Un peu de tarte aux épinards, tome 2 : Les Épinards sont éternels

Dans cette deuxième aventure, Marie-Madeleine Madac Miremont, est envoyée à Londres pour s'occuper d'une bande de criminels géorgiens. le choix peut paraître surprenant lorsque l'on sait que Marie-Madeleine élève seule sa progéniture nombreuse et jusqu'il y a peu, le faisait en vendant des tartes aux épinards sur le marché de son village dans l'Aube. Mais sans vraiment le vouloir, elle a réussi à éradiquer un réseau de trafiquants de drogue à elle toute seule (ou presque). La dame, avec son caractère bien trempé et ses qualités culinaires, va donc infiltrer une bande de dangereux mafieux. Pour cela, elle aura le soutien d'un taxi belge tatoué tombé sous le charme et de ses enfants débarqués à l'improviste dans la capitale anglaise. Et toute cette petite troupe aura bien besoin de chance et d'esprit de corps pour se sortir de cette situation périlleuse. Sans dévoiler l'énigme, il faut dire que l'avenir du Royaume est en jeu ! Tout comme dans le premier volume (« Bons baisers de Machy »), on suit avec plaisir les aventures rocambolesques de cette famille nombreuse, mêlée bien malgré elle à des histoires qui la dépassent, mais qui avec innocence et bonne humeur arrive à se sortir des pires pièges qui la menacent. Un humour un peu dans l'esprit des « Vieux fourneaux », jeux de mots à toutes les pages, un récit enlevé qui va à cent à l'heure, sans oublier le dessin enlevé, élégant et particulièrement efficace de Javier Sanchez Casado. Un dessin qui me fait un peu penser à celui de Nicolas Barral, dessinateur entre autres de « Baker Street » et des « Aventures de Philip et Francis ». Au final, un album qui confirme la découverte du premier tome. Un album qui engendre la bonne humeur et des personnages qu'on a envie de retrouver encore pour de nouvelles aventures. À découvrir si ce n'est déjà fait.

Dans le tome 1, nous avions fait connaissance de Marie-Madeleine Madac-Miremont, qui possède autant de « m » que d'enfants, sa fierté, sa force et sa raison de vivre … quitte à tout entreprendre pour qu'ils ne manquent de rien. La vente de ses fameuses tartes aux épinards leur avait d'ailleurs causé quelques soucis mais c'était sans compter la fameuse trempe de Marie-Madeleine.

Ce tome 2 s'ouvre avec une requête toute particulière des renseignements français basés à Londres: infiltrer un restaurant géorgien pour surveiller un dangereux gang. Sa couverture? Ses merveilleuses tartes! Marie-Madeleine pourra compter sur l'aide d'un taximan tatoué, de sa fille Sarah et surtout d'un personnage haut en couleur rencontré dans le tome 1.
Cette seconde histoire de Marie-Madeleine apporte son lot de situations burlesques, de quiproquo savoureux grâce aux talents linguistiques de cette maman qui ose s'aventurer dans une ville dont elle ne connait rien.Cette fois-ci, ce personnage nous apparait avec un côté fragile. Marie-Madeleine doit faire face à un maitre-chanteur qui dévoilerait un sombre secret datant d'une quinzaine d'années. Cette maman a décidément de quoi nous toucher par sa sensibilité. le scénario nous offre un récit bien ficelé qui se lit avec plaisir.
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Her name is Madeleine, Marie-Madeleine

Délicieuse référence à un épisode de James Bond, Les épinards sont éternels nous propose une nouvelle aventure aussi jubilatoire que rocambolesque se déroulant de l'autre côté du Channel.

Changement de décor et d'ambiance pour cette seconde part de tartes aux épinards (il y en a un peu plus, je vous le met quand même ?)… Dans ce récit déjanté concocté par Philippe Pelaez qui signe des dialogues irrésistibles et enchaîne des péripéties joyeusement rocambolesque sur un rythme effréné , Marie-Madeleine Madac-Miremont endosse le costume d'espion infiltré pour mettre à jour les projets machiavéliques d'un gang géorgiens…

Superbement mis en image par le trait énergique et expressif Javier Casado, cet album s'avère être un divertissement purement jubilatoire ! God save Marie-Madeleine et ses tartes aux ingrédients mystère ! Et, entre nous, on en reprendrait bien une troisième part !
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Sympathique que cette histoire d'espionne à la sauce épinards qui mèlent calambours, grande famille, rugby et terrorisme.
Distrayant, ce n'est pas la BD du siècle mais le scénariste a du bien s'amuser.

désolée, je vais casser l'ambiance mais pour moi ce tome 2 est une franche déception, la blague sur les deux noms d'agent donne le ton de l'histoire: humour lourd, sans finesse, jeux de mots qui tombent à plat, je n'ai trouvé que deux scènes vraiment drôles et on a pas la part émotion qui était palpable dans le tome 1. j'avais adoré le tome 1, je n'ai eu aucun plaisir à lire le tome 2... l'histoire ne rattrape rien, on est vraiment très loin de la jolie trouvaille du tome 1.