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Un palais d'épines et de roses tome 2 sur 5
EAN : 9782732485218
720 pages
La Martinière Jeunesse (08/02/2018)
4.65/5   3088 notes
Résumé :
Feyre a survécu aux défis d’Amarantha. Elle est devenue une Fae, créature immortelle, et a hérité de pouvoirs qu’elle ne maîtrise pas.

Mais son cœur est resté celui d’une humaine, et elle ne peut effacer ce qu’elle a dû commettre pour sauver Tamlin et la Cour du Printemps…

Elle ne peut non plus oublier qu’elle a conclu un marché avec Rhysand, le redoutable Grand Seigneur de la Cour de la Nuit. Une semaine par mois, elle doit séjourner à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (388) Voir plus Ajouter une critique
4,65

sur 3088 notes
Je ne sais pas par où commencer. J'ai ressenti toutes les émotions possible au cours de ma lecture. Je peux clairement dire que ce livre ne laisse pas indifférent et qu'il est meilleur que le premier.
(Je tente de nuancer ce que je viens d'écrire en vous disant que je suis une grande sensible et que je ressens fortement les émotions - mais non, c'était très bien tourné de façon à ce que le lecteur soit complétement subjugué par eux.)

Alors, pour revenir à l'histoire et faire une pauvre critique : j'ai trouvé le début un peu long (les 50 premières pages, pour vous dire !).
Feyre est malheureuse dans son palais avec Tamlin et ne parvient pas à faire face aux assassinats qu'elle a dû commettre dans le tome 1 pour sauver tout Prythian.

L'histoire commence à devenir vraiment intéressante par le retour de Rhysand, ce dernier exige que Feyre remplisse sa part du contrat (bien sûr à un moment clé de la vie de Feyre dont elle ne demande qu'une chose : un échappatoire).

Je ne vais évidemment pas parler de l'histoire en elle-même car se serait vous gâcher les découvertes et les surprises qui se cachent dans ce roman. Et croyez-moi, cela vaut la peine de ne pas savoir.

L'intrigue est folle et des revirements de situations ont lieu.
La fin est INCROYABLE. J'étais au bout de ma vie - oui, je peux le dire. Et ce n'était pas de la satisfaction. Je n'ai absolument rien vu venir. Nada.

Dans ce tome, nous rencontrons de nombreux personnages secondaires auxquels je me suis très vite attachée : Cassian, Azriel, Amren et Morrigan. Tous ayant une personnalité et une histoire différente et touchante.

Quant à Rhysand et Feyre, leur relation va évoluer petit à petit. Rhysand est LE personnage de ce livre. Feyre est, bien sûr, l'héroïne mais l'autrice a vraiment voulu centrer son roman, ses actions et intrigues autour d'eux. le chapitre 54 m'a bouleversé, contenant les révélations de Rhysand. Et c'est à ce moment précis que je me suis dit que Sarah J. Maas est vraiment forte dans son domaine, et qu'elle avait tout prévu ; et ce, dès le tome 1.
De plus, je ne vous cache pas qu'il y aura des moments érotiques plaisants ; les vrais savent.

Si certaines personnes n'étaient pas convaincues par le tome 1, s'il vous plait, lisez le tome 2 - et remerciez moi après ;)
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J'avais décidé de ne pas publier mon avis sur le tome 2, mais les fans de Sarah J. Maas m'y ont poussée (en rabaissant/harcelant/insultant celles qui n'aiment pas, en leur interdisant de donner leur avis, en les menaçant de mort et en leur disant d'aller se suicider).

[LU EN VO]

On m'a rabâché encore et encore que ce tome est bien meilleur que le tome 1... C'est FAUX.
Ce tome est encore plus mauvais que le premier sur beaucoup de points.

Le trope "agresseur sexuel-victime to lovers", c'est (toujours) un gros NON.

Sarah J. Maas ne sait toujours pas écrire.
Toujours pas de vocabulaire, des TONNES et des TONNES de répétitions, des tirets cadratins à profusion qui coupent les phrases souvent n'importe comment, beaucoup trop de points de suspension, d'innombrables phrases mal écrites, maladroites, qui ne veulent rien dire et ridicules.

Il y a encore plus de répétitions que dans le tome 1. Au même genre de répétitions qu'il y avait dans le premier tome, s'en ajoute un autre. le nombre de fois où j'ai lu des "I kept going, going, going", "fast, fast, fast", "back, back, back", "I couldn't breathe, couldn't breathe, couldn't breathe", "No, no, no", "Where are you, where are you, where are you", "up, up, up", "again, again, again", "one-two; one-two; one-two", "I remember you, I remember you, I remember you", "I am summer, I am summer, I am summer", "who are you, who are you, who are you", "And then hot air— air, air, air", "I'd burn and burn and burn", "I burned brighter, looking, looking—", "What he'd done, what he'd done—", "I was dying, I was dying" ... c'est insupportable. C'est laid, c'est lourd et c'est inutile.

C'est inimaginable d'écrire aussi mal.

«The voice was at once the night and the dawn and the stars and the earth, and every inch of my body calmed at the primal dominance in it.»
Sarah J. Maas écrit des phrases comme si elles étaient "profondes", "stylées", "poétiques" mais c'est juste du n'importe quoi.

J'ai l'impression que l'auteure a du mal à passer de la description au dialogue de façon naturelle.
Elle a aussi du mal avec les scènes d'action. Les scènes de combat ne sont pas maîtrisées, c'est amateuriste, brouillon et souvent ridicule (ex. : le passage avec les loups en eau de Feyre... j'en ai des frissons de gêne rien qu'en y repensant).

J'avais oublié à quel point Sarah J. Maas écrit affreusement mal.

«Rhys roared as he came, slamming in to the hilt. Outside, the mountains trembled, the remaining snow rushing from them in a cascade of glittering white, only to be swallowed up by the waiting night below.»
Quand il a un orgasme, le mec fait trembler les montagnes et provoque une avalanche. J'ai cru mourir de rire et de gêne tellement c'est ridicule.

- «That midnight voice said...»
Une voix de minuit ?

- «...Rhys with his smirking and sarcasm and bedroom eyes...»
Des yeux de chambre à coucher ?

- «...my arms barked in protest...»
Les bras de Feyre aboient. Déjà dans le tome 1, la douleur a aboyé à travers les os de Feyre ("pain barked through my bones") mais aussi les os de Feyre ont aboyé ("my bones groaning and barking").

- «He laughed softly, a lover's laugh...»
Un rire d'amant ?

- «He laughed as I bounced back, teeth singing, talons barking...»
Les dents de Feyre chantent. Dans le tome 1 aussi ses dents ont chanté ("my teeth still sang"). Et les griffes de Feyre aboient.

- «My muscles were barking...»
Les muscles de Feyre aboient. Ses muscles aboient à deux reprises dans ce livre.

- «...a sensual male voice chuckled with midnight laughter.»
Un rire de minuit ?

- «Rhys gave me a lazy, male smile...»
Un sourire de mâle ?

- «...the panic barking through my head.»
La panique aboie.

- «...my stiff legs barking in pain.»
Les jambes de Feyre aboient.

En vrai, les faes de Sarah J. Maas sont juste des elfes. du coup, je ne comprends pas le fait de les appeler "faes".

Ce tome est encore plus mélodramatique que le premier.

Pendant plus de la moitié du livre, Feyre joue la "traumatisée" et se victimise parce qu'elle a tué deux faes lorsqu'elle était Sous la Montagne.
Et que je fais des cauchemars toutes les nuits parce que j'ai tué deux innocents faes, et que je suis trop "brisée et sombre" ("how broken and dark I was inside"), et que je suis une meurtrière, et que je vomis toute les nuits et me suis amaigrie...

Elle a bien vite oublié l'innocent fae qu'elle a assassiné et écorché dans le tome 1.

Elle parle un nombre incalculable de fois des deux faes qu'elle a tué Sous la Montagne mais le premier qu'elle a abattu et écorché dans les bois...

«As if I were good— as if I hadn't murdered two of their kind.»
"TWO". le premier fae qu'elle a tué, elle s'en fout royalement.

Dans le tome 1, elle a à peine montré une once de remords, une fois, pour avoir abattu et dépecé ce fae et, là, elle fait tout un cirque pour les deux autres qu'elle a tué. Elle ne pense qu'une fois à ce premier fae dans ce tome, lorsqu'elle revient dans le royaume des humains et que ça lui "rappelle cette époque juste avant qu'elle ne tue ce fae avec de la haine dans son coeur", c'est tout. Aucun remord, rien. Elle n'en a rien à battre.

Soit Feyre est traumatisée car elle a tué des faes, soit elle ne l'est pas, mais pas à moitié.

Feyre guérit de ses soi-disant "traumatismes" d'un coup, lorsqu'elle se fait d**gter par Rhys (chapitre 48).
La nuit même où Rhys l'a d**gtée, Feyre ne fait pas de cauchemar, contrairement à toutes les autres nuits avant ça («And maybe it was the wine, or the aftermath of the pleasure he'd wrung from me, but I didn't have a single nightmare.»). le lendemain quand Rhys se fait enlever, Feyre, qui jusque là faisait tout un cinéma à chaque fois qu'elle voyait un truc rouge car "ça lui rappelle le sang et qu'elle est "traumatisée"", se lance à sa poursuite et égorge plusieurs personnes sans que ça ne lui pose de problème.
Et plus jamais elle ne refait de cauchemar ni ne refait de cinéma parce qu'elle a vu un truc rouge ni n'a de souci pour tuer des gens après cette scène sexuelle avec Rhys.

La "psychologie" chez Sarah J. Maas...

Les personnages (les anciens ainsi que les nouveaux) sont toujours aussi plats et pas travaillés. Comme dans le tome 1, ils remplissent juste des rôles. Aucune réelle personnalité.
Leur donner des "traumatismes" ne les rend pas "profonds" et "complexes" comme par magie.
Les relations entre les personnages sont superficielles, que ce soit la romance ou l'amitié. Feyre et les proches de Rhys se sont à peine dit trois phrases qu'ils sont les meilleurs amis du monde et se considèrent comme de la famille. Et la "romance" entre Rhys et Feyre... ils veulent juste coucher ensemble, en vrai.

Rhys atteint des sommets niveau stupidité.
Sarah J. Maas répète toutes les 3 secondes que Rhysand est magnifique, sensuel, musclé, puissant, gentil, respectueux, attentionné, dévoué... C'est lourdingue.
Elle nous rebat les oreilles avec la soi-disant puissance de Rhysand en faisant dire ENCORE ET ENCORE par tous les personnages que Rhys est "le High Lord le plus puissant de l'histoire de Prythian" ("the most powerful High Lord in Prythian's history")... mais on ne voit jamais cette prétendue "puissance".
Il en va de même pour son côté "respectueux", "dévoué", "attentionné", "gentil"...

Durant le dernier tiers de l'histoire, il ne fait que répéter que Feyre lui appartient, qu'elle est sienne (ils n'étaient pas en couple au moment où il a commencé à parler d'elle ainsi). Très respectueux de parler d'une femme comme d'une propriété...

Rhysand passe les 3/4 du roman à se victimiser et pleurnicher.
Et vas-y que ça pleurniche parce que le High Lord de la Cour de l'Été ne voudra plus être copain-copain avec lui après que Rhys lui a volé un objet important, et vas-y que ça pleurniche et engueule (le culot) Feyre car elle ose le comparer à Tamlin (alors que les deux commettent les mêmes genres d'atrocités), et vas-y que ça pleurniche (il y a vraiment des larmes) car IL a TeLlEmEnT souffert d'avoir fait subir à Feyre ce qu'il lui a fait (maintenant, il faut qu'on plaigne les agresseurs sexuels car ils ont agressé... effarant).

Rhysand ne paye jamais pour ses actes inexcusables, aucune conséquence pour ce qu'il a fait endurer à Feyre Sous la Montagne. Feyre (et l'auteure) ne condamne jamais les violences sexuelles, physiques et psychologiques qu'il lui a fait subir.

Les "excuses" de Rhysand dans ce tome... Ce ne sont pas des excuses.
Jamais il n'assume ses actes, il se déresponsabilise de tout ce qu'il a fait endurer à Feyre, rejette la faute de ses propres agissements sur Amarantha et Tamlin, et se pose en victime. À aucun moment il ne se repent.
Chapitre 54, il ne fait que se justifier (en se victimisant et chouinant tout du long) avec des raisons plus grotesques les unes que les autres, qui ne tiennent pas debout. Que si il a fait subir tout ça à Feyre c'était :
pour protéger Feyre ("to keep you alive"), pour défier Amarantha ("to defy Amarantha"), pour se venger de Tamlin ("to get back at Tamlin" ; "to get back at him for my mother and sister, and for... having you"), pour utiliser Tamlin contre Amarantha ("to use him against Amarantha"), pour offrir de l'espoir aux habitants de Prythian ("to spread the seeds of hope to those who knew how to read the message").

À quel moment humilier, droguer, torturer et commettre des violences sexuelles sur une femme, chaque nuit pendant plusieurs mois, ça la protège et donne de l'espoir aux gens ?! Faut arrêter de prendre les lecteur.ice.s pour des abruti.e.s.
De plus, il dit qu'il la protégeait mais qu'en même temps il lui a fait subir toutes ces choses pour se venger de Tamlin car il était JALOUX.
Je ne vais pas m'attarder sur les autres "raisons" évoquées, elles sont ridicules et il y avait des tas d'autres façons de procéder qui n'impliquent pas d'infliger les violences sexuelles, physiques et psychologiques qu'il lui a fait subir.
Et il a le culot de dire "NOUS l'avons enduré" ("So we endured it.") et de chialer qu'IL a souffert de lui faire tout ça.
(Qu'une femme victimise et déresponsabilise de ses actes un individu qui commet de telles choses, et excuse/justifie ses agissements immondes comme le fait SJM... C'est terrifiant et nauséeux.)

Feyre passe tout le livre à vomir pour tout et rien. Feyre (et SJM) lèche tellement les fesses de Rhys dans ce tome que c'en est gênant. C'est une chienne en chaleur. Elle est toujours aussi stupide et veut se faire sauter par le premier mâle qui la "sauve" mais maintenant en plus elle est narcissique, imbue d'elle-même.
Feyre est un toutou qui passe son temps à croire aveuglément et à obéir à un homme, d'abord Tamlin puis Rhysand, sans jamais essayer de réfléchir par elle-même.
Comme dans le tome 1, elle a besoin d'être sauvée par un homme, son rang s'élève uniquement car elle est en couple avec un homme...
(femme FoRtE Et IndÉpEndAnTe, héroïne FéMiNiStE...)

Ianthe n'est qu'une Amarantha bis.

Avec Sarah J. Maas, les "Méchants" femmes sont TOUJOURS des agresseuses sexuelles/violeuses d'hommes (Amarantha dans le tome 1, maintenant Ianthe) alors que les "Méchants" hommes non.

En plus, les violences sexuelles perpétrées par des hommes ne sont jamais dénoncées ni condamnées par Sarah J. Maas, bien au contraire, elles sont écrites comme des moments sexys. Tandis que les violences sexuelles perpétrées par des femmes sont TOUJOURS dénoncées et condamnées par l'auteure.
Donc, les violences sexuelles commises par des femmes sur des hommes sont dénoncées et condamnées mais les violences sexuelles commises par des hommes sur des femmes sont romantisées et banalisées.
Les hommes qui agressent sexuellement des femmes sont décrits comme des êtres profondément bons (Rhys et Tamlin) tandis que les femmes qui agressent sexuellement des hommes sont désignées comme des prédatrices, des agresseuses, des monstres, qu'il faut tuer (Amarantha et Ianthe).

Beau double standard. C'est effrayant d'être à ce point misogyne.

Romantiser/banaliser des violences sexuelles (perpétrées par Rhys et Tamlin dans le tome 1), blâmer la victime (Feyre) pour l'agression qu'elle a subie (la nuit de Calanmai) car elle est sortie, écrire que la victime désirait ce qui lui est arrivé, qu'elle y a pris du plaisir, même si elle a dit non et s'est débattue, et victimiser et déresponsabiliser de ses actes un agresseur sexuel (Rhys)... Toutes ces choses que fait Sarah J. Maas, ça s'appelle la culture du viol.

On croise le Grand Vilain Méchant de l'histoire dont on avait déjà entendu parler dans le tome 1, le roi d'Hybern, qui n'a pas de nom donc il est tout le temps appelé le Roi d'Hybern.
Après tout, pourquoi faire l'effort minime de nommer ce personnage ? Ce n'est pas comme si c'était un personnage important dans l'histoire, genre l'antagoniste principal... ah, mais si en fait.

Rhysand parle à de multiples reprises de son père, sa mère et sa soeur et ils n'ont pas de noms non plus. Tout comme le père, la mère et les frères de Tamlin, on n'a même pas le nombre de frères.

Dans le prologue, Feyre rêve de ce qui s'est passé Sous la Montagne et revoit Amarantha... elle a ENCORE changé de couleur de cheveux. («Amarantha drawled, her deep red hair as bright as the blood on my hands.»)
Dans le tome 1, chapitre 34, Amarantha est décrite avec des cheveux rouge-or ("red-gold hair") puis, chapitre 43, elle a les cheveux noirs ("Her black hair") et maintenant elle a des cheveux rouges sang.

Y a aucun effort.

Dans ce tome, l'auteure a changé les rôles de Tamlin et Rhysand. Aucun développement de personnage, juste *pouf* on change.
D'un coup, Gentil Tamlin est transformé en Vilain Méchant Abusif Tamlin et Trop Sexy Moralement Ambigu Rhysand (Tam n'a jamais été gentil et Rhys n'a jamais été moralement gris/ambigu) est présenté comme Saint Rhysand, Pionnier du féminisme à Prythian, Défenseur de la veuve et l'orphelin et Grand Sauveur des femmes violentées.

Rhysand qui fait entièrement peindre Feyre de force même ses parties intimes, la force à se balader dans une robe totalement transparente devant un tas de monde pour l'humilier, la drogue, la force à danser pour lui de manière suggestive, la force à s'asseoir sur ses genoux, la touche/caresse sans son consentement (tout ça chaque nuit pendant plusieurs mois), l'embrasse de force, la lèche et la torture pour la forcer à accepter de passer une semaine avec lui chaque mois... On n'oublie pas.
(On n'oublie pas non plus les "raisons" bidons, servies dans le tome 1 et dans ce tome, dont j'ai déjà parlé.)

Tamlin et Rhysand sont tous les deux des agresseurs sexuels, des hommes toxiques et abusifs.

SJM présente la relation Feyre-Rhys comme belle, enviable, alors qu'elle est malsaine (dans le tome 1 elle faisait la même chose avec la relation Feyre-Tamlin). Elle romantise des relations qui ne devraient jamais l'être.
C'est la même chose pour les violences sexuelles. Si on écrit des violences sexuelles, on ne les romantise pas (et on ne cherche pas d'excuse aux agresseurs).
Romantiser/banaliser ces sujets et chercher des excuses aux agresseurs comme SJM le fait est dégueulasse, dangereux et inacceptable (c'est d'autant plus dégueulasse vis-à-vis des vraies victimes).

SJM essaye de présenter Rhysand comme un être gentil, dévoué envers son peuple et ses proches, attentionné et féministe (cette grosse blague) mais dès qu'une femme ne lui obéit pas, il la rabaisse et la culpabilise.
Comme lorsque sa cousine, Mor (dont il est proche), dit qu'elle ne veut pas les accompagner dans le royaume des humains car ça lui rappelle de mauvais souvenirs et qu'elle ne s'en sent pas capable. Rhys a essayé de la convaincre mais, voyant qu'elle ne se pliait pas à sa volonté, il a fini par lui dire qu'elle était ridicule («He said I was being ridiculous.»).

Rhys répète TOUTE l'histoire qu'il laisse à Feyre sa liberté, ses propres choix... Mais, en réalité, lors de ces "choix" qu'il lui laisse, c'est lui qui impose les options.
Il ne la laisse jamais vraiment faire ses propres choix, ni ne respecte ses volontés, ni ne la laisse libre.
Rhys ne lui laisse pas tout le temps le choix. Il ne lui laisse le choix que quand ça l'arrange et les options qui l'arrangent.

Parfois Feyre dit non, qu'elle ne veut pas faire ceci, qu'elle veut faire cela et Rhys la manipule pour la forcer à faire ce dont LUI a envie avant de dire "C'est ton choix, Feyre".
Comme lorsque Feyre ne veut pas rencontrer les amis de Rhys. Feyre dit à Rhysand qu'elle ne veut pas y aller, alors il l'attrape et lui dit qu'ils y vont et qu'il suffira d'un mot de sa part pour qu'il la ramène à la maison, que c'est son choix («It's your choice, Feyre.»).
Du coup, NON, ce n'est pas son choix vu qu'elle lui a dit qu'elle ne voulait pas y aller DU TOUT.

«"Little Lucien," Rhys purred. "Didn't the Lady of the Autumn Court ever tell you that when a woman says no, she means it?"»
Rhysand, le mec qui ne respecte le consentement de personne, qui ne respecte pas les femmes ni leurs volontés, qui commet des violences sexuelles, ose faire la leçon à un autre mec sur ce qu'est le consentement.

Aussi, Rhys dénonce les violences sexuelles commises par Ianthe. Il la considère comme un monstre pour harceler et toucher des hommes sans leur consentement. Ianthe le dégoûte et l'enrage profondément pour ses actes. Rhys lui voue un dégoût et une haine incommensurables (il veut la tuer) pour ce qu'elle a fait. (l'hôpital, la charité...bref)
Rhys condamne les violences sexuelles uniquement lorsque ce n'est pas lui qui les commet.

Niveau world-builing, Sarah J. Maas fait n'importe quoi. C'était déjà extrêmement pauvre dans le tome 1, maintenant en plus c'est bancal.

Dans le tome 1, nous apprenions que les faes prient le Chaudron. Dans ce tome, nous rencontrons Ianthe qui est une Grande Prêtresse. Il est écrit qu'elle "est ordonnée par la Main de la Déesse" ("ordained by the Hand of the Goddess"), cette "Déesse" est aussi appelée la "Mère" et visiblement les faes la prient en même temps que le Chaudron. La Mère et le Chaudron sont donc liés.

C'est qui cette "Déesse", cette "Mère" ?! Que représente-t-elle ?! Quel est son rôle ?! Quel est son lien avec le chaudron magique ?! Comment se fait-il qu'elle apparaisse d'un coup dans l'histoire, qu'elle n'a JAMAIS été mentionnée avant, alors qu'on nous parlait déjà du Chaudron dans le tome 1 ?!
(La dernière question n'est pas une vraie question. Manifestement, Sarah J. Maas ne sait pas construire d'univers donc ça n'a rien d'étonnant qu'elle ajoute/modifie des trucs ainsi.)

Les vêtements que portent les habitants de la Cour de la Nuit sont des copies de vêtements traditionnels portés en Asie du Sud. Il est écrit que c'est la mode de la Cour de la Nuit.
D'abord, je trouve irrespectueux de prendre quelque chose appartenant spécifiquement à d'autres cultures (non-blanches) pour les donner à des personnages blancs. Je trouve que s'approprier ainsi un élément appartenant à certaines cultures et invisibiliser les peuples qui en sont à l'origine est un manque de respect total envers ces cultures et ces personnes.
Aussi, plus tard, Feyre arrive dans une autre ville de la Cour de la Nuit (Velaris) et change de style de vêtements, soi-disant pour se fondre dans la masse. Elle porte des vêtements modernes, tels que les nôtres ("brown pants, and a pretty cream sweater"). Puis, Feyre croise à Velaris des personnes habillées de vêtements à la mode dans le royaume des humains ainsi que pleins d'autres styles. Donc, vu l'hétérogénéité des styles de vêtements à Velaris, Feyre n'avait pas vraiment besoin de changer de tenue afin de se fondre dans la masse...

(Suite en commentaire car mon avis est beaucoup trop long...)
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Ma "rencontre" avec Un palais d'épines et de roses n'avait pas été une réussite. Et pourtant, je ne m'étais pas pour autant dit que j'allais abandonner la saga. Pour en avoir parlé avec les copines, elles m'avaient dit que la suite serait bien mieux et qu'il serait bien de laisser une seconde chance à Feyre et ses aventures. J'ai laissé passer un peu de temps, et avec mon challenge de fin d'année "finir mes sages en court", je me suis dit qu'il était temps de s'y replonger. Et, j'ai bien fait de ne pas rester sur un "échec", parce que oui, clairement Un palais de colère et de brume est bien meilleur, et j'ai passé un excellent moment. Si bien que j'enchaîne avec la suite.

Comme ma lecture du tome un remonte à un an... J'avoue que j'avais gardé en tête les grandes lignes mais pas les détails d'Un palais d'épines et de roses. Mais j'avais l'essentiel à l'esprit et c'était bien suffisant, surtout qu'en soit vu que ma lecture n'avait pas été une réussite, partir un peu en mode "table rase" était une bonne chose. Si le début a été un peu compliqué (mais je vais vite y revenir), pour la suite par contre, à partir du moment où un certain événement se produit, il m'a été impossible de lâcher le roman. Et franchement, j'en ai été la première surprise. Une bonne surprise cela va sans dire. Il y a, certes, encore parfois des défauts que j'avais trouvé dans le premier tome, mais globalement c'était un petit bonheur.

Commençons par les choses qui fâchent (vraiment, vraiment très fort). Tamlin… Oui, vous sentez que ça ne va pas être joli, joli. J'avais envie de lui arracher la tête. Son égoïsme qu'il cache derrière l'envie de protéger Feyre était insupportable. Il a souffert, d'accord, mais il maltraite la femme qu'il aime et il ne s'en rend même pas compte. Il se montre également violent, et ensuite s'excuse encore et encore, mais recommence plus tard… Il est toxique. Personnellement, je ne l'avais pas aimé dans le premier tome, et là… Ouhhh… C'était compliqué. Sa misogynie qu'il cache, là encore, derrière le fait qu'il doit maintenir la paix… Comment vous dire que j'avais des envies de meurtres. Et il s'entête le bougre ! A croire que la nature a oublié de lui fournir un cerveau en état de marche. Ou alors c'est une autruche grande catégorie qui ne fait que des mauvais choix pour ensuite mettre la tête sous terre pour ne plus rien voir des "bêtises" (pour éviter d'être vulgaire) qu'il enchaîne. Clairement, le genre de personnage à qui il peut arriver une grosse bricole sans que je m'en émeuve le moins du monde.

Le point positif de M. Relation Toxique (j'essaye encore de rester polie), c'est que Feyre arrive enfin à voir qui il est vraiment grâce à son comportement. Elle lui trouve toujours plus ou moins des excuses, mais elle finit par ouvrir les yeux. le processus est long et douloureux, mais j'ai trouvé cela plutôt réaliste dans le sens où les femmes (ou les hommes) qui sont face à ce genre de compagnon n'ont pas toujours la possibilité, du point de vue psychologique, de voir la toxicité de la relation, et quand ils s'en rendent compte, de ne pas pouvoir briser ce lien. Sarah J. Maas ne cherche pas à faire un essai sur cela, bien entendu, mais j'ai trouvé que l'ensemble était bien amené, surtout du point de vue de Feyre. J'ai apprécié la voir lutter, se reconstruire, douter, analyser et se faire ses propres opinions. Elle qui dans le premier tome m'avait laissé une impression plutôt mitigée, a cette fois-ci su clairement me convaincre et il a été beaucoup plus facile de s'attacher à elle.

Son nouvel entourage y est pour beaucoup. Si vous me lisez depuis un moment, vous savez que pour conquérir mon coeur, il suffit de créer un groupe d'outsiders qui ont su se créer leur propre famille. En arrivant à La cour de la nuit, Feyre découvre ceci. Un Grand seigneur qui s'est sacrifié pour les siens et qui n'aspire qu'à la paix avec autour de lui des compagnons, certes extrêmement létaux, mais ouverts d'esprit, prompt à une amitié sincère, et avec de l'humour à revendre. J'ai adoré Rhys (oui, d'accord, quelle surprise...), Mor, Armen, Azriel et Cassian. Leur dynamique, leurs relations, leurs idéaux... Enfin des immortels que l'on peut apprécier sans retenu. Enfin des acolytes dignes de ce nom et qui donnent envie de poursuivre l'aventure mais surtout de les voir réussir. Et c'était un peu ce qui m'avait manqué dans le premier tome également. Feyre se battait pour Tamlin et même si elle s'était montrée d'une bravoure sans nom, son objectif n'avait rien de grandiose, dans le sens où son amour pour le Grand seigneur était corrompu. Ici, elle se bat par amour également, mais un amour sincère. Pour les siens, pour sa nouvelle famille, pour la paix, pour la justice. Elle a grandi et surtout on a laissé notre héroïne s'épanouir. Et c'était une véritable bouffée d'air frais.

L'intrigue est aussi plus globale et avec un enjeu majeur. On a droit à de l'action, mais aussi à de l'introspection, de la découverte et de la rédemption. le travail sur les personnages est pour moi beaucoup plus abouti, plus en nuances (et j'adore les nuances !). On arrive ainsi à mieux s'attacher et surtout à prendre à coeur ce qu'il se produit. Les jeux politiques sont aussi très intéressants dans cette société brutale et manipulatrice. Ce n'est pourtant pas ce que je préfère, mais ici on voyait combien le tout était lié et surtout que comprendre les Faes était la clé de tout.

La fin d'un Palais de colère et de brume m'a par contre fait très peur. Je savais qu'un événement de ce genre allait se produire car c'est un grand classique surtout pour un deuxième tome. Mais... j'avais de gros gros doutes. Peur de retomber dans un schéma que je n'avais pas aimé et perdre tout ce que j'avais adoré dans ce tome. Mais je veux grader confiance ! Un second tome plein de surprises donc et pour mon plus grand plaisir. J'ai vraiment hâte de découvrir ce qu'il va se passer et surtout comment Feyre va arriver à se sortir de ce nouveau jeu de dupes.
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Après le premier tome 1, me voilà à enchainer avec le deuxième !

---probablement quelques spoilers...---

Je peux le dire sans une once d'hésitation : ce fut un coup de coeur. Définitivement.

C'est assez dingue parce qu'Amarantha me paraissait être THE antagoniste bien invincible etc, mais ce que présage la suite de la saga semble être à une toute autre échelle. C'est assez fou de le constater.
Toujours est-il que... j'ai adoré ce tome. Tout simplement.

Dans la première partie du livre, Feyre est à la Cour du Printemps. Et Tamlin... je dois dire que j'ai vraiment essayé de me mettre à sa place, au début. de le comprendre. Mais il m'a (très) rapidement agacée. Voir son côté protecteur, qu'au début je jugeais 'justifiable' voire compréhensible, mais qui très vite devint "trop", devint toxique. Sa façon de s'exprimer envers Feyre, de lui dire "Je peux te protéger de n'importe quelle menace". J'avais envie de lui dire "Wow, c'est bon, redescends." le fait qu'il ne dise rien à Feyre, ne lui partage rien sur les enjeux de la situation dans leur monde. Sa manière d'affirmer "Mon fils en fera autant" avec un futur de certitude, qu'est-ce que cela m'a agacée... Une part de moi restait persuadée que ce n'était pas quelqu'un de mauvais au fond. Mais le lecteur n'a que le pdv de Feyre et tout ce qu'on voit, c'est à qu'elle point il l'étouffe, l'oppresse. Quand il lui tend la main, elle recule. Elle n'est pas heureuse de revenir chez elle après sa semaine chez Rhysand. (« Mais à l'idée de retourner dans ce palais, avec ses sentinelles et ses secrets, je m'affaissai sur mon fauteuil, de nouveau glacée. ») Il est vrai que j'ai ressenti un peu de peine pour lui quand Feyre écrivit sa lettre à son intention... Parce qu'il l'aime et que je n'en doute pas. Mais... j'ai le pdv de Feyre. Alors évidemment, son regard influe sur l'image que j'ai de lui. Et petit à petit, ce personnage qu'on avait facilement beaucoup apprécié lors du tome 1, devient complètement quelqu'un d'autre à nos yeux...

Une part de moi voulait se méfier de Rhysand, mais la vérité c'est que je l'ai toujours préféré à Tamlin. Dès le début, j'ai adoré Rhys. Et cela ne cessa d'augmenter au fil du livre.
J'adore son caractère, sa personnalité. Sa manière d'être avec Feyre.
Et quand je vois celle-ci pour la première fois être sincère par rapport à ce qu'elle ressent… c'est avec Rhysand.

J'avais beaucoup aimé le tome 1, mais ce volet-là... je l'ai trouvé incroyable.
Une majeure partie du livre se déroule dans une autre Cour que celle du Printemps, et on apprend énormément de choses sur Rhysand, son cercle proche, son monde.
Dès le début, j'ai trouvé cela extrêmement intéressant et très agréable d'être un peu loin de Tamlin, puis surtout, autant pour Feyre que pour le lecteur, d'en apprendre beaucoup sur la portée des enjeux de ce dont vont devoir faire face Feyre et les autres.
Et par la suite, j'ai eu un énorme coup de coeur pour les nouveaux personnages qu'on découvre. de Mor, de Cassian, d'Azriel. Même d'Amren. Ils sont géniaux, je n'ai pas d'autres mots. Et je dois dire que suis tombée amoureuse de Velaris en même temps que Feyre.

Plus j'avançais dans ma lecture, plus j'étais dedans, plus j'appréciais ce que je lisais et je prenais plaisir à suivre les personnages.
J'aime cette saga. c'est indéniable.

J'ai énormément apprécié la façon dont a évolué la relation entre Feyre et Rhysand. L'ambiguïté qui se crée en eux (que j'adore) et qui dure pratiquement tout le tome. J'ai aimé la construction de leur relation qui prend son temps, qui ne va pas trop vite. le développement d'une alchimie.
J'adore Feyre. de plus en plus. Son caractère, ses réflexions. Sa volonté de se faire respecter. Les valeurs transmises dans ce roman.

Je voulais à tout prix finir ce tome 2 avant 2023 (pour pouvoir le noter sur babelio en tant que lecture de 2022..,) et finalement, après 400 pages quasi lus d'une traite (cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu autant tiens...), j'ai terminé cette lecture à 2h30 passé du mat', le 1er janvier 2023.

J'avais mis 4,5/5 sur babelio. J'ai hésité. En soi, j'ai eu de plus gros coups de coeur livresques, c'est vrai. Des livres qui m'ont fait ressentir bien davantage. Mais il n'empêche que ce deuxième tome a confirmé mon attachement bien présent pour les personnages, et un amour pour cet univers. Alors je me suis dit que je mettrais 5/5, tout compte fait.

Ce livre a probablement des défauts, bien sûr. D'ailleurs, probablement que certains passages auront fait lever les yeux au ciel de certains lecteurs. (même moi j'ai pas été loin, parfois... vers la fin, surtout *rires*) Mais la vérité c'est que ça ne m'a pas empêchée d'adorer profondément cette lecture.
(et à l'heure où j'écris ces mots, me voilà proche de la fin du tome 3...)
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Sarah J. Maas a réussi à me surprendre en proposant une suite palpitante où mes émotions n'ont cessé de jouer aux montagnes russes… Et quelle fin !… C'est à vous faire hurler devant votre livre… L'intrigue reprend quelques semaines après le premier ouvrage. En cas d'oubli, les choses sont assez bien expliquées, si bien que l'on rentre facilement dans l'histoire sans se sentir perdu. On retrouve donc Feyre et Tamlin, toujours en couple et en pleins préparatifs pour se marier !… Hélas, les choses ont changé. Si leur romance était mignonne, crédible et touchante dans le premier opus, elle va complètement tomber à l'eau au début de ce second opus. En effet, à cause de ce qu'il a vécu avec Amarantha, Tamlin va avoir un comportement sur-protecteur, possessif, jaloux (même avec Lucien), distant et violent. de ce fait, Feyre dépérit. Elle souffre physiquement et psychologiquement : elle se sent abandonnée, trop protégée et mise en touche. Comme un oiseau rare dans une cage dorée, elle a pour interdiction de quitter le château. En tant que femme engagée, débrouillarde, dynamique, féministe et active, ces entraves passent mal… Son compagnon ne lui parle plus, il part parfois pendant de longs moments et ne prend pas soin d'elle. Privée de liberté, Feyre va pourtant alerter son aimé sur son quotidien qui ne lui convient plus… Malheureusement, elle se heurte à un mur. Au départ, je me suis dit que Feyre exagérait et qu'elle ne laissait pas son futur époux gouverner et s'occuper de sa Cour… Mais, au fil des pages, j'ai dû lui donner raison. On ne reconnaît par le beau Fae doux, taquin et amoureux. Désolée pour les fans de Tamlin : il sera très peu présent et va plutôt avoir le mauvais rôle !

Ce second tome va surtout tourner autour de ce cher Rhysand… Celui-ci avait réussi à titiller ma curiosité grâce à l'aura de mystère qu'il dégageait… Dans « Un palais de colère et de brume », il m'a fait complètement craquer ! J'ai adoré découvrir sa personnalité et comprendre tous ses agissements. Ses révélations sont incroyables et ont démontré que l'auteure sait vraiment tisser un scénario riche et bien ficelé. Les réponses étaient là depuis le début… Mais, comme Feyre, je suis passée à côté ; si bien que j'ai été surprise par les secrets de Rhysand. Ce nouveau tandem fait vraiment des étincelles… Certaines scènes sont d'ailleurs assez « hot » (sans être vulgaires), ce qui m'a bien plu. Il y a réellement une tension entre les deux protagonistes. Je me suis vraiment régalée à les voir se chercher, se taquiner et s'apprivoiser. D'ailleurs, Rhysand fait partie de mes nouveaux chouchous en littérature ! Je suis sous le charme. C'est un beau Book Boyfriend que j'espère retrouver rapidement dans le troisième tome !

L'intrigue a pris un tournant inattendu, mais est sacrément bien pensée. Certes, j'ai ressenti quelques longueurs à un moment cependant, l'action est correctement dosée et il y a toujours des rencontres avec des créatures insolites comme le Graveur d'os ou la Tisserande. de son côté, Feyre va apprendre à maîtriser ses nombreux nouveaux pouvoirs tout en palliant au fait qu'elle est analphabète. Rhysand et sa Cour vont permettre à la jeune femme de se défendre, de contrôler sa magie et d'apprendre à lire. On a donc une évolution réelle de l'héroïne. Les nouveaux personnages comme Cassian, Morrigan, Azriel et Amren sont tous intéressants. J'ai aimé les découvrir. Ma préférence va à Morrigan, la cousine de Rhys qui, en plus d'être intelligente et compréhensive, ne manque pas de peps ou d'humour. D'anciens personnages vont également faire leur retour, en particulier les soeurs de Feyre qui vont avoir un rôle décisif dans l'intrigue ! Elles ont d'ailleurs fait le fruit de mes nombreuses plaintes pendant le dernier quart du roman qui, je l'avoue, m'a provoqué mille et une émotions.

Cette saga est décidément un petit bijou dont je suis totalement fan. J'ai passé un excellent moment dans l'univers des Faes. C'était addictif, bouleversant et explosif ! J'espère sincèrement que les éditions La Martinière iront jusqu'au bout en traduisant tous les tomes, car ce serait frustrant qu'il se passe la même chose qu'avec la série Keleana… J'avoue que c'est l'une de mes grandes craintes car, ne lisant pas de VO, j'ai peur de ne jamais connaître le fin mot de l'histoire… Bref, je ne saurais que vous inciter à découvrir cet univers extraordinaire et croise les doigts pour que chaque tome vous enchante autant que moi… Et que Rhys saura vous charmer à votre tour !
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- Il vous a enfermée parce qu'il savait... Ce fumier savait que vous valez plus que de la terre, de l'or ou des bijoux, et il voulait vous avoir complètement à sa disposition.
Ces paroles me heurtèrent tout en apaisant comme un baume les blessures de mon âme.
- Il m'aimait... et il m'aime encore, Rhysand.
- La question n'est pas de savoir s'il vous aime, mais à quel degré. Et il vous aime trop. L'amour peut se muer en poison.
Sur ces mots, il s'éclipsa.
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- À tous ceux qui rêvent en contemplant les étoiles, Rhys, déclarai-je. [...]
- Aux étoiles qui entendent les vœux et aux rêves exaucés, répondit-il.
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Quand on reste assez longtemps prisonnier des ténèbres, on découvre un jour qu'elles vous sont devenues familières.
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– Ce qui m’a irrité, c’était de vous voir lui sourire, lâcha Rhysand, qui respirait plus vite.
Le reste du monde s’évanouit tandis que je saisissais le sens de ces paroles.
– Alors vous êtes vraiment jaloux, lui dis-je.
Il secoua la tête et se dirigea à l’autre extrémité de la chambre pour se verser à boire. Il posa les mains à plat sur la table et je vis frémir sous sa chemise l’ombre de ses ailes qui se matérialisaient. – Je vous ai entendue lui dire qu’il serait facile de s’éprendre de lui et vous étiez sincère, répondit-il après avoir vidé son verre.
– Et alors ?
– C’est ce qui m’a rendu jaloux… de ne pas être comme lui. La Cour de l’Été est toujours restée neutre et a pris position seulement pendant ces années de captivité Sous la Montagne. J’ai épargné Tarquin parce que je savais qu’il voulait abattre les barrières entre les Grands Fae et les immortels de rang inférieur, ce que je tente en vain de faire depuis des années… je l’ai épargné uniquement pour ça. Mais grâce à la neutralité de sa cour, il n’aura jamais à craindre de voir sa vie et celle de ses enfants menacées, et d’être délaissé parce qu’il est devenu une cible vivante. Je suis jaloux de lui parce qu’il mènera une existence facile et n’aura jamais besoin de contempler les étoiles en rêvant à la vie qu’il voudrait avoir.
La Cour des Rêves…
Tous ceux qui y vivaient connaissaient le prix à payer pour réaliser leurs rêves… tous, les guerriers bâtards, les sang-mêlé illyriens, le monstre prisonnier d’un frêle corps féminin, la rêveuse née à la Cour des Cauchemars… et la chasseresse à l’âme d’artiste.
Peut-être parce qu’il venait de me révéler sa part la plus vulnérable ou parce que mes yeux me brûlaient, je rejoignis Rhysand. Sans le regarder, je me versai un verre de vin et remplis de nouveau le sien. Mais quand je trinquai avec lui et que le tintement du cristal s’éleva au-dessus du fracas des vagues, je le regardai dans les yeux
– À tous ceux qui rêvent en contemplant les étoiles, Rhys, déclarai-je.
– Aux étoiles qui entendent les vœux et aux rêves exaucés, répondit-il.
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- Et qu'as-tu peint pour toi ? demanda Rhys d'une voix rauque, les yeux baissés.
[...]
- J'ai peint la nuit. J'ai peint des étoiles, la lune, des nuages et un ciel noir et infini. Je n'ai jamais su pourquoi, poursuivis-je après avoir ôté la sixième flèche et en m'attaquant à la septième. Je sortais rarement de nuit car j'étais si fatiguée après la chasse que je voulais seulement dormir.
[...]
- Mais je me demande, continuai-je, si une part de moi-même savait ce qui m'attendait. Si j'étais consciente que je ne serais jamais quelqu'un de docile ni d'exalté, mais plutôt quelqu'un de calme et d'endurant, et que j'aurais autant de facettes que la nuit. Que j'aurais de la beauté pour ceux qui savent regarder. Et que si certains préféraient l'ignorer ou avaient peur de moi, je m'en moqueraies.. Je me demande si, malgré mon désespoir et mes désillusions, j'ai jamais été vraiment seule. Je me demande si je ne cherchais pas déjà ce pays... et toi et tes amis.
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« Un palais de flammes d'argent » de Sarah J. Maas lu par Pauline Nadoulek l livre audio
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