Elle a déjà publié un recueil de pièces théâtrales, en 2009. Elle nous revient, sans calculs (elle est prof' de maths à l'Université), cinq années plus tard, avec ce recueil de huit (8) nouvelles
le théâtre de la vie, dans un mélange assez curieux (mais prenant, car on n'arrête pas d'" avaler " les récits) de réalité, de rêves, de vérités, d'étrangetés, de folies (douces). Huit récits, certains assez travaillés, d'autres l'étant bien moins, mais tout aussi " épais". La plus vraie, à notre avis, est, peut-être, celle des " Chiens errants " (Il me semble en avoir déjà lu des phrases sans que je ne m'en souvienne où et quand. C'est sûr, trop de lecture peut être " nuisible ", car ça peut se mélanger dans la tête: un bon sujet de nouvelle!): Une jeune fille qui découvre, brutalement, au sortir de l'adolescence, mais dans l'amour, la vie autour d'elle.
Un beau gosse qui, parce que pauvre, utilise tous les moyens pour survivre dans la nouvelle jungle de la cité. le copain sympa, voleur à la tire. L'arnaqueur gros et gras qui exploite les envies de vite réussir des jeunes gens
Heureusement, tout cela finit sans trop de dégâts, mais avec des blessures et des souffrances et, pour le lecteur, bien des leçons à tirer
Si la vie et ses envies ne le dominent pas trop.
Avis : A lire mais, surtout, attention au réveil des angoisses cachées et à la déprime à l'affût.
Peut, cependant, servir de thérapie, l'auteure ayant su " décrire " la profondeur des âmes et l'intimité des vies.
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« Partout sur la terre il y a des cafards et des éradicateurs de cafards. Je devrais noter ça dans mon cahier : nous sommes tous des cafards pour les uns et des éradicateurs pour les autres. En descendant dans l’échelle de la cafardise, on peut se demander s’il existe un niveau ultime, une sorte de dernier sous-sol. Autrement dit, les cafards dénichent-ils toujours plus méprisables qu’eux, plus apte à recevoir leur venin ? »
Hajar Bali, auteur du roman « écorces » (Belfond), en lit un extrait pour Mediapart (entretien avec Antoine Perraud et Faïza Zerouala).