J'ai choisi de lire l'autobiographie d'Israël Horovitz surtout par curiosité puisque je crois n'avoir jamais vu ni même lu de pièces du dramaturge américain.
J'ai trouvé que le monsieur de 70 ans et des poussières avait l'air sympathique sur la couverture : c'est déjà un point de départ… J'étais persuadée qu'il avait des choses à dire et j'avais raison. (...)
Si ce livre est émaillé d'anecdotes étonnantes et amusantes, il m'a touché par sa sincérité.
Israël Horovitz gravi une à une les marches du succès et il le doit autant à son talent qu'à sa discipline de travail. Marathonien, tout comme sa troisième épouse, il s'impose un rythme quasi militaire dans l'écriture de ses pièces. À soixante-dix ans passés, il porte sur son parcours personnel un regard parfois teinté d'ironie mais il est avant tout un homme vivant, positif et profondément engagé dans son art.
Quand, au fil des pages, Monsieur Horovitz égrène un à un le nom de ses pièces de théâtre, toutes auréolées d'un certain succès : Les rats, L'indien cherche le Bronx, le premier, etc. on ne peut s'empêcher de penser au petit garçon qui, soixante ans plus tôt, ramassait les balles de golf sur les greens du Massachusetts.