L'auteur du tract convoque des écrivains, montrant que tout était déjà écrit. Camus qui écrit que les hommes ne croient pas aux fléaux, Michaux qui constate dans "voyage en Garabagne" que la maladie tue les plus faibles.
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Tout, on le voit, est déjà dans les livres ; j'en ai deux mille dans la bibliothèque et la Loire à mes pieds : je ne suis pas à plaindre. D'autres le sont - et je pense en premier lieu à la petite armée de blouses blanches, qui chaque jour monte au front pour combattre l'ennemi invisible. Les voilà, les vrais héros de notre temps.
Quand une guerre éclate, les gens disent : « Ça ne durera pas, c’est trop bête. » Et sans doute une guerre est certainement trop bête, mais cela ne l’empêche pas de durer.
« Camus, dans La Peste, nous avait pourtant mis en garde : méfions-nous des guerres ou des épidémies auxquelles on ne croit pas assez. »
Très belle références littéraires, bien adaptées à la situation Covid-19.
Camus, dans La Peste, nous avait pourtant mis en garde : méfions-nous des guerres ou des épidémies auxquelles on ne croit pas assez.
"Tous les voyages sont toujours dans un but littéraire, en quelque sorte. Soit j'en tire un récit de voyage, soit un article, ou alors c'est pour me documenter pour un roman, mais c'est rarement pour m'allonger sur le sable, sur une plage."
Amélie le Berre et Félix Ferreira Da Silva sont allés à la rencontre de François-Henri Désérable, auteur de "L'usure d'un monde" (2023) et de "Mon maître et mon vainqueur" (Grand prix du roman de l'Académie française, 2022).
Ce film a été réalisé en partenariat avec le Master Scénario, Réalisation, Production de l'École des Arts de la Sorbonne Université Paris 1.
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