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EAN : 9782234077232
216 pages
Stock (20/08/2014)
2.82/5   25 notes
Résumé :
Le titre de ce récit autobiographique, dans la lignée du précédent et magnifique livre de Michela Marzano, Légère comme un papillon, vient d’un vers d’Emily Dickinson: That Love is all there is, is all we know of Love.
Partant de sa propre vie autant que de ses lectures, l’auteur évoque la recherche du Prince Charmant – un objectif qui se révèle inaccessible –, le désir d’enfant, la maternité, l’absence d’amour qui fonde parfois nos bancales existences, l’acc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Le sujet de ce livre me semble basé sur une erreur fondamentale.
Toutes les pensées, toutes les réflexions exprimées dans cet essai sont selon moi assise sur une base philosophique erronée.
On ne recherche pas l'amour, il vient à vous, comme ça, par hasard. Un jour vous le rencontrez, vous ne savez pas pourquoi. Vous étiez même à deux doigts de le croiser sans le voir. Mais non ! Il vous a vu, il vous cherchait.
Sortir de cette logique relève de la névrose.
Cet ouvrage me semble relever de cet état d'esprit des gens qui veulent absolument forcer le destin.
Ainsi, l'auteure dans sa quête du prince charmant en est-elle réduite aux expériences qui, sauf miracle, mènent plus sûrement à l'échec qu'au bonheur.
De plus, l'auteure me parait animée d'une tournure d'esprit qui me rend son ouvrage difficilement « décorticable » car tendant à compliquer inutilement les choses simples.
Je me permettrai pour conclure de reprendre une phrase de notre meilleure critique Babelio qui se reconnaîtra : « Ceci est juste mon avis, c'est-à-dire pas grand-chose ! »

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L'une de mes plus grandes déceptions 2014.
On nous présente l'ouvrage comme une autobiographie, l'autobiographie d'une essayiste renommée. Programme alléchant.
Quelle désillusion. Ce n'est ni une autobiographie, ni un essai. Ce sont 210 pages de pleurnicheries au fil desquelles nous découvrons que l'auteure n'a pas digéré son enfance et ses carences affectives comme elle n'a pas plus digéré le tait de ne pas être mère.
Elle livre un bien sombre constat : celui que, toute notre vie, nous cherchons à panser les plaies et les blessures de l'enfance, en vain.
Un style décousu et très répétitif, une analyse pour le moins sommaire des quelques auteurs qu'elle convoque pour sa démonstration, autant d'ingrédients qui font passer un mauvais moment de lecture.
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Michela Marzano s'était déjà penchée sur son mal-être dans un précédent ouvrage où elle parlait de son anorexie. Ici, il est question d'amour, vase sujet pas si léger que cela.

Chaque intermède débute par la citation d'un auteur qui lui permet de dérouler son texte, de débattre, puis d'aller voir du côté de son nombril et de son coeur. Pourtant, cela n'a jamais été ennuyeux. Quelque fois, j'ai dû relire plusieurs fois les paragraphes pour essayer de comprendre (après une journée de chicoufs et des yeux qui se ferment, c'est autorisé par l'article 10 de mon code personnel). Elle convoque tour à tour Stendhal, Fromm, Lacan, Baumann, Pascal….
Michel Marzano dissèque, disserte, énonce, dénonce, pour en revenir au père, encore et toujours à son père. Cet homme trop autoritaire dont elle attend une reconnaissance qui ne viendra jamais. de vouloir répondre, vainement, à ses attentes, il y a de quoi vous démonter. « Ce que nous avons vécu nous accompagne tout au long de notre vie et souvent –trop souvent, toujours trop souvent malgré les efforts déployés pour briser le cercle vicieux de la répétition– nous détermine. » Nous vivons tous avec ce passé qui nous a formés, bon ou mauvais il faut essayer de l'accepter, gros travail.

En amour, il faut lâcher prise, accepter que l'autre ne soit pas le reflet exact de l'image idéale. C'est ce chemin qu'a parcouru Michela Marzano. Accepter de faire confiance « Mais comment cesser de vouloir tout contrôler ? Comment attendre que quelque chose se passe ? », accepter l'Autre. « L'amour commence toujours après. Quand l'affection succède à la passion. Et que l'on commence à faire confiance. Et que l'on peur « aimer avec l'autre ». Faire confiance, le grand problème de Michela Marzano« On fait confiance, et on court le risque d'être trahi.» Cette peur qu'on la laisse tomber, qu'elle ne soit plus intéressante, aimable. « Mais s'il n'a ôté son masque que pour quelques instants seulement ? Si lui aussi me trompe, m'abandonne, me bannit de sa vie ? »


Et que dire de ce désir d'enfant avec cette phrase souvent répétée : « Si j'avais un enfant, je devrais me lever tôt le matin pour l'emmener à l'école, pas vrai ? ». de temps à autre, on a envie de lui dire, arrêtez de gratter les croûtes ! VIVEZ… et elle nous répond honnêtement «Que se passerait-il si je devais me lever à l'aube tous les jours pour aller à l'usine ou au bureau, avec un directeur des ressources humaines qi ne me lâcherait pas ? Que se passerait-i si je n'avais pas de travail, si je vivais dans la précarité depuis des années… » Oui, vous n'auriez plus le temps de gémir sur vos amours, sur vous, vous seriez obligatoirement dans le présent et dans le concret.


« Cette fois j'ai appris que je ne dois pas demander ce qu'il ne peut pas m'offrir, que je ne peux pas lui donner ce qu'il me demande.. » Est-ce le commencement de l'acceptation de soi et de l'autre ? Je suppose, comme pour nous tous, qu'il y aura des chutes et des rechutes, mais Michela Marzano commence à construire sur du roc et non sur le sable.


Ce livre-thérapie est fait de pensées, de discussions à partir d'une citation, de confessions. Les paragraphes courts fluidifient une lecture quelques fois ardue mais très cohérente et jamais ennuyeuse. J'ai pris plaisir à le lire car très bien écrit. de temps à autre, j'y trouvais mes propres casseroles.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Je suis très déçue par ce livre. D'abord par son écriture : c'est plat, sans aucun relief, terriblement ennuyeux.
Et aussi sur le fond. On se croirait dans les années 70. Les hommes qui ont des maîtresses sont tous des salauds égoïstes et lâches. L'auteur en a souffert, elle ne rencontrait jamais son prince charmant. Et puis un jour, enfin, elle rencontre Jacques, un "homme bon" car ils vivent ensemble, partagent les tâches ménagères, sont toujours ensemble même quand ils sont loin l'un de l'autre... guimauve à gogo !
Ce n'est pas plus subtile que ça. La femme qui a "des aventures" est condamnée à souffrir, pleurer, être aigrie, et envier les femmes qui sont mariées et mères de famille.
La femme qui est mariée est la seule qui est heureuse.
D'ailleurs, ce livre n'est pas une réflexion sur le désir, mais une ode et un élégie à son époux "Jacques", qui va à Ikéa le samedi après midi pour choisir une nouvelle cusine (c'est dire s'il est top !).

En résumé : « Jacques m'aime aussi quand il n'est pas d'accord avec moi. Jacques m'aime aussi quand il me contredit. Jacques m'aime aussi quand je ne lui réponds pas gentiment. Jacques m'aime toujours. Parce qu'il tient à moi. »

Tout est dit !
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Partant du principe qu'on ne peut pas parler d'amour sans parler de soi, Michela Marzano part de sa propre expérience pour tenter de cerner ce mystère absolu et ses corollaires : désir, passion, durée dans le temps...

Malheureusement son propos ne s'élève guère, les remarques qui naissent de son expérience sont certes pertinentes, mais nullement révolutionnaires. Elle tourne autour de l'idée selon laquelle ce qu'on a vécu détermine notre façon d'aimer et d'être aimé, et le propos tourne rapidement en rond autour du nombril de l'auteur mal comprise par son père et en mal d'enfant.

"Ce n'est jamais l'autre qui peut nous aider à "désenvoûter la maison hantée que nous sommes," comme l'écrit Anne Dufourmantelle. Cette maison "hantée par des plaintes dont on ne sait plus à qui elles apartiennent, mais qu'on a faites nôtres". Au contraire. Bien souvent c'est l'autre qui fait resurgir nos peurs. Toutes celles qui demeurent dans un coin de notre être.

La peur du jugement de notre père. La peur de l'abandon de notre mère. La peur de na pas être à la hauteur des attentes des autres. Ce sentiment d'inutilité. Cette envie de mieux faire mais cette impossiblité à y parvenir. Ce pardon qui n'arrive pas..." p. 59

Elle souligne également qu'il est impossible de tout avoir et si cela arrivait, nous n'aurions plus rien à désirer. Ainsi, si la personne qui aime a tendance à trop projeter dans l'autre, elle sera irrémadiablement déçue par le décalage entre l'image idéale de l'autre et sa réalité.

"Qui, dès lors, est le véritable responsable ?

Lui, qui est toujours égal, terriblement égal, identique à lui-même, ou nous, qui avons cru qu'il changerait pour devenir ceomme nous avons toujours rêvé qu'il soit, comme il aurait dû être ?" p. 87

Ses pistes de réflexion se révèlent ainsi relativement banales et évidentes, n'apportant pas de neuf au sujet...

Elle appuie aussi sa réflexion sur de brèves citations d'écrivains ou philosophes, décortiquant l'idée pour la démonter ou l'infirmer. En quelques pages, elle glose sur une idée qui en aurait mériter largement le double et réduit ainsi la pensée de l'auteur cité.

Si quelquefois la phrase frappe par sa justesse et sa poésie au détour d'une page, l'auto-apitoiement psychanalytique et les phrases convenues refond rapidement surface, créant une déception chez le lecteur !
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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critiques presse (1)
Lexpress
29 septembre 2014
Entre autobiographie et réflexions philosophiques, Michela Marzano revisite le lien amoureux de façon personnelle en touchant à l'universel.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Quelques mots suffisent pour tout remettre en question : « Je ne t’aime plus. »
Quand on les entend, le cœur se brise. Car ce n’est pas un simple « Je ne t’aime pas ». Mais un « Je ne t’aime plus ». Et c’est ce « plus » qui réduit tout en cendres. La certitude d’exister. Se réveiller le matin et respirer. Sourire à nouveau.
Surtout si l’on est déjà brisé et que l’on croit qu’il ne nous restera plus rien s’il s’en va.

« Mais tu en sais quelque chose de l’amour ?
– Seulement qu’il est imparfait. Même quand il recouvre tout. Pareil à une couverture à laine pleine de trous.
– Et donc ?
– Donc quand il m’a dit qu’il ne m’aimait plus, le monde s’est écroulé. »

Il m’a fallu de longues années avant de comprendre que ce « plus » n’avait aucun sens. Car qui n’aime plus n’a peut-être jamais aimé.
L’amour dure à tout jamais.
Mais que signifie à tout jamais ? Quand est-ce que c’est à tout jamais ?

Il n’y a pas de différence entre l’amour et l’éternité. Ou on aime, et c’est donc à tout jamais, ou on n’aime pas, et c’est donc à tort que l’on nomme ce sentiment amour. C’est juste quelque chose qui s’achève.

La passion, l’envie, le désir, la tendresse, la joie, l’espérance. Tout a une fin. Tout. Inexorablement.
Tout sauf l’amour. Qui nous accompagne tout au long de notre vie. Même s’il n’est plus là. Même si elle nous quitte. Même s’il meurt.

« Que l’amour est tout ce qui est, est tout ce que nous savons de l’amour », écrit Emily Dickinson. Voilà pourquoi, à la différence des passions qui vont et viennent, l’amour est éternel. Même s’il change et se transforme. Comme une cicatrice qui nous marque le corps et ne s’estompe plus, bien qu’on cherche à la cacher ou l’effacer…
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Avec le temps, on finit par apprendre : la joie commence quand on accepte le fait que le passé ne passe jamais ; quand on commence à savoir vivre avec le désordre.
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Enfant, je rêvais de l’amour. Je passais des heures entières le nez plongé dans des livres débordants d’histoires parfaites. J’imaginais des journées sans failles. Je rêvais de réécrire l’histoire de mes parents.
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L’homme que j’aime m’apporte mon café chaque matin et chasse les cauchemars de la nuit en passant sa main sur mon visage.
L’homme que j’aime est toujours présent, même quand il est loin. L’amour n’est pas seulement fait de petits gestes, mais aussi du partage de se secret que l’on garde en soi.
L’homme que j’aime est la parole qui berce ma plainte, même quand il me demande de me taire. Car c’est parfois le silence qui nous aide à supporter.
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Avant de rencontrer Jacques, j’ai souvent tenu le rôle de la maîtresse. C’était plus facile, au moins je ne me faisais pas d’illusions. Je savais déjà que ce n’était pas fait pour durer. Les hommes mariés – si certaines ont encore des illusions, elles feraient mieux de laisser tomber avant qu’il ne soit trop tard – ne quittent jamais leurs femmes. Dans le fond, ils les aiment toujours. Même quand ils affirment le contraire. Peut-être se sentent-ils ainsi moins coupables. Ou alors ils y croient. Ils sont tellement égoïstes qu’ils veulent tout avoir : nous, l’autre, la passion, l’affection, le lit refait, la transgression, la paix, les enfants, la maison à la mer, les week-ends à l’hôtel… Et chaque fois qu’on leur demande de choisir, ils nous supplient de rester car ils ont besoin de nous.
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Videos de Michela Marzano (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michela Marzano
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