Le narrateur est employé dans une entreprise qui manie à merveille l'art d'enrober le malheur dans de belles déclarations d'intention ; ainsi, notre narrateur à la plume agile va être sollicité pour rédiger de doucereuses lettres de licenciement à ses collègues. Au fur et à mesure qu'il excelle dans cet art, et que la cruauté des mots frappe autour de lui, il tisse un lien d'amitié exceptionnel avec le premier licencié de la liste qui, gravement malade, va lui confier pour un temps ce qu'il a de plus précieux au monde… « Et en quelques instants, ces personnages liés par des sentiments puissants vont balayer logique de profit et contrôle de qualité »…
Un livre passionnant sur les excès du monde du travail et sur les sursauts d'humanité que l'on peut opposer à cette « violence sourde ».
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D'une centaine de page, ce livre au style simple, décalé, parfois absurbe, poétique et percuttant dépeinds l'alienation du travail et de la société d'une façon moins extr^me que Lidye Salvaire, mais tout aussi pernicieuses dans l'enchainement des évenements et cruelles.
Le directeur commercial d'une entreprise est remercié, mais qui va écrire les lettres de licenciement ? le narrateur décroche le job et développe les exigences managériales loufoques, cite qq lettres - édifiantes - envoyées aux collègues licenciés. Incapable de refuser, il s'occupe des enfants et la maison de l'ex directeur commercial hospitalisé. L'homme est partagé entre les exigences professionnelles et celles d'un chargé de famille.
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Andrea Bajani: tirando le fila radiodrammatiche - AutoreVole