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EAN : 9791025100028
160 pages
French Pulp Éditions (01/02/2014)
3/5   1 notes
Résumé :
Didier n'a pas eu de chance dans sa vie : à 22 ans, il en est déjà rendu à faire la manche sur le trottoir? Alors, quand il se retrouve homme à tout faire pour le compte du vieil Adrien, un pingre aussi détestable que riche, la gouvernante n'a aucun mal à lui suggérer son meurtre sous un jour très? lucratif. Mais une fois le crime commis, arriveront-ils à se partager le magot sans s'entretuer à leur tour ?
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je poursuis ma découverte des auteurs des éditions Fleuve Noir avec, aujourd'hui, André Lay (1924-1997).

André Lay, de son vrai nom André Boulay, fut boucher dans sa jeunesse. À la libération, il devient rédacteur pour le Ministère de la Guerre. Il écrit alors des poèmes qu'il vend à une revue. Puis il se met à écrire des romans policiers tout en exerçant de nouveau son métier de boucher. Face au succès de ses livres, il se consacre entièrement à l'écriture et écrit plus de 140 romans quasiment tous destinés à la collection « Spécial-Police » des éditions Fleuve Noir.

Comme souvent pour les auteurs de cette collection, j'ai choisi un titre au hasard et il s'agit de « Un enfer glacé », publié en 1986 et réédité en 2014 chez French Pulp Éditions.

Didier, un jeune homme qui est sorti de prison il y a peu, se retrouve dans le sud en train de faire la manche et réclamer du boulot sur les marchés.

Quand Clémence, une femme rustique d'une quarantaine d'années lui propose de faire des petits boulots d'entretien au noir pour son patron, un vieil acariâtre handicapé dont elle s'occupe du logis, Didier accepte avec joie à l'idée d'avoir un toit et à manger assurés.

Mais, très vite, il se rend compte que le vieux reçoit régulièrement des courriers contenant des billets et envisage, avec Clémence, une façon de s'approprier le magot…

Ce court roman, publié à l'origine dans une collection policière, n'est pas, à mon sens, un roman policier. D'ailleurs, toute la première partie du roman (jusqu'au deux tiers) est dévolue à la relation entre Didier et Clémence. Même à partir de la mort du vieux, le roman ne tourne pas vraiment au roman policier, l'auteur préférant se concentrer sur la détérioration de la relation entre les deux personnages face à la fièvre de l'argent.

Et même quand enfin il y a un meurtre, le roman ne prend pas le virage du roman policier.

On pourra également reprocher que l'auteur ne réponde jamais à la question posée par Didier et Clémence, c'est-à-dire : d'où provient l'argent que le vieux reçoit chaque mois…

Pour autant, même pour un lecteur comme moi qui ne voit que par le genre policier, ce roman n'est pas désagréable à lire, et c'est déjà pas mal.

Par contre, je ne vois pas trop le rapport avec le titre du roman.

Au final, un roman policier pas vraiment policier, mais pas désagréable pour autant.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Économiser sur tout, compter sou par sou, se priver, faire durer, pour en fin de compte se retrouver presque sans ressources, accroché à sa terre, en subsistant des produits de son poulailler. Ce n’était pas ce qu’il devait toucher comme retraite, s’il en avait une, qui devait l’inciter à la prodigalité. Ce qui expliquait le maigre salaire qu’il lui offrait. En fait, elle ne devait même pas suffire à couvrir les dépenses d’eau, d’électricité sur lesquelles il rognait au maximum. Quant aux impôts, qui d’après la superficie du terrain, étaient probablement élevés, c’était sûrement sa fille, à qui le mas reviendrait un jour, qui s’en chargeait.
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Elle commença à monter et, malgré lui, Didier suivit le va-et-vient de sa blouse découvrant par éclairs la naissance de ses cuisses. Il pensa qu’elle avait tout du fruit bien mûr, doré par le soleil, prêt à éclater et dans lequel il devait être bon de mordre, puis chassa les idées lui venant à l’esprit.
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C’était incontestablement une femme énergique, déterminée, qui devait avoir pris l’habitude de mener tout son monde à la baguette depuis que le propriétaire du domaine lui avait laissé les rênes : hommes, bêtes, mécaniques.
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Il ne suffit pas d’écrire quelque chose pour que cela soit vrai, tous les journalistes vous le diront.
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Obéir servilement, c’était admettre sans condition l’autorité de la femme, renoncer à sa fierté. Refuser, c’était continuer à mendier d’une façon détournée.
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