraire, mais que je donne juste mon ressenti.
Le postulat de base avait tout pour me plaire , dommage seulement que la quatrième de couverture en dise tellement sur le déroulé de l'histoire, mais passons...il y plus grave selon moi...L'intrigue, rien de neuf non plus, et à part la fin abracadabrante, j'avoue que j'ai vite deviné ce qui c'était passé...
Les points positifs d'abord : l'auteur a assurément une belle plume, j'ai apprécié les descriptions des quartiers de Strasbourg comme la Petite-France, ville que je connais très bien. On sent aussi le travail de recherche qu'il a mené sur certains ( je précise bien sur certains !!) sujets du livre :tout ce qui a trait aux neurosciences, au cerveau etc.......
Mais.........mais...............pourquoi alors aussi peu de rigueur pour tout ce qui touche au milieu médical et surtout hospitalier ????!!!!!
La on est aux points négatifs : je n'ai jamais vu autant d'erreurs, de clichés basés sur des représentations complétements dépassées dans un bouquin où une partie de l'action se déroule dans le milieu médical.
D'ailleurs, sans vouloir spoiler l'histoire, j'affirme haut et fort qu'une partie de ce qu'écrit l'auteur sur comment se déroule l'histoire est absolument impossible rien que du point de vue organisationnel dans le milieu hospitalier !!
Je viens d'apprendre en lisant ce livre qu'on pouvait passer un doctorat en psychiatrie en candidat libre : tiens donc, première nouvelle, je vais peut être m'inscrire en FAC pour me reconvertir du coup !!
Ensuite, à l'ère d'internet, comment peut on encore inventer des termes médicaux qui n'existent pas ? Un service de natalité , vous connaissez ? Moi non plus et surtout pas à Hautepierre !! Et le terme schizo-depression qu'emploie un psychiatre , ben, j'ai eu beau chercher sur le net, ben.....rien trouvé ..........
Et encore quelque chose qui m'a fait faire des bonds : les clichés sur les infirmières. Elles ne sont pas beaucoup aux chevet des patients ces filles là, mais par contre on les trouve facilement en train de boire du café ou en salle de soins ( enfin, pardon, comme dit l'auteur, à l'infirmerie qui a une odeur d'aseptique...et où on trouve de tout, même du Coca et des Tampax ...) Et n'oublions pas l'infirmière qui met sa blouse deux tailles trop petites .........mon dieu mon dieu !!!!
Bon d'accord, tout le monde ne peut pas connaitre le milieu hospitalier, et je coupe peut-etre trop les cheveux en quatre,mais on n'a pas besoin d'être médecin pour écrire un bouquin la dessus .Surtout pas à notre époque !
Les BD " Les femmes en blanc" même avec leurs gags sont beaucoup plus proches de la réalité du monde hospitalier que Thalamus !!
Et alors, ce qui m'a le plus énervé, c'est la représentation des femmes dans ce livre : que de clichés !! Helene : je n'ai pas réussi à la trouver sympathique tellement elle manquait de réaction face à la lente mais visible dégradation de l'état de son mari ! Sa belle-mère : une vraie caricature de marâtre, mais bon, au moins elle m'aura fait sourire celle là !! Et la copine prof de sciences ( et surtout n'oublions pas docteur en psychiatrie ), véritable sex symbol à la limite du vulgaire mais bien entendu super intelligente car elle va tout découvrir.......pffffffffffffff........
Bon, vais manger du chocolat, ça va me calmer, tiens !!!!! ( Jamais écrit une chronique aussi longue, moi , comme quoi être énervée ça aide !!)

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« Thalamus » est un roman qui va vous titiller différentes parties du cerveau. Les neurones bien sûr, puisqu'il s'agit d'un thriller scientifique. Mais aussi les zones du plaisir (beaucoup) et de l'anxiété (un peu).

Très rapidement le lecteur habitué à ce genre de thriller, s'étonnera du ton du roman, des dialogues, et de la verve de l'auteur.

Car c'est vraiment le point fort du roman. Dans l'univers du polar, l'humour et la dérision sont régulièrement présents, mais c'est rarement le cas dans les thrillers et encore moins dans ceux qui mettent en avant le coté scientifique.

Stéphane Gérard a décidé de ne pas se prendre au sérieux dans la forme tout en proposant une histoire grave dans le fond.

L'équilibre pourrait en être précaire, mais ce n'est globalement pas le cas, l'auteur arrivant à alterner le coté agréable du récit et la tension (qui reste tout de même assez modérée).

Nous avons affaire à un roman grand public (hormis certaines scènes sexuellement explicites), assez peu de violence et un soin tout particulier apporté à des personnages truculents (que l'on soit bien clair, « grand public » n'est pas critique dans ma bouche, bien au contraire !).

Ces personnages gravitent autour de cet univers médical qui a le don de mettre assez mal à l'aise le lecteur par son propos.

Ce roman a donc tout pour toucher un large public, qui recherche une histoire sans prise de tête. le propos scientifique y est clair et très accessible, et on s'amuse clairement beaucoup.

Au final, un bouquin qui se lit tout seul. Une intrigue qui aurait sans doute mérité un peu plus d'approfondissement dans la première moitié, à mon sens (l'auteur en gardant sous la semelle), mais un final qui vaut le détour. Et cette plume cocasse, facétieuse, malicieuse, parfois spirituelle ou d'autres fois plus graveleuse qui emporte l'adhésion et rend cette lecture éminemment sympathique.

Mention spéciale à la belle déambulation proposée dans les rues de Strasbourg, mais là je ne suis pas très objectif ;-)
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Hélène et Laurent, jeune couple strasbourgeois apprennent qu'ils vont enfin devenir les heureux parents de jumeaux. Cela fait des années qu'Hélène attend ce moment, tant qu'elle ne l'espérait plus.

Une bonne nouvelle brusquement ébranlée, par la découverte de la tumeur au cerveau dont est atteint Laurent. Une forme de tumeur maligne, une des plus graves qui soit. A ce stade, un seul recours, l'intervention chirurgicale.

Lors de son accouchement, Hélène perd un des jumeaux et l'état de santé de Laurent se dégrade petit à petit. Malgré l'ablation complète de la tumeur, il décline chaque jour un peu plus et dépérit à vue d'oeil.

C'est Françoise, collègue et amie d'Hélène, qui va par hasard tomber sur un article, la laissant perplexe. Ce professeur de sciences décide alors de transformer ses doutes en certitudes quant à un éventuel lien avec la maladie de Laurent, mais surtout d'y trouver une explication. Les réponses qu'elle trouvera la feront basculer dans l'effroi.


Une femme à l'état de légume est internée à l'hôpital de la Colombière, service de psychiatrie à Montpellier. Après maints examens, aucune cause physiologique n'a pu être mise à jour. Pas d'accident, pas de maladie ni de quelconque syndrome. Rien. L'état de cette patiente semble résulter d'une volonté délibérée et chronique de ne plus parler, ne plus bouger, ne plus s'alimenter, ne plus vivre. Maints spécialistes se sont relayés à son chevet pour la sortir de cette léthargie mais sans succès.

Stéphane Gérard nous ouvre les portes de cette aventure « thalamique » sur ce prologue qui aiguise grandement la curiosité.

Me voilà donc parachutée dans la vie d'un couple, dont l'attirance des contraires fait la force, celui d'Hélène et de Laurent. Lui, artiste dans toute sa splendeur, tête en l'air, marginal, hors de la réalité, tout à ses toiles et à ses sculptures. Elle, professeur de français, rigueur de la pédagogue et les pieds sur terre. Un couple hyper attachant, qui après le présage d'un bonheur annoncé avec la découverte de la grossesse d'Hélène, va vivre un véritable cataclysme avec la maladie de Laurent.

J'ai été très sensible tout au long du récit, aux différentes ambiances. Stéphane Gérard réussi avec habileté à nous faire passer d'une émotion agréable à une sensation de malaise et pratique avec aisance ce juste équilibre tout au long du récit. Les personnages jouent un rôle essentiel dans cette perception, car le moins que l'on puisse dire c'est que les personnages sont hauts en couleur.

L'exubérante et excentrique Françoise est l'amie fidèle. Cette bombe anatomique à l'assurance diabolique, possède une délicatesse linguistique peu commune et délicieusement caustique. La détestable et castratrice Rose est la mère de Laurent. Une femme incapable de manifester un semblant d'amour à ses enfants. le passionné et ordonné Jeffrey est le frère de Laurent. Un des neurochirurgiens les plus réputés, admiré par son personnel, reconnu par ses pairs, cité en exemple par ses maîtres qui s'est longtemps torturé les neurones à propos de sa sexualité.

Mais Stéphane Gérard ne se contente pas de nous placer ces étonnants personnages. Grâce à ses bons mots, quelques sympathiques comparaisons et métaphores, la lecture est d'une extrême fluidité et le contenu scientifique se fond complètement et harmonieusement dans cet ouvrage.

Stéphane Gérard signe avec THALAMUS un premier ouvrage surprenant et réjouissant, avec moult qualités qui donnent une dimension particulière à ce thriller d'anticipation. Bref j'ai adoré !

Lien : http://lenoiremoi.overblog.c..
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Lui, Laurent, artiste, un peu farfelu, imprégné par son art, vivant, heureux, créatif. Elle, Hélène, prof de lettres, pragmatique, cartésienne, imprégnée par son amour de la littérature, vivante, heureuse. Ne leur manquait qu'un enfant pour parfaire leur bonheur, et ça n'est pas un mais deux enfants qui s'annoncent pour leur plus grande joie !

D'autres personnages tournent autour d'eux, Jeff, le frère introverti et surdoué de Laurent, chirurgien émérite du cerveau, Bliade, le gynécologue d' Hélène, désuet et plein d'attentions, Rose, la génitrice détestable de Jeff et Laurent et les parents d'Hélène, qui ne sont qu'amour et soutien.

L'heure de la naissance arrive et l'accouchement se passe mal, très mal : un seul des deux enfant survit : Benjamin. Malgré la douleur incommensurable d'Hélène, elle va devoir se relever ! D'autant que Laurent développe au même moment ce qu'on diagnostique comme une tumeur. Et c'est Jeff qui va devoir opérer son frère. L'opération se passe bien, mais bien vite, il s'avère que celle-ci n'a pas été concluante. Laurent subit une régression incontrôlable.

Hélène assume le tout avec courage, épaulée par ses parents et son indéfectible amie, Françoise, prof de sciences, qui elle, a bien deviné que quelque chose ne « tournait pas rond » et ne va pas se gêner pour mener son enquête !! Et, ce qu'elle découvrira dépassera l'entendement. Hélène parviendra-t-elle à surmonter ce qu'elle va apprendre ?
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- [...], le prof nous avait expliqué que dès l'Antiquité, on s'est interrogé sur les pleurs du nourrisson. Et jusqu'en 1985, on pensait que le nourrisson ne souffrait pas. Ce qui impliquait des choses assez surprenantes : par exemple, jusqu'en 1986-1987, on pouvait sans bouleverser l'éthique opérer des nourrissons sans les anesthésier.
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— Et merde ! Fait chier ! jura-t-elle.

Marie Gautier n’était pas coutumière de ce genre de débordement langagier scatologique, mais deux renversements successifs de café, à quelques minutes d’intervalle, ça met les nerfs à l’ouest !

Ajoutons-y une nuit d’insomnie passée en cogitations diverses : les courses à faire après le travail, la pile de repassage en retard, la tenue du lendemain, l’ex-petit ami qui ne cesse de téléphoner, le tout couronné par des règles douloureuses ce mois-ci. Bref, tout ce qui engendre les incessants retournements entre les draps humides et l’allumage compulsif de Camel Light toutes les trois minutes !

Tout cela expliquait l’humeur de Marie Gautier ce matin, et son humeur, c’est qu’elle était de mauvais poil, et être de mauvais poil, ça la rendait vulgaire !
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Il s’était ainsi noué entre les deux femmes une relation ambiguë à sens unique, faite de silences, de regards, de non-dits. Marie aimait à s’asseoir près d’elle et, tout en la peignant, lui parler de sa vie, de ses sorties de la veille, de son « salaud d’ex » qui l’avait larguée pour une « sale pétasse » (l’énervement aussi la rendait vulgaire !), avec pour seule réponse les yeux languides de sa patiente qui fixaient le mur, en face, semblant y chercher quelque chose. Car Marie disait ma patiente, elle se l’était appropriée et, depuis trois mois, veillait jalousement sur celle qu’elle considérait comme une confidente, presque une amie, acceptant le silence comme seul retour.
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Vaine tâche s’il en est : la tache avait maintenant doublé de surface, contaminant les fibres textiles sur dix centimètres de diamètre d’un brun surréaliste du plus bel effet.

À la limite de l’hystérie, prête à bouffer l’éponge de dépit et à s’envoyer tout le Paic cerise en intraveineuse, elle décida que vraiment les objets étaient les pires choses que l’homme ait inventées.

Elle en était là de ses jérémiades mentales quand lui revint à l’esprit l’origine de la catastrophe : elle darda aussitôt un regard acéré de tueuse sur le panneau d’allumage.

C’est le numéro 113 qui clignotait.

Elle retrouva aussitôt son calme.
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Que c'était bon d'oublier un instant les ornières creusées par le destin, de se dire que tout se passerait bien, que tout ne pourrait que bien se passer.
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Vidéo de Stéphane Gérard

Stéphane Gérard - Thalamus
www.passion-bouquins.com Blog littéraire alternatif 23e salon du livre de Colmar 2012 Entretien avec Stéphane Gérard qui publie son premier roman Thalamus, aux Editions Les nouveaux auteurs
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