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EAN : 9781489504647
190 pages
Editions Seconde Chance (25/05/2013)
3.36/5   59 notes
Résumé :
Bienvenue dans un monde idéal ! Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons n?existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise climatique irréversible ? Épidémie mondiale de mort subite ? Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de cervelles ? Crise de déprime globale ? Robots hors de contrôle ? Zombies entreprenants ?Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte !... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,36

sur 59 notes
Un grand merci aux Editions Seconde Chance et en particulier à leur chargée de communication, Isabelle, pour cette belle découverte !

Au fil des nombreuses nouvelles qui compose ce recueil, les scénarios-catastrophes s'enchaînent. La fin du monde nous est relatée de multiples façons toutes plus réalistes les unes que les autres. Au terme d'une vingtaine de nouvelles dejà, on commence à y croire et à se poser des questions : la fin de notre planète est-elle proche ? La race humaine est-elle en train de s'éteindre peu à peu ?
Les divers comportements humains, et en particulier la surconsommation et le gaspillage sont bien souvent au centre des catastrophes qui nous sont racontées. L'être humain est dépeint comme égoïste, peu soucieux de l'environnement et de la préservation des ressources. Les hommes et femmes que J. Heska invente ne se soucient que du futur à court terme : le long terme n'est peu ou pas envisagé et les conséquences des divers comportements problématiques relatés ne sont jamais sérieusement envisagées. Quand un choix se pose à quelqu'un, systématiquement, c'est la mauvaise option qui est sélectionnée.
Bien que l'ouvrage de J. Heska soit de la science-fiction, certaines nouvelles semblent plus que réalistes, presque probables. L'auteur se sert de nos comportements actuels comme point de départ de ses histoires. Puis vient le cataclysme. La grande catasrtrophe qui détruit la Terre et tue la plupart des être vivants au passage. Aucun espoir n'est possible, la survie est rare et ses conditions insoutenables : consommation de rats pour survivre, respiration par le biais de masques filtrants, combinaisons isolantes remplaçant les vêtements,... Pour certains, tout cela devient insupportable et la seule solution alors envisageable est le suicide.

Un monde idéal où c'est la fin, loin d'être un simple divertissement, est un ouvrage inspirant. Il donne envie de se démener pour sauver notre environnement, notre planète, notre vie tout simplement. J. Heska parvient à réveiller cette fibre d'héroïsme qui sommeille en chacun de nous, à nous responsabiliser ; on prend conscience de sa part de responsabilité dans l'immense catastrophe qui s'annonce si nous ne changeons pas.

Un livre à savourer et, surtout, une leçon à retenir !
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Quand les éditions Seconde chance m'ont proposé de découvrir ce petit livre, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre tellement les avis sur ce livre laissait présager d'un ovni. Totalement le genre de livre que soit on adore, soit on déteste... Soit une excellente raison de le lire pour se faire son propre avis ! Et j'ai bien fait car j'ai adoré !

J'ai beaucoup apprécié la plume débridée de l'auteur, quasiment sans limite. Bon, honnêtement, les 100 petites nouvelles n'ont pas toutes trouvé échos chez moi, mais j'ai vraiment apprécié la plupart. J'ai beaucoup aimé cet univers qui flirte avec la science fiction tout en restant abordable pour ceux qui connaissent mal ou n'apprécient pas le genre : d'accord on y parle d'extraterrestres, de vivre sur Mars, de futur... mais tout à un échos dans notre vie d'aujourd'hui que ce soit par certains découvertes scientifiques comme par des éléments culturaux. D'autant plus qu'il est quasi-impossible de prendre l'une de ces théories au sérieux.
Sans compter que tout est bourré d'humour et est très second degrés comme cette fichue bande de poireaux OGM tueurs (comme quoi ma mère à raison de dire que les poireaux sont dangereux pour la santé ;D) de Un monde idéal où les OGM se répandent dans l'alimentation. Pour tout dire, j'ai eu quelques bons fou-rire avec certaines nouvelles : certaines chutes sont pour le moins inattendues.

Par contre, il y a vraiment un texte qui m'a dérangée bien que je sais pertinemment qu'il est on ne peut plus ironique : Un monde idéal où les gays précipitent notre destruction. le fait que certaines personnes pensent réellement ainsi m'a assez rendue insensible à l'humour de ce texte... (mais bon, ça me fera peut-être rire dans 100 ans quand je traînerais dans les bars en slip de cuir pour me dandiner sur du Freddy Mercury ! (oui, il faut bien avoir lu Un monde idéal où c'est la fin pour comprendre ce que je viens d'écrire :p)).

Bref, j'ai vraiment passé un très bon moment avec ce livre qui se lit vraiment très vite : j'ai vraiment aimé les idées trop grosses pour être vrai (enfin j'espère ! Surtout pour cette histoire de poireaux !) de J. Heska et son humour plein d'ironie. Personnellement, je trouve que ces nouvelles ont un côté très private joke ce qui m'a beaucoup amusée. D'autant plus que l'auteur nous accueille à bras ouvert dans son monde un peu (beaucoup ?) fou...
Un monde idéal où c'est la fin est un recueil de nouvelle à découvrir.



Un grand merci aux éditions seconde chance pour m'avoir permis de découvrir ce roman que j'ai tout particulièrement apprécié.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Depuis quelques jours, Un monde idéal où c'est la fin est partout sur les blogs et les réseaux sociaux… difficile de passer à côté si vous fréquentez ces lieux. Je suis curieuse (ce n'est pas un vilain défaut), j'avais très envie de découvrir qui était ce J. Heska et de quoi parlait ce recueil… c'est donc avec grand plaisir que j'ai accepté de recevoir le livre-voyageur chez moi et avec plus grand plaisir encore que je m'y suis plongée.
Résultat, même si ce n'est pas un coup de coeur, je sors agréablement surprise de ma lecture, assez impressionnée par toutes les idées proposées par l'auteur ! Je pense même que certaines mériteraient largement d'être développées dans un format plus important…

N'ayant pas été plus loin que la quatrième de couverture (et n'ayant, a priori, pas fait attention à la mention « 100 histoires »), je m'attendais, en ouvrant Un monde idéal où c'est la fin, à trouver un recueil de quelques nouvelles… ce qui n'est pas vraiment le cas. Je ne pense pas qu'on puisse qualifier les textes proposés de nouvelles car ceux-ci n'excèdent jamais les deux pages. Ce sont des réflexions, quelques paragraphes seulement, sur un thème commun : le futur hypothétique de notre planète… et autant vous dire que nous sommes dans la mouise à plus ou moins longue échéance et de façon plus ou moins loufoques !
Un recueil de science-fiction donc, qui se tourne vers certaines idées que j'ai, pour ma part, trouvées assez intelligentes et percutantes car dans ce qui pourrait être la suite logique de notre présent. Certaines idées m'ont évidemment moins emballée et donc marquée, mais dans l'ensemble, je salue la réflexion de l'auteur et suis assez impressionnée par toutes les hypothèses qu'il avance. Quelle imagination ! Quelle abondance !

Et, non seulement les idées sont intelligentes et présentes en nombre assez important mais en plus, J. Heska sait les mettre en scène en très peu de mots. Voilà, à mon sens, une grande force lorsqu'on est auteur : maîtriser assez bien la langue pour élever tout un décor, tout un imaginaire précis dans la tête du lecteur, en quelques paragraphes seulement.
Si tous ne m'ont pas fait voyager, dans l'ensemble, je n'ai eu aucun mal à m'immerger dans chaque texte et, à chaque fois, à construire les principales caractéristiques de celui-ci pour comprendre où l'auteur voulait en venir. Certains écrivains se perdent en descriptions inutiles, d'autres parviennent à nous faire « rêver » en quelques mots, J. Heska fait partie de ces derniers… alors bravo !

Je salue également les différents registres employés par l'auteur. L'humour est effectivement très présent, mais il sait aussi se montrer grave dans certaines situations et parfois même d'un pragmatisme logique qui pourrait « choquer ». Je pense notamment à ces deux pages qui mettent en scène l'avenir de notre planète alors que l'homosexualité est de plus en plus « courante ». Certes, la réflexion peut être un peu déstabilisante, mais je ne crois pas y voir un jugement de l'auteur (enfin, j'espère que non !), mais plutôt une réflexion sur l'avenir logique de l'humanité en partant d'un constat simple. Qu'adviendra-t-il de nous - êtres humains - si de plus en plus de couples homosexuels se forment ?
D'autres sujets, plus « légers » se trouvent entre ces pages. J'ai par exemple beaucoup aimé les textes uchroniques qui, grâce aux voyages dans le temps, modifient un élément du passé… qui aura des conséquences irrémédiables sur l'avenir de notre planète ! le côté « simulation », mis en scène à plusieurs reprises, un peu à l'image de la Trilogie des Dieux de Bernard Werber, m'a beaucoup plu (et si, au dessus de nous, des dieux - ou autres - s'amusaient, à la manière des Sims ou autres jeux du genre, à nous faire vivre des vies qu'ils ont décidé, eux ? Et si l'apparition des religions, des guerres et des inventions étaient le fait d'une entité « supérieure » qui passerait quelques heures de fun, comme nous le faisons sur nos consoles de jeu ?), de même que le fil conducteur entre plusieurs textes, disséminés dans le recueil, autour de l'idée de l'émergence de la magie sur notre planète. Imaginez-vous être catapulté dans une sorte de World of Warcraft où vous devriez vous défendre contre des gnomes, des trolls et des démons dans une société aussi évoluée que les univers de medieval fantasy !

Alors, invasion extraterrestre, chute d'une météorite, apparition de la magie, voyageurs dans le temps qui modifient tout sans le vouloir, éruptions solaires, attaques de zombies… autant d'hypothèses qui nous catapultent dans un avenir plus ou moins proche… assez peu reluisant ! A mon avis, on ferait mieux de profiter de notre planète telle qu'elle est aujourd'hui… ça ne devrait plus durer très longtemps !

J'ai aimé toutes ces réflexions sur la fin de notre monde, certaines ont été distrayantes, d'autres m'ont fait réfléchir et prendre du recul sur certains sujets… Dans l'ensemble je n'ai eu aucun mal à me projeter dans les textes proposés, malgré leur brièveté… mais le format court, bien que possédant de nombreuses qualités, a aussi quelques défauts, notamment celui de ne pas marquer l'esprit plus que ça. Bien sûr, sur le coup et quelques heures après, j'ai trouvé certains propos percutants mais jamais autant que s'ils avaient occupé ma lecture pendant plusieurs heures… je pense d'ailleurs que certaines hypothèses ont largement assez de matière pour être développées dans un format plus important (peut-être pas un roman de 300 pages, mais pourquoi pas une nouvelle d'une cinquantaine de feuillets ?). Malgré tout, le choix de l'auteur de lancer ses idées comme ça, lapidairement, a de quoi séduire et peut, qui plus est, permettre d'en lire quelques unes, de temps en temps, dès que cinq minutes se présentent : dans une salle d'attente, dans la file de la poste… Un format qui n'est pas idéal mais qui parvient tout de même à me séduire.
C'est donc globalement convaincue que j'ai tourné la dernière page d'Un monde idéal où c'est la fin, curieuse de découvrir les autres textes de J. Heska !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Je remercie J. Heska et sa chargée de communication pour l'envoi de ce livre voyageur, qui a un peu végété sur ma table de chevet avant que j'ai le courage de l'attaquer !

Il faut dire que le nouveau roman de J. Heska, dont j'avais adoré Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir et On ne peut pas lutter contre le système, n'en est pas vraiment un : c'est une série de micro-nouvelles, qui ne font parfois pas plus d'une page. Chaque nouvelle dessine un monde "idéal" dans lequel, la plupart du temps, l'être humain n'existe plus, avoir avoir démoli la Terre : la parole est donnée à nos descendants, singes savants ou robots qui se demandent qui pouvaient être ces mystérieuses bêtes à deux pattes … Ou alors nous sommes plongés dans l'Apocalypse elle-même, où nous assistons à la destruction des humains par une invasion de cafards ou de morts-vivants. Les hommes sont accusés de court-termisme, d'égoïsme, de tous les maux possibles, qui font que l'on détruit la planète petit à petit.

J'ai retrouvé avec plaisir l'humour ravageur de J. Heska. Par exemple, lors d'une scène de guerre … violente !

"Soudain, un miaulement déchirant le sortit de sa torpeur. Les sens en alerte, il s'avança prudemment. Des volutes de poussière montaient au loin. Il fit signe à sa section.
Ils arrivaient.Les chats. Pour lancer leur assaut et détruire ce qu'il restait de l'humanité. Mais le sergent s'était juré d'inverser la tendance aujourd'hui même. La bataille de la dernière chance ne serait pas perdue.
Il pointa son HK G36 et fronça les sourcils.
– Les salauds, marmonna-t-il dans sa barbe de trois jours. Ils ont mis des chatons en première ligne…
L'ennemi déferla dans l'avenue, couinant de petits miaulements farouches, crevant le front en moins de cinq secondes, défonçant des positions pourtant verrouillées, dévorant des soldats sans résistance.
-Merde, qu'attendez-vous pour riposter? hurla-t-il à la radio. Faites-moi vrombir la mitrailleuse !
-On..On ne peut pas…grésilla la voix de Mattéo. Ils…Ils sont trop…mignons."

Devons-nous en conclure que les humains vont disparaître car ils n'ont pas été capables de tuer des chatons ? Bon j'avoue que c'est diaboliquement trouvé … J. Heska mêle donc allégrement science-fiction et monde présent, éclatant toutes les règles du genre en accumulant les clins d'oeil. La plus magistrale est peut-être celle décrivant un magnifique paysage extrêmement coloré, que J. Heska conclut par ces mots qui renversent tout le texte : "Il n'y a décidément rien de plus beau que l'explosion des bombes nucléaires …"

En bref des textes brillants, comme les précédents, à grignoter de temps en temps car trop de catastrophisme tue le catastrophisme … J‘ai pu effectivement regretter la répétition de certains effets, de certaines situations, de certains retournement de situation même. J'ai d'ailleurs fini par me lasser et je n'ai pas lu toutes les nouvelles avec attention, en picorant une de-ci delà, tout en appréciant leur qualité à toutes.

J. Heska aurait peut-être dû opter pour un récit plus linéaire car toutes ses idées sont bonnes, mais présentées dans un tel chaos, elles sont un peu perdues au milieu de centaines d'autres. Un personnage en fil conducteur aurait pu sauver le tout … Dommage. Mais c'est un texte à lire tout de même, car ce qui m'a énervé peut vous séduire …

Il n'empêche que j'attends impatiemment le prochain texte de cet auteur de grand talent, qui nous entraîne dans son monde complètement fou, qui change grandement de la littérature française contemporaine …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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En Résumé : Je ressors donc de ma lecture pas vraiment convaincu par ce recueil qui nous offre, certes, une centaine de nouvelles sur la fin du monde pleine d'imagination et le tout sous un format court qui offre un rythme rapide et entrainant, mais le tout manque clairement de profondeur pour vraiment m'accrocher. de plus l'auteur cherche à jouer plus sur la chute de l'histoire que sur le fond, ce qui fait que parfois certains textes m'ont parus clairement incohérents. Des récits tombent aussi parfois dans la caricature tandis qu'au fil de ma lecture un certain aspect répétitif dans les conclusions se faisait ressentir. Dommage car, vraiment, l'auteur a l'air d'avoir une imagination débordant et un style assez incisif. C'est simple l'histoire qui m'a le plus accroché c'est celle qui revient sur 4 ou 5 nouvelles. Je ne suis peut-être pas le lecteur adéquat pour ce genre de nouvelles.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
"Soudain, un miaulement déchirant le sortit de sa torpeur. Les sens en alerte, il s’avança prudemment. Des volutes de poussière montaient au loin. Il fit signe à sa section.
Ils arrivaient.Les chats. Pour lancer leur assaut et détruire ce qu’il restait de l’humanité. Mais le sergent s’était juré d’inverser la tendance aujourd’hui même. La bataille de la dernière chance ne serait pas perdue.
Il pointa son HK G36 et fronça les sourcils.
– Les salauds, marmonna-t-il dans sa barbe de trois jours. Ils ont mis des chatons en première ligne…
L’ennemi déferla dans l’avenue, couinant de petits miaulements farouches, crevant le front en moins de cinq secondes, défonçant des positions pourtant verrouillées, dévorant des soldats sans résistance.
-Merde, qu’attendez-vous pour riposter? hurla-t-il à la radio. Faites-moi vrombir la mitrailleuse !
-On..On ne peut pas…grésilla la voix de Mattéo. Ils…Ils sont trop…mignons."
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Lorsque les Etats proscrirent la spéculation, tout d’abord sur les matières premières, puis sur les biens, la dette, les échanges et enfin les entreprises, les hommes ne purent plus faire de profit. La finance mondiale périclita, les investisseurs sombrèrent, les banques tombèrent, les Etats se dégradèrent, les sociétés s’étiolèrent. Mais au-delà de ces problèmes qui auraient pu trouver une solution par le génie humain, ce fut toute la capacité d’entreprendre qui fut remise en cause. Les êtres humains n’avaient plus envie de réaliser, de créer, de se surpasser car ils n’avaient plus la possibilité de faire du profit.
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Un vaste océan magmatique sur lequel surnagent quelques morceaux de roche. Une chaleur étouffante. Un bouillon de culture de feu et de cendres. Un dégazage progressif, une atmosphère primitive constituée principalement de CO2 et de particules de poussière gonflées d’humidité. Une température qui descend lentement au fil des millénaires. La cristallisation d’une proto-croûte continentale. La condensation. Une pluie perpétuelle, torrentielle, planétaire. Des océans qui se remplissent. Des acides aminés, des molécules. Des organismes unicellulaires. Pluricellulaires. L’oxygène. La vie. Océanique, terrestre. Des végétaux, des animaux. Des reptiles, des mammifères. L’intelligence. La conscience de soi. La culture, l’art, la philosophie, la démocratie, la technologie. La fuite en avant, le pillage environnemental, la pression démographique. Les tensions.
La guerre totale. Les ravages des bombes nucléaires.
Un vaste océan magmatique sur lequel surnagent quelques morceaux de roche. Une chaleur étouffante. Un bouillon de culture de feu et de cendres. Un dégazage progressif, une atmosphère primitive…
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Soudain, un miaulement déchirant le sortit de sa torpeur. Les sens en alerte, il s’avança prudemment. Des volutes de poussière montaient au loin. Il fit signe à sa section.
Ils arrivaient.
Les chats. Pour lancer leur assaut et détruire ce qu’il restait de l’humanité. Mais le sergent s’était juré d’inverser la tendance aujourd’hui même. La bataille de la denrière chance ne serait pas perdue.
Il pointa son HK G36 et fronça les sourcils.
- Les salauds, marmonna-t-il dans sa barbe de trois jours. Ils ont mis des cartons en première ligne…
L’ennemi déferla dans l’avenue, couinant de petits miaulements farouches, crevant le front en moins de cinq secondes, défonçant des positions pourtant verrouillées, dévorant des soldats sans résistance.
-Merde, qu’attendez-vous pour riposter? hurla-t-il à la radio. Faites-moi vrombir la mitrailleuse !
-On..On ne peut pas…grésilla la voix de Mattéo. Ils…Ils sont trop…mignons.
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Un monde idéal où un moustique prisonnier dans la glace du permafrost sibérien depuis plus de 30 000 ans est porteur d’un virus ultra-virulent capable de tuer n’importe quel être humain en moins de trois jours et de balayer toute la civilisation en moins d’un mois.
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Vidéo de Stéphane Heska
Un monde idéal où c'est la fin: Histoire 3 - J.Heska
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