Un détour par l'enfer

Erwan Grammand partage ici son récit de vingt-cinq années sous l'emprise de l'alcool.
Tout démarre insidieusement dans une fête étudiante où pour fêter ses dix-huit ans, on le met au défi de boire dix-huit verres d'alcool. Cette soirée sera la première d'une longue suite qui le conduiront progressivement vers l'addiction.

Son patrimoine familial, parents alcooliques et dépressifs, son stress professionnel et dans sa vie de couple avec des difficultés à gérer ses émotions seront autant de causes pour cet homme à sombrer dans l'alcool. Un terrain déjà fertile qui ne l'aura pas épargné.

Son récit est court, bien construit, non larmoyant ni glauque. Il y relate avec un regard juste et intelligent sa descente dans la spirale de l'alcool. Il pointe plusieurs réflexions qui sont honnêtes : un alcoolique est un menteur et l'abstinence partielle n'existe pas.

Toutes personnes confrontées à ce fléau devraient trouver dans ce témoignage l'envie et les ressources pour ne pas gâcher un jour de plus dans les vapeurs de l'alcool. Chacun y trouvera son déclic, la foi ou l'amour. le tout est de ne plus se voiler la face et de vouloir une vie meilleure à commencer pour soi-même.

J'espère qu'Erwan, grâce à ce livre et sa prise de conscience continuera une longue vie sobre et pleine de joie sans l'aide de substituts.

Je le remercie pour l'envoi de son livre que je vais certainement m'empresser d'acheter pour offrir aux AA de mon village afin que ce livre réveille et éveille les âmes endolories.

Bonjour, un retour sur un témoignage aujourd'hui et en ces périodes de fêtes qui approchent plutôt approprié puisqu'il parle d'alcoolisme, cette maladie qui est très mal traitée. Je vous parle de "Un détour par l'enfer" de Erwan Gramand. Une descente en enfer ou la société n'aide pas vraiment, où l'alcool se trouve très facilement à la supérette du coin. L'auteur nous parle de sa dégringolade, de ses rechutes et enfin d'espoir puisque même si cela ne fait pas longtemps, il a eu le déclic pour s'en sortir. Un témoignage émouvant écrit très simplement. Pour tous y compris ceux qui comme moi ne boivent pas.
Quatrième de couv.« Ce soir, tu as 18 ans, tu boiras donc 18 verres de vin. ». Voilà comment à partir d'un simple repas anniversaire étudiant, j'ai pénétré dans les ténèbres de l'alcool. Vingt-cinq ans d'enfer, plus de la moitié de ma vie.J'ai grandi dans l'alcool, je l'ai détesté en regardant mes parents s'imbiber, et j'ai pourtant reproduit le schéma. Cette autobiographie raconte mon naufrage depuis mes études supérieures, jusqu'à l'explosion de ma vie de famille.L'installation sournoise de la dépendance, la honte, le mensonge, la tristesse, la perte de maîtrise de soi-même, les impacts sur la vie familiale et professionnelle, les tentatives échouées pour s'arrêter, jusqu'à ce fameux déclic, la passerelle vers l'abstinence totale. Beaucoup de malades alcooliques se reconnaitront dans ces récits de vie décrits sans tabous et sans complaisance, parfois glauques, inavouables et dérangeants.Cet ouvrage est le témoignage d'un homme qui a fait un détour de vingt-cinq ans par l'enfer. Il ne prétend pas apporter le moindre remède face à une maladie toujours méconnue et pourtant si présente dans notre société. Mais il apporte un souffle d'espoir et de positivisme : celui de croire à l'arrivée d'un déclic qui ouvrira les portes d'une deuxième moitié de vie heureuse et sans alcool.Préface du Dr Laurent Karila, psychiatre spécialiste des addictions à l'hôpital Paul Brousse (Villejuif), porte-parole de SOS Addictions.

Au début, rien d'alarmant, Erwan boit pour se faire plaisir, pour faire la fête, pour s'amuser et être dans le moule comme on dit. Rapidement il se rendra compte que ce n'est plus qu'occasionnel, sa consommation devient de plus en plus forte. Quelques années après, elle deviendra même excessive et Erwan ne pourra plus se passer d'une goutte d'alcool dans la journée. Des éléments déclencheurs l'ont fait sombrer et on aggravés son alcoolémie. le travail, les déceptions amoureuses, le stress... ont été des facteurs. Il fera la rencontre de celle qui deviendra plus tard la mère de ses deux enfants, Ingrid. C'est alors qu'il commencera aussi à devenir mythomane sur les bords afin qu'elle ne découvre pas son besoin de boire aussi souvent qu'elle ne le pensait. Il devait user de divers stratagèmes pour descendre une canette par ci, une bouteille par là, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Erwan a pourtant bien essayé d'arrêter l'alcool mais pourtant si bien parti, il a replongé en pensant qu'un verre de temps en temps ne lui ferait pas de mal. Il n'avait pas conscience d'être malade. Puisque oui, l'alcoolisme est une maladie. Mais les cris, les pleurs des enfants, les dîners de famille, sont un stress permanent pour cet homme plutôt solitaire de nature et ils ne l'ont pas aidés à diminuer. Éperdument amoureux d'une maman d'école de son fils, il aura enfin ce fameux déclic qui lui permettra de se sevrer et d'arrêter enfin toute consommation d'alcool ! Comme quoi, rien n'est jamais perdu, il faut toujours garder espoir et c'est ce que nous montre Erwan à travers ce récit poignant d'un homme et père de famille qui décide après 25 ans d'alcoolisme, d'arrêter pour lui-même.

Merci à l'auteur pour sa confiance.

Dans ce roman autobiographique, l'auteur nous décrit sa chute vers la maladie alcoolique. La dépendance s'est installée sournoisement, sans crier gare. La consommation régulière semble tellement normale que même son entourage ne se rend pas compte des quantités excessives ingurgitées par Erwan.

Puis, c'est la prise de conscience. L'auteur suit alors une première thérapie pour sortir de cet engrenage qu'il arrive à quitter. Malheureusement, il se pense plus fort que l'alcool et replonge encore plus bas. Il met alors des stratégies de consommation secrète, il se cache et en vient à mentir à sa femme.

Erwan parle d'un déclic qui doit s'opérer afin de prendre conscience de la gravité de la situation. Sans ce déclic, les malades ne peuvent entreprendre des démarches pour guérir. Erwan souligne l'importance pour le dépendant de vouloir guérir pour soi et non pour les autres. Cette démarche doit être entreprise avant tout pour se sauver soi-même.

Grace à son témoignage, Erwan nous raconte la gravité de cette maladie. Il explique très bien l'engrenage de l'alcool, la chute vers la maladie et le rôle dévastateur que joue cette substance au quotidien dans sa vie. Il évoque que longtemps cette maladie était méconnue du grand public. Selon lui, il faudrait développer la prévention et mettre en pace certaines mesures plus drastiques visant à limiter la consommation d'alcool dans les milieux étudiants.

Je salue Erwan pour son courage de porter à jour son expérience personnelle dans le seul but de faire connaître cette maladie et les conséquences qu'elle peut avoir.

Un récit autobiographique bref et intense sur l'alcoolisme !

Dans son livre, Erwan Gramand nous livre son histoire, son addiction à l'alcool, sa descente aux enfers comme il le dit lui-même.

Issu d'une famille où l'alcool fait des ravages depuis plusieurs générations, il a été lui-même une victime de cette maladie. Et même s'il s'était juré de ne pas reproduire ce schéma, quand l'alcool s'est présenté à lui, il n'a pas su y résister.

Mais qui, dans sa tendre jeunesse n'a pas participé à des soirées étudiantes alcoolisées, pris des girafes de bières entre copains ?… Une routine souvent bien installée dans les sphères étudiantes.

Mais, parfois, ce passe-temps du week-end devient pour certains une véritable addiction, l'air de rien. L'auteur nous raconte comment, lui, a sombré rapidement dans une sorte de routine alcoolique.

L'alcool est devenu son meilleur allié pour affronter les aléas du quotidien dans le monde du travail ou l'enceinte familiale. Il est devenu la récompense de chaque instant…

Mais que faire quand ce faux ami s'avère invasif, occupe vos pensées dès le réveil, vous force à mentir à votre famille pour pouvoir le retrouver en cachette telle une maîtresse ?

Quand finalement, on ouvre les yeux et qu'on décide de sortir de cette relation infernale, l'auteur nous explique qu'un nouveau combat démarre, qui est loin d'être gagné d'avance : l'abstinence.

Il faut être courageux pour écrire un livre comme celui-ci, se mettre à nu, dévoiler cette addiction, cette maladie peu connue et parfois invisible, même aux yeux de votre entourage.

On sent qu'à travers son roman, l'auteur veut mettre en garde, prévenir de ce mal insidieux qui fait parfois partie d'un quotidien et qu'on peine à identifier. Il envoie également un message positif. En effet, il est la preuve qu'on peut sortir de cette spirale infernale, qu'on peut retrouver un goût certain à la vie…

Un témoignage qui amène à réfléchir et qui montre bien le manque de connaissance encore, actuellement, sur cette maladie qu'est l'alcoolisme.