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Anne Colin du Terrail (Traducteur)
EAN : 9782847201338
230 pages
Gaïa (09/02/2009)
3.09/5   22 notes
Résumé :
A la tombée de la nuit, la petite ville d'Arpikilâ, située au nord de la Finlande, s'illumine d'étranges lueurs cuivrées. Pourtant, la haute tour de la mine qui surplombe la ville a fermé ses portes depuis des décennies. Maria Kallio aurait pu rêver de contrées plus exotiques pour passer le cap de la trentaine ! Mais c'est bien ici, dans sa ville natale, qu'elle accepte une mission de six mois comme chef intérimaire de la police. Un poste tranquille, pense-t-elle, q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique

Arpikyla, où se passe l'action du roman est une ville minière de l'est de la Finlande. C'est sans aucun doute Outokumpu, situé non loin de Joensuu, sur les cartes actuelles. En effet la vieille mine d'Outokumpu avec sa tour dominant la ville et son musée de la mine semble identique à ce que décrit Leena Lehtolainen dans son roman. Arpikyla signifie ‘la ville de la cicatrice', ce qui fait référence aux bords déchiquetés du gisement de cuivre de la vieille mine. ‘Une de mes camarades de lycée, qui haïssait l'endroit, prétendait qu'elle s'appelait ainsi parce que personne n'en réchappait sans blessures' dit Maria Kallio, le chef intérimaire de la police. Dès le début du récit, le ton est donné. On est dans ‘l'une des dix villes les plus ennuyeuses de Finlande'.


L'intrigue policière est classique, mais le récit vaut par la description des efforts d'une ville pour recréer des emplois après l'arrêt de l'exploitation de sa mine de cuivre. En l'occurence elle mise sur le tourisme industriel: visite de la vielle mine et de son musée. Il vaut aussi par l'étude des relations de Maria Kallio, de retour dans sa ville natale, avec ceux qu'elle côtoyait 11 ans auparavant. Et la difficulté pour elle, d'enquêter, perquisitionner, arrêter des gens qu'elle a connus. Une large part du récit est consacré à la vie de la ville et aux relations des habitants entre eux. Malgré la petite taille de la ville, elle abrite des célébrités comme Kaisa Miettinen, une des meilleures mondiales au lancer de javelot, et Meritta Flojt, artiste peintre qui expose à Helsinki. Au passage, on retrouve ce thème de l'inspectrice qui enquête dans la ville de son enfance après l'avoir quitté parce que c'est la pire ville du pays dans Annabelle de Lina Bengtsdotter où Charlie Lager revient à Gullspang, enquêter sur une disparition.


Donc, Maria pensait qu'en acceptant ce job intérimaire de 6 mois à Arpikyla, ce serait une sinécure, mais elle est vite confrontée à un meurtre: une femme trouvée morte au pied de la tour de la vielle mine le lendemain de l'inauguration du site de la vieille mine et de son musée. Maria va rapidement soupçonner certains de ses amis d'enfance dont Johnny dont elle était follement amoureuse. L'enquête sera longue avec de nombreux rebondissements, et vers la fin du suspense et de l'émotion. Un bon polar nordique.

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Pour une fois le titre français traduit mot pour mot le titre finnois.
Je ne retrouve pas trace de la petite ville de Arpikilä, au nord de la Finlande.
Nous n'allons pas découvrir ce pays avec une leçon de géographie, mais plutôt par un cours d'économie.
"Jadis sous-développée et isolée, la Finlande a connu plusieurs miracles économiques au cours du dernier siècle qui ont fait de ce pays nordique l'un des plus riches de la planète. de l'industrie forestière à celle des technologies de l'information, en passant par son industrie du cuivre et ses chantiers navals, l'économie finlandaise s'est toujours développée de manière stable. Retour sur un parcours d'exception."
Dans les années 30 la Finlande a pu prospérer grâce à une immense mine de cuivre découverte et mise en chantier par la société Outokumpu, dans l'est du pays.
C'est à la fois le nom de l'entreprise mais aussi le nom d'une ville qui ne se trouve pas très loin du lieu de l'intrigue du roman.
Il est plaisant de plonger dans la vie de Maria Kallio, son incertitude sur ses choix de vie, sur sa nostalgie par rapport à son enfance, ses parents, ses amours de jeunesse.
La ville de ses origines est nommée cicatriceville ... c'est déjà presque tout révéler de la difficulté de vivre à Arpikilá !
Les seconds rôles sont eux aussi attachants, une percée sur la tolérance d'une société par rapport à l'homosexualité féminine en plus dans le milieu des sportives de haut niveau.
Nous pouvons aussi réfléchir sur l'anorexie, une autre vision des lieux communs habituellement donnés, nous en est proposée.
Mon seul petit bémol, mon coeur de midinette n'a pas été charmé par les retrouvailles amoureuses dans le dernier chapitre.
Finalement je n'aime pas trop quand "Tout est bien qui finit bien".
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Maria Kallio, 30 ans et la peur au ventre de s'engager définitivement à son petit ami Antti, se retrouve propulsée au poste de chef intérimaire de la police d'Arpikilä, une petite ville située au nord de la Finlande. Bien mal lui en a prit de croire qu'elle se tournerait les pouces : lors de l'inauguration de la mine de la ville, un décès suspect survient. le corps d'une artiste est retrouvé mort au pied de la Tour qui surplombe la mine. Une enquête débute. Parallèlement, comme ce poste intervient dans sa ville natale, Maria retrouve de vieilles connaissances et en l'occurrence son amour de jeunesse qu'elle semble ne pas avoir totalement oublié.

Ce polar ne « casse pas trois pattes à un canard ». Il fait carrément plus : il le décapite. Non seulement il n'y a aucun style, mais en plus le personnage principal fait peur. On a beau avoir affaire à une femme de trente ans, celle-ci agit comme une gamine de quinze quand elle retrouve son amour de jeunesse Johnny. A chaque fois que ces deux-là se croisent, ils font la même chose que quand ils étaient jeunes et ça chamboule la pauvre Maria qui ne sait plus si elle doit penser à Antti, son officiel, ou à Johnny. le ridicule est à son paroxysme quand on apprend que Johnny fait toujours partie du groupe de musique qu'il a monté quinze ans plus tôt. En gros, on a affaire à des adulescents qui ne s'assument pas car l'auteur présente cette situation comme tout à fait normale.

Outre ce point, il ne se passe rien, sauf 50 pages avant la fin où enfin l'action fait irruption dans le récit, et ce parce qu'on approche de la fin et qu'il faut bien révéler le nom du coupable… En gros, je déconseille.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Je me suis forcée à terminer ce livre : 230 pages, ce n'est pas la mer à boire, j'en ai lu d'autres. Je me force maintenant à écrire cet avis en tachant de ne pas m'énerver inutilement.
Si vous aimez la chick-litt et les chefs de la police midinettes qui interrogent de manière informelle des suspects possibles en partageant une glace avec eux, ce livre est fait pour vous ! J'ai rarement lu une enquête aussi insipide, et une héroïne d'une naïveté confondante. Il est toujours génant d'avoir compris bien avant l'héroïne des faits pourtant évidents. Il faut dire qu'elle a tellement d'interrogation sur sa vie privée, la pauvre. Je me marie, ou pas ? Je fais un enfant, ou pas ? Qu'est-ce que ça fait, la grossesse et l'accouchement ? Ce ne sont pas ses interrogations qui me dérangent - encore que, ses deux soeurs sont mamans, et il est étonnant qu'elles n'aient pas partagé leur expérience avec leur soeur - c'est la manière dont elles sont racontées. L'héroïne raisonne comme une gamine de quinze ans, pas comme une jeune trentenaire. Certes, elle est revenue dans sa ville natale, elle se rapelle ses blessures d'adolescente, sans parvenir à nous toucher - un comble, non ? N'est pas Jane Rizzoli, l'héroïne de Tess Gerritsen, qui veut.
Surtout, Jane Rizzoli enquête. Maria, non. Les autres enquêtes pour elle et lui livrent de temps en temps des résultats. Son comportement d'enquêtrice est le même que celui de femme : immature et presque dangereux (pour elle et pour les autres). Quant au dénouement, il est digne des meilleurs romans à l'eau de rose.
Dommage, car certains personnages avaient un véritable potentiel, come Kaisa, la cousine du principal suspect, Pena, l'oncle de l'enquêtrice ou Aniliina, la fille de la première victime. Les préoccupations de la narratrice ne nous permettent pas de les découvrir suffisamment. Bref, je ne lirai pas un autre roman de cette auteur.
Note : si vous êtes intéressé malgré tout, le livre sort en poche le 1er juin.


Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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J'ai beaucoup aimé l'histoire mais j'ai par contre eu du mal à accrocher car les prénoms ne sont pas simples et j'ai parfois cherché de qui on parle, homme ou femme. Ce qui fait que la lecture n'est pas très fluide.
Cependant l'histoire est assez bien et même si je n'ai pas les premières enquêtes de Maria, j'ai tout compris :-)
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
À vingt ans, j'étais certaine que je n'aurais jamais ni mari ni enfants. J'étais tout aussi sûre, à l'époque, que je ne porterais jamais de tailleur ni n'écouterais de musique classique. Enfin, tant que je ne possédais pas de bigoudis, il restait quand même quelque chose de mes principes.
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J'ai vu une fois une émission, à la télé, où on disait que l'anorexie était due à un mauvais rapport à la mère, a conclu Jaska d'un ton guilleret.
– Ce qui m'étonne, c'est qu'ils n'aient pas encore démontré que les hémorroïdes sont dues à un mauvais rapport à la mère, ai je eu le temps de grogner .....
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Rien n'effacerait jamais le fait que j'en étais originaire, née avec du cuivre dans le coeur.
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