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EAN : 9782226317186
600 pages
Albin Michel (29/04/2015)
  Existe en édition audio
4.08/5   2083 notes
Résumé :
"All the Light We Cannot See", 2014.

phénomène d’édition aux États-Unis, salué par l’ensemble de la presse comme le meilleur roman de l’année, le livre d’Anthony Doerr possède la puissance et le souffle des chefs-d’œuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l’Occupation à l’effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont la guerre va bouleverser l’existence : Marie-Laure, une jeune aveugle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (359) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 2083 notes
Marie-Laure Leblanc et Werner Pfennig ne se connaissent pas. L'un est un jeune allemand ayant grandi avec sa soeur dans un orphelinat jusqu'à être remarqué par la Wehrmacht pour ses talents de mécanicien et d'électricien, tandis que l'autre est une jeune française aveugle, vivant seule avec son père, conservateur au musée d'histoire naturelle de Paris. Pourtant leurs routes vont se croiser dans le Saint-Malo bombardé de l'année 1944…

De flashback en flashback, on va progressivement découvrir quelle a été la vie des deux adolescents et ce qui les a conduit dans la cité malouine, si éloignée de chez eux… Mais derrière la volonté de fuir la guerre ou de prouver sa valeur à travers des actes de résistance, se cache une quête bien plus grande, qui dépasse l'entendement des deux enfants et qui consiste à soustraire aux allemands un diamant d'une valeur inestimable…


Entre récit d'apprentissage, récit de guerre et roman d'aventures, « Toute la lumière que nous ne pouvons voir » se révèle être une histoire foisonnante et passionnante, comme pouvait l'être « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaître, prix Goncourt en 2013 ! Si j'associe les deux, c'est tout simplement parce qu'ils m'ont procurée le même plaisir de lecture, le même attachement pour leurs personnages, le même intérêt pour leur intrigue et la même frustration à chaque fois qu'il m'a fallu interrompre ma lecture !

Anthony Doerr nous livre une fresque captivante et parfaitement rythmée sur la base de chapitres alternés, donnant tour à tour le premier rôle à Marie-Laure puis à Werner. Les deux enfants, que l'on voit évoluer et grandir dans des univers complètement différents, se révèlent être des personnages attachants et lumineux qui, malgré un contexte difficile, font preuve d'une humanité et d'une bonté des plus touchantes. le sujet quant à lui, bien que traité de manière très romanesque, s'avère, grâce à ses descriptions riches et précises, particulièrement intéressant et instructif et parvient à nous passionner pour cet épisode de l'histoire de Saint-Malo. L'écriture par ailleurs est fluide et agréable, faisant du roman un « page turner » pour le moins efficace !

Couronné du prestigieux prix Pulitzer, « Toute la lumière que nous ne pouvons voir » est donc un excellent roman, idéal pour ceux qui recherchent une lecture plaisante, prenante et intéressante ! Une très jolie découverte pour ma part !
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Voilà un roman que je termine sans déplaisir mais bizarrement je n'ai pas été emporté comme je l'espérais. Deux destins pendant la seconde guerre mondiale de l'occupation à la libération, Marie-Laure est une jeune française aveugle réfugiée à Saint Malo, Werner lui est allemand as des transmissions,après un périple dans l'Europe, se retrouve lui aussi dans la cité corsaire. Ajouté à cela un troisième personnage, un officier SS malade à la chasse d'un diamant qui aurait des pouvoirs d'immortalité. Anthony Doerr alterne chaque histoire dans des chapitres courts qui donne un rythme incontestable au roman. Pourtant les pages défilent et l'empathie tarde pour ces personnages que Doerr peine à nous faire aimer. Je m'attendais à un roman au souffle épique, une saga qui m'emporterai (avec un sujet pareil il y avait matière), je n'y ai vu et lu qu'un livre agréable mais bien loin du chef d'oeuvre annoncé.
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir est un roman magnifique.
2 personnages sans lien l'un avec l'autre.
On s'attache à Marie-Laure, jeune fille française aveugle.
On s'attache tout autant à Werner, jeune homme allemand.
Tous deux sortent de l'enfance brutalement, rentrent dans cette 2nde guerre mondiale sans choix, inévitablement.
On passe de l'histoire de l'un, puis de l'autre, alternativement.
600 pages qui se lisent très rapidement grâce au rythme qu'a su insuffler l'auteur, grâce aux chapitres courts.
En fin de livre, on imagine très bien cette fin de guerre, du côté français comme du côté allemand, où rien n'est tout rose ou tout noir.
C'est la 1ère fois que je m'interroge sur ce que la guerre a pu être pour les Allemands.
De même on imagine souvent la joie des Français une fois que le débarquement a eu lieu, mais tout n'a pas du être simple après cette longue guerre. Les plaies physiques et morales ne se sont pas refermées d'un coup... La lumière n'a pas du réapparaître aussi facilement qu'on peut le croire...
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Pendant la seconde guerre mondiale, deux destins que tout oppose, celui de Marie-Laure, jeune aveugle réfugiée chez son oncle à Saint-Malo, et celui de Werner, orphelin recruté par la Wehrmacht pour son génie des transmissions électromagnétiques, finissent par se croiser sous les bombes de la Libération qui pilonnent la cité malouine.


Vaste fresque épique et foisonnante, cette histoire très romanesque centrée sur deux adolescents est un récit d'aventures et d'apprentissage sur fond de guerre. Alternant entre le Paris de l'Occupation qui tente de sauver ses trésors, comme ceux du Museum d'Histoire Naturelle où travaille le père de Marie-laure, et une Allemagne jetée dans une folie meurtrière et dévastatrice qui n'épargne pas sa population, embrigadée, exploitée et terrorisée, la narration converge vers la cité corsaire de Saint-Malo, dans un décor magique de pierre et de mer bientôt voué à l'enfer du feu et de la destruction lors des bombardements de la Libération.


Dans ce maelström, Marie-Laure et Werner sont deux galets roulés et usés par la tempête, tous deux emportés malgré eux dans une vague qui leur dérobe leur innocence. Les confrontant au pire et à ce qui devrait les dresser l'un contre l'autre, elle finit par les pousser aux choix les plus essentiels, ceux qui préserveront leur humanité, et, à travers elle, l'avenir du monde. Un curieux mélange de poésie et de réalisme imprègne les pages de ce roman aux multiples niveaux de lecture. Derrière la restitution historique pleine d'exactitude et de discernement, où les populations, y compris allemandes, se retrouvent toutes victimes du conflit qu'elles subissent, se dessine une fable symbolique, porteuse d'espoir et de réconciliation, comme celle qui unira les descendants respectifs des familles de Werner et de Marie-Laure.


S'accrochant coûte que coûte aux beautés d'un monde qu'on croirait pourtant devenu fou, l'auteur s'émerveille de curiosités autant naturelles que scientifiques : oiseaux, diamant fabuleux, ingénieuses maquettes de villes pleines de compartiments secrets, magiques transmissions radio… Habité par Jules Verne dont les Vingt mille lieux sous les mers jalonnent le récit, ce roman historique teinté de poésie fabuleuse, où la lumière refuse de céder le pas à l'ombre, m'a aussi parfois évoqué Marina de Carlos Ruiz Zafon. C'est d'ailleurs avec le même étrange envoûtement que l'on parcourt chez l'un la cité de Saint-Malo, et chez l'autre la ville de Barcelone.


Aucun temps mort ne vient rompre le rythme de cet épais roman qui se dévore avec le plus grand plaisir. Entre Histoire, aventure et fable, il emporte le lecteur dans une intrigue originale, pleine d'intelligence et de sensibilité, dont le point d'orgue est sans aucun doute son extraordinaire évocation de la cité malouine et de sa libération en août 1944.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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L'enfance envolée.

Marie Laure est aveugle et fuit le Paris de l'Occupation pour se réfugier à Saint Malo avec son père dépositaire d'un étrange trésor de Musée parisien.
Werner, orphelin sans avenir, petit génie des maths et de la physique est enrôlé pour son talent de télégraphiste dans l'armée allemande, dérivant dans la furie nazie, pistant sans relâche par triangulation des ondes radio les poches de résistance.
Par une narration temporelle imbriquée, le fil rouge qui les relie nous conduit dans une cité corsaire de nuit, brouillard et fracas des armes, site hallucinant des bombardements alliés de 1944.

Livre historique, roman d'apprentissage et de perte de l'innocence, expérience poétique et sensorielle, ce livre apporte plusieurs niveaux de plaisirs littéraires. Les expériences croisées des deux jeunes enfants grandissant dans un monde de furie et de pertes personnelles nous sont relatées avec une intelligence de structure romanesque, une distanciation qui évite le pathos dans la dramaturgie. Il y a comme un filtre qui nous fait vivre ces années de guerre par procuration, par les yeux, les sentiments et l'extrême maturité de l'enfance envolée trop vite.

Cette mise en hauteur de l'occupation, pourtant très réelle, meurtrière et bruyante, est bien illustrée par la passionnante approche du monde impalpable des ondes radio, par la magie de la compréhension des choses par les sens, par l'écho des événements en parallèle avec un livre de Jules Verne. J'ai vécu le bombardement de Saint Malo par la perception de la cécité de Marie Laure, expérience effrayante.

De très beaux personnages, soigneusement construits, décalés, attachants, une toile de fond magnifique de remparts et de bord de mer martyrisés. Rythmé par des chapitres courts jamais pesants, une écriture aisée, c'est un roman un peu mystérieux, lyrique, musical, coloré, qui renouvelle le genre Seconde Guerre mondiale, par son originalité et sa sensibilité.
Et un coup de chapeau pour un écrivain américain qui, par son travail de documentation, a su si bien me faire vibrer à la lecture de la destruction d'une ville qui me ravie toujours autant.
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critiques presse (4)
LeJournaldeQuebec
10 août 2015
Un succès monstre. Intelligent, de surcroît. Et sensible. Et bien fait. Je l’ai dévoré. Mais comment faire autrement? Tout, dans ce roman, est fait pour être dévoré.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LesEchos
05 mai 2015
La singularité de ce « page-turner » est qu'il s'affranchit du roman historique et/ou sentimental.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
04 mai 2015
L'alternance de courts chapitres, consacrés à chacun de ses jeunes héros, qui transforme son récit historique, rythmé tel un thriller, en un véritable page-turner grand public.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
30 avril 2015
Un texte aussi inattendu que réjouissant, du Paris de l'Occupation aux joies de la Libération.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (186) Voir plus Ajouter une citation
... ce dont je désire te parler aujourd’hui, c’est de la mer. Elle a tant de couleurs. Argent à l’aube, verte à midi, bleu foncé le soir. Parfois, elle est presque rouge, ou bien elle prend la nuance des vieilles pièces de monnaie. En ce moment, les nuages passent au-dessus d’elle, et des carrés de lumière se posent un peu partout. Des ribambelles de mouettes y font comme des colliers de perles. De tout ce que j’ai vu, c’est ce que je préfère. Parfois, je me surprends à la regarder en oubliant mes obligations. Elle semble assez vaste pour contenir tout ce que l’être humain pourra jamais ressentir.
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– Voici votre uniforme de parade, votre uniforme d’exercice, votre tenue de gymnastique. Bretelles croisées dans le dos, parallèles devant. Manches retroussées aux coudes. Chacun de vous devra porter un poignard dans son fourreau, à sa ceinture, du côté droit. Levez le bras droit pour vous signaler. Alignez-vous toujours par rang de dix. Ni livre ni cigarettes ni aliments ni effets personnels – rien dans les casiers à part les uniformes, brodequins, couteau, cirage. Plus un mot après l’extinction des feux. Les lettres aux familles seront postées le mercredi. Vous vous dépouillerez de votre faiblesse, de votre lâcheté, de vos hésitations. Vous deviendrez comme une chute d’eau, une rafale de balles – vous vous précipiterez tous dans la même direction, au même pas, vers la même cause. Vous oublierez votre confort, vous ne penserez qu’à votre devoir. La nation sera votre seule et unique raison de vivre. Compris ?

- Oui, hurlent-ils.

Ils sont quatre cents, en plus des trente instructeurs et des cinquante membres du personnel, sous-officiers et cuistots, palefreniers et gardiens. Certains cadets ont tout juste neuf ans. Les plus âgés, dix-sept. Visages juvéniles, nez pointu, menton pointu. Yeux bleus – forcément bleus.

[...]

Chacun est une motte de glaise et le potier qu’est le corpulent et rougeaud commandant façonne quatre cents pots identiques.
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Dans son imagination, ses rêves, tout a une couleur. Les bâtiments du musée sont beiges, châtains, noisette. Les savants qui y travaillent sont lilas, jaune citron, et brun-rouge. Des accords de piano restent suspendus dans le haut-parleur du petit poste TSF chez les gardiens, projetant leurs superbes noirs et leurs bleus compliqués dans le couloir, en direction du dépôt des clés. Les cloches d’église envoient des arcs bronze qui se répercutent contre les fenêtres. Les abeilles sont argentées. Les pigeons, roux, auburn, voire dorés. Les immenses cyprès devant lesquels ils passent tous les matins sont de chatoyants kaléidoscopes – chaque aiguille est un polygone de lumière.
Elle n’a pas de souvenirs de sa mère, mais l’imagine comme une brillance blanche, silencieuse. De son père irradient mille couleurs, opale, rouge fraise, feuille-morte, vert sauvage ; une odeur d’huile et de métal, la sensation d’un pêne qui s’enclenche dans sa gâchette, le bruit de son trousseau de clés qui tinte pendant qu’il marche. Il est vert olive quand il parle à un chef de service, un crescendo d’orange quand il s’adresse à Mlle Fleury qui travaille aux grandes serres, un rouge vif quand il tente de cuisiner. Il est d’un incandescent bleu saphir quand il se met à son établi, le soir, et fredonne tout bas en travaillant – le bout de sa cigarette est d’un bleu prismatique.
Les sourds, ils entendent battre leur cœur, Frau Elena ? Pourquoi la colle ne se colle pas à la paroi du flacon ?
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Lumière
Mardi après mardi, elle échoue. Elle entraîne son père dans des détours sans fin qui la laissent furieuse, contrariée, et encore plus éloignée de l’appartement qu’au début de l’exercice. Mais au cours de l’hiver de sa huitième année, à sa grande surprise, elle commence à se repérer. Elle passe les doigts sur la maquette dans la cuisine, comptant les bancs, arbres, réverbères, porches. Chaque jour, un nouveau détail ressort – chaque grille d’égout, banc public, bouche d’incendie miniature a sa contrepartie dans la réalité. Même quand elle se trompe, elle ramène son père toujours plus près de leur domicile. Quatre, trois, deux pâtés de maisons. Et par un mardi neigeux de mars, alors qu’il l’emmène jusqu’à un nouveau point de départ, tout près des quais, la fait pivoter trois fois sur elle-même, et dit : « Ramène-moi à la maison », elle s’aperçoit que, pour la première fois, la peur ne la prend pas aux tripes. Au lieu de paniquer, elle s’accroupit sur le trottoir. L’odeur vaguement métallique des flocons qui tombent l’environne. Calme-toi. Écoute Des automobiles passent le long des rues en éclaboussant les trottoirs, la neige fondue forme des rigoles. Elle entend les flocons passer à travers les branches des arbres. Elle distingue l’odeur des cèdres du Jardin des plantes, à quatre cents mètres. Ici, le grondement du métro sous la chaussée : c’est donc le quai Saint-Bernard. Là, le ciel se creuse, un bruit de branchages : c’est l’étroite bande de jardins derrière la galerie de Paléontologie. Par conséquent ils se trouvent à l’angle du quai et de la rue Cuvier. Six pâtés de maisons, quarante immeubles, dix arbustes dans un jardin public. Cette rue-ci croise celle-là, qui croise celle-là. Un centimètre à la fois. Son père tripote les clés dans ses poches. Devant eux, les hauts, majestueux bâtiments qui flanquent les jardins, répercutant le son.
– Allons à gauche, dit-elle. Ils remontent la longue rue Cuvier. Un trio de canards vole dans leur direction, battant des ailes en harmonie, gagnant la Seine, et comme ils les survolent, elle croit voir les rayons de soleil se poser sur leurs ailes, touchant chacune de leurs plumes. À gauche, dans la rue Geoffroy-Saint-Hilaire. À droite, dans la rue Daubenton. Trois, quatre, cinq bouches d’égout. Derrière elle, les grilles ouvertes du Jardin des plantes, avec leurs barreaux comme ceux d’une immense volière. En face : la boulangerie, le boucher, l’épicerie de luxe.
– On peut traverser, papa ?
– Oui. À droite. Tout droit. Ils remontent maintenant la rue, forcément. Juste derrière elle, son père doit marcher la tête renversé en arrière pour faire un grand sourire au ciel. Marie-Laure en est sûre, même si elle ne voit rien, ne dit rien – les cheveux de son père sont mouillés par la neige, plaqués sur son crâne, son écharpe est de travers sur ses épaules, et il adresse un grand sourire radieux à la neige. Les voici au milieu de la rue des Patriarches. Marie-Laure trouve le tronc du marronnier qui pousse devant la fenêtre de sa chambre au quatrième étage, l’écorce sous ses doigts. Un vieil ami. L’instant d’après, son père l’a soulevée par les aisselles, ils font l’avion. Elle sourit, et il éclate d’un rire pur et contagieux, un rire dont elle se souviendra toute sa vie. Tous deux tournoient sur le trottoir devant leur petit immeuble, riant en chœur tandis que la neige continue à goutter entre les branches.

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