AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Anne Damour (Traducteur)
EAN : 9782714444752
264 pages
Belfond (15/10/2009)
3.28/5   41 notes
Résumé :

Porté par l'écriture exquise de Jennifer Johnston, un roman aussi poignant que délicat sur les liens familiaux, l'amour et le temps qui passe.

Une histoire bouleversante, parsemée de subtiles références shakespeariennes, par une des plus brillantes romancières irlandaises. Lorsque, après un terrible accident de voiture, Henry, la cinquantaine, se réveille sur son lit d'hôpital, il ne peut se rappeler ce qui l'a conduit là.

... >Voir plus
Que lire après Un Noël en FamilleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Quand Henry se réveille dans un lit d'hôpital, il n'a plus aucun souvenir des circonstances qui l'ont amené là. La violence de l'accident de voiture dans lequel sa seconde épouse, Charlotte, a péri, a aussi effacé de sa mémoire tous ceux qui lui sont proches et qui défilent à son chevet. Quels sont ses liens avec Stéphanie qui a été sa femme pendant vingt ans avant qu'il ne la quitte brusquement pour Charlotte ? Est-il proche de son frère George, revenu du Canada pour le soutenir dans cette épreuve ? Ses enfants lui ont-ils pardonné le divorce ? Sa mère, l'excentrique Tash, a-t-elle toute sa tête ? Et que veut prouver Jérémy, son beau-frère, en restant près de lui jour et nuit ?
A mesure que les souvenirs reviennent, Henry se découvre et appréhende les liens solides ou confus qui l'unissent à cette drôle de famille. Des secrets seront dévoilés, des sentiments avoués et finalement, c'est bien un amour profond qui les réunira tous autour du repas de Noël.

La neige tombe sur Dublin et un quinquagénaire renoue avec sa famille…Entre révélations, drames et retrouvailles, Jennifer Johnston brosse le portrait d'une famille recomposée avec ses non-dits, ses secrets, ses déceptions, ses trahisons, ses rêves et ses désirs. le temps qui passe, l'amour, la vie, la mort, s'invitent à un repas de Noël, point d'orgue d'un roman élégant et feutré. Bien que les personnages éprouvent des sentiments forts, exacerbés par l'accident d'Henry, personne ne hausse le ton. La rage, les cris, les insultes ne sont pas de mise. Il faut prendre sur soi et avancer. Se soutenir, accepter l'autre sans le juger, s'aimer…
Un livre doux et pudique qui bouscule les idées reçues et renouvelle le roman familial. Une jolie parenthèse.
Commenter  J’apprécie          340
Dublin, Henry, la cinquantaine, se réveille dans un lit d'hôpital après un très grave accident de voiture. de ses blessures , jambe et côtes cassées, il se remettra vite. par contre il a occulté l'accident et les évènements qui l'ont précédé.. Peu à peu au gré des visites de Stéphanie, son ex-femme, de ses enfants quelques pièces du puzzle se remettent en place. Il y a eu des brouilles, des scènes, des ruptures mais où, quand, comment, pourquoi? .... Et puis ce fort bel homme qui lui rend visite. Qui est-il ? ...
Stéphanie, l'ex-compagne, Donough, le fils, Cilia, la cadette, laissent tomber les griefs et entourent Henry. Seule Tash, la mère d'Henry, du haut de ses quatre-vingt ans bien tassés, reste égale à elle-même, un peu plus excentrique, voir loufoque, le plus souvent éméchée mais pas question de médecin ... plutôt mourir!
Bientôt les choses reprennent leur place . Noël approche et tous seront présents..
Après un début très lent, la narration trouve son rythme et une fois encore je me suis laissée séduire par la plume de Jennifer Johnston. Les personnages sont tout à la fois agaçants, un brin désarmants de naïveté, sentimentaux, romantiques et assument leur mode de vie et leur choix du compagnon. Nous sommes en 2007, l'homosexualité n'est dépénalisée que depuis 1993 .
Une famille certes un peu particulière mais une famille où trois générations sont réunies autour de la table.
Commenter  J’apprécie          210
J'étais enchantée de découvrir une auteure irlandaise contemporaine, j'aime beaucoup l'Irlande.

J'ai assez vite été déçue, surtout que j'en attendais beaucoup. Ceci dit, j'ai quand même lu le livre en quelques jours seulement, preuve qu'il m'a entraînée dans son intrigue:
Un homme se réveille à l'hôpital. Il lutte contre le sommeil et dans ses courts moments de conscience, tente de retrouver la mémoire. D'abord l'identité des personnes qui l'entourent, puis sa relation avec elles.
Il apprend assez vite que Stephanie, qui vient le voir régulièrement, est son ex-femme et qu'ils ont eu deux enfants ensemble: Donough, qui vient de faire son coming-out, et Ciara, un belle petite rousse affectueuse de 16 ans. il apprend aussi que sa nouvelle épouse, Charlotte, est décédée dans leur accident de voiture, qui n'était d'ailleurs peut-être pas un accident. Il apprend, enfin, à connaître Jérémy, le frère jumeau de Charlotte. Il y a encore Tash, la mère du blessé, personnage atypique, drôle, et son frère George.

Il s'agit donc de l'histoire des relations qu'entretiennent tous ces membres d'une même famille entre eux et de leurs secrets qui finissent par se révéler. L'évolution du convalescent perdu dans son passé est intéressante, c'est ce que j'ai préféré; elle est alors raconté à la première personne; on y perçoit bien son trouble, sa demi-conscience, sa tentative de s'accrocher au monde. Sans aucun doute le personnage le plus abouti.
En revanche, de manière générale, les personnages ne sont pas très fouillés et même assez caricaturaux, ou bien inexistants pour d'autres. le livre est empreint de gentillesse - trop, ça donne de l'urticaire à ce point! - et de gens bougons. Tash, l'artiste, est forcément une mère absente et une femme excentrique et égoïste. Charlotte, la seconde femme, forcément cruelle et manipulatrice. Ciara, la belle enfant, forcément adorable, affectueuse et serviable. J'arrête là.
L'écriture est parfois relativement confuse, en particulier les dialogues; il faut s'accrocher pour comprendre qui parle!
Enfin, le livre ficelle des intrigues qu'il oublie de dénouer, et la fête de Noël promise par le titre n'arrive jamais. D'ailleurs, la quatrième de couverture est trompeuse, on s'attend à beaucoup plus, sur les conflits entre lui et ses enfants, sur son "accident", sur ce Sebastian (je ne sais pas d'où l'auteur de la quatrième à tiré ça!)

C'est donc une grosse déception pour moi qui attendait la révélation d'un auteur...
Commenter  J’apprécie          100
Jennifer Johnston est une auteure irlandaise que j'affectionne particulièrement. Je trouve que sa voix se situe à mi-chemin entre celles de Maggie O'Farrell et d'Anne Enright. J'ai déjà lu cinq de ses romans, mais heureusement il m'en reste encore pas mal à découvrir !

J'ai trouvé hélas ce Noël en Famille un peu moyen. le début semble déjà lu ailleurs : suite à un accident de voiture, Henry, presque la cinquantaine, se retrouve à l'hôpital, amnésique. Ses proches se succèdent à son chevet, mais quels étaient vraiment leurs relations ? Heureusement, l'histoire évolue agréablement et recèle plus d'une surprise. le titre français, par contre, reste tout pourri jusqu'au bout ; l'original est Foolish Mortals, d'après un vers de Shakespeare, ce qui a quand même plus de gueule, mais aussi de sens, vu que le Noël en question, même s'il est effectivement une sorte de point d'orgue de l'histoire, ne concerne réellement que les dix dernières pages du livre !

Mais malgré ces quelques bémols, ce fut une lecture plaisante. La plume déliée de Jennifer Johnston, son oeil ironique, son ton toujours très juste et son sens du dialogue, ce talent qu'elle a pour raconter sans les dire les relations entre les êtres, pour mettre en scène les fêlures, les non-dits, les mesquineries et les attachements, sont un vrai bonheur à retrouver, à chaque fois.

Si vous voulez découvrir cette auteure (foncez !), je vous conseille de commencer avec Les Ombres sur la Peau, Un Noël blanc ou La femme qui court (c'est celui-ci que moi j'ai lu en premier).

« Les mots tournoient dans ma tête, comme des poissons dans un étang, quand vous tendez la main pour en attraper un, il est déjà parti, éclair doré ou vert, et plonge dans les profondeurs, vous laissant la main vide, ils effleurent vos doigts, malicieux, rouge et or, argent, bleu et vert, mais vous n'êtes pas assez habile pour en saisir un. »
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
Commenter  J’apprécie          70
Si vous avez aimé les livres de Katherine Pancol et les aventures de Joséphine, vous aimerez ce roman car on y retrouve la même ambiance.
C'est le titre qui m'a fait choisir ce livre, je cherchais une lecture en rapport avec noël. le récit ne se passe pas à noël précisément, et le titre n'est pas trop approprié, toutefois, j'ai découvert l'histoire d'une famille très attachante.

Cette famille se compose de Stéphanie et son ex mari Henry, leurs deux enfants Donough et Ciara ; George, le frère de Henry et leur mère Tash. Suite à l'accident d'Henry, ils vont chacun leur tour venir le voir et lui racontait son quotidien dont il a oublié une partie. Il va aussi découvrir Jeremy, son ami et Brendan l'ami de son fils, par contre, il ne retrouve aucun souvenir de sa seconde femme Charlotte…

Le lecteur découvre cette famille en même temps qu'Henry, les secrets, les sentiments de chacun, et les révélations inattendues, c'est criant de réalité, les dialogues sont parfois décousus comme ceux de notre quotidien. C'est un très bon roman plein de sentiments et de douceur.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Les mots tournoient dans ma tête, comme des poissons dans un étang, quand vous tendez la main pour en attraper un, il est déjà parti, éclair doré ou vert, et plonge dans les profondeurs, vous laissant la main vide, ils effleurent vos doigts, malicieux, rouge et or, argent, bleu et vert, mais vous n'êtes pas assez habile pour en saisir un.
Commenter  J’apprécie          40
Le chagrin était douloureux, elle le savait; douloureux comme des petits coups de couteau, des petits élancements à des endroits vitaux, le cœur, la tête, l’âme.
Où était située l’âme, de toute façon, sinon dans la tête?
La joie, en revanche, vous soulevait du sol. C’était une sensation de légèreté extraordinaire comme si vous étiez en état de lévitation, sans angoisse ni contrainte.
Éphémère.
Oui.
C’était le problème avec la joie, vous saviez toujours dans un coin de votre tête qu’elle ne durait pas.
Le chagrin, lui, pouvait rester ancré en vous à jamais pour toute votre vie.
Pénible.
Oui.
Commenter  J’apprécie          10
Gardez la tête hors de l'eau, dans tous les sens du terme. C'était ce que je devrais faire dorénavant. Garder la tête hors des eaux du passé, qui me poussaient, me bousculaient, m'aspiraient, m'attiraient vers une sorte de folie douce.
Commenter  J’apprécie          20
- Je peux te protéger de tout. Je le sais. Je t'aime. D'un amour immense. UN parapluie d'amour que je tiendrai toujours au-dessus de ta tête.
- Quel idiot tu fais. Les parapluies ne servent à rien contre les ombres. Et l'amour peut mourir.
- Pas le mien.
- Combien de fois as-tu prononcé ces mots ? Ou les ai-je prononcés. Notre faculté d'aimer s'éteint, disons-le ainsi. Nous devenons raisonnables en vieillissant.
Commenter  J’apprécie          00
Mais comment continuer à vivre sans passé?
Les petits frémissements du voile ne me satisferont pas. Je veux que le rideau se lève. Je veux que tout soit étalé devant moi, le laid comme le beau, les peines et les plaisirs. Le grand opéra de mon existence. Ma vie minuscule.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : littérature irlandaiseVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (77) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz de la Saint-Patrick

Qui est Saint-Patrick?

Le saint patron de l’Irlande
Le saint-patron des brasseurs

8 questions
251 lecteurs ont répondu
Thèmes : fêtes , irlandais , irlande , bière , barCréer un quiz sur ce livre

{* *}