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EAN : 9782743632632
170 pages
Payot et Rivages (13/05/2015)
3.55/5   92 notes
Résumé :
Inspiré de la vie de Virginia Woolf, ce roman campe avec beaucoup de subtilité et de maîtrise l'atmosphère très particulière qui régnait en Angleterre pendant la Première Guerre mondiale.

Ce roman d'émancipation féminine est aussi un roman sur la maternité. On y voit Anna, bourgeoise lettrée du Sussex, mère d'un petit garçon de deux ans, Jack, persuader son mari Edward d'embaucher par petite annonce une garde d'enfant prénommé George (comme George Eli... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,55

sur 92 notes
Un livre pioché au hasard dans une boîte à prix réduits peut se révéler une belle trouvaille!

Tout m'a parlé dans ce roman. L'écriture d'abord, précise et subtile, très poétique à certains moments. Et j'ai trouvé intéressant ce décrochage de la narration, a partir du moment où Anna se sent devenir autre, ce passage du "je"à "elle".

J'ai été happée aussi par le thème et l'époque: les dernières années de la première guerre mondiale, en Angleterre, vécues non pas du côté des soldats mais des populations civiles. Anna, engluée dans les codes de la bourgeoisie à laquelle elle appartient, mariée à Edward, pour qui elle n'éprouve plus guère de sentiments. Anna, intellectuelle voulant sans le savoir se libérer du carcan social, désirant reprendre son métier de traductrice,à un moment où les femmes obtiennent enfin le droit de vote( plus tôt qu'en France!)

J'ai surtout aimé le beau personnage de George, le garde d'enfant, recruté par lettre,qu'elle avait d'abord cru être une femme, en se référant à George Eliot. Sa douceur, son côté apaisant vont la libérer pour un moment de ses angoisses de mère , ce que ne voit pas d'un bon oeil son mari jaloux... George qui sait si bien s'occuper de Jack, le petit garçon du couple.Celui qui sera le catalyseur des troubles de chacun.

Les liens qui vont se créer entre les personnages sont décrits avec délicatesse et pudeur. Tout est suggéré, intériorisé, tu. Mais le drame couve, et bouleversera les destins.De façon irrémédiable.

Le monde de l'enfance est rendu avec beaucoup de justesse, ce monde perdu qu'une fois adulte, on ne reconnaît plus, que l'on ne comprend plus. J'ai adhéré complètement à ces remarques concernant le sérieux que les petits enfants mettent dans toutes leurs actions, y compris le jeu. Je l'observe chez mes petites filles.

Les tourments, les contradictions des protagonistes sont passionnants à decrypter, et l'ambiance de cette période de fin de conflit guerrier également. Je trouve que l'auteure a vraiment un don particulier pour nous plonger dans les méandres d'une histoire complexe et émouvante. A découvrir! Et je vais me renseigner sur un essai qu'elle a écrit :"Éloge du chat"...




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"Un roman anglais " nous plonge dans la tourmente en 1917,celle qui frappe une société, un pays, des valeurs et celle qui est à l'oeuvre dans la vie d'Anna, traductrice, mére du petit Jack, épouse d'Edward, le "minutieux horloger", très fier de ses connaissances .
Anna est une femme de lettres cultivée qui cite Voltaire, Hugo, Proust........Elle livre un combat intérieur entre son rôle d'épouse et de femme, entre son métier et l'amour d'un enfant dont elle ne sait pas et ne veut pas s'occuper.
C'est George le garde d'enfant , délicat, maternel qui parvient à calmer les accès de violence d'Anna, à l'écoute , malgré sa santé fragile, d'où la jalousie d'Edward.........
La plume de Stéphanie Hochet, distanciée et sensible nous livre un beau portrait de femme, emprisonnée dans son statut de femme de l'époque, corsetée dans ses sentiments, pourtant avide de liberté.......
Anna nous livre son ressenti, ses émotions, ses pensées les plus secrètes en un long monologue intérieur.
Dans un monde en pleine mutation, une période de transition, ce beau roman, suggestif ,âpre, pudique et tourmenté à la fois ,porte des interrogations sur les thèmes les plus intimes.
Anna est une femme qui se cherche.
L'auteur nous restitue avec subtilité les incertitudes, les atermoiements qui régnaient en Angleterre en cette période trouble.
Je précise que je ne connais pas l'auteur.

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1917 dans le Sussex : Edward et Anna Whig sont comblés depuis la naissance de Jack. Mais Anna aimerait reprendre ses travaux de traduction tout en offrant à son fils les meilleurs soins possible. « Je voulais que Jack jouisse de la vie avec insouciance, dans un nid de mensonges bienveillants que j'avais fabriqué pour lui. » (p. 10) À l'annonce postée dans le Times, c'est George qui répond. George comme l'auteure George Eliot. Mais ce n'est pas une jeune fille qui descend du train : c'est un jeune homme qui sera le garde d'enfant de Jack. Décidant de ne pas donner prise aux préjugés, Anna accueille avec curiosité ce garçon au coeur fragile qui sait si bien s'occuper de Jack. « J'ai remarqué comme il aime tenir la main de Jack tout comme Jack aime avoir sa main dans la grande paume du jeune homme. L'un lié à l'autre, aussi intimement qu'une éléphante à son petit, avec la même disproportion de taille entre les deux. Comme si l'enfant se hissait en se tenant à George. Comme si George puisait en Jack la joie même de l'enfance. » (p. 70) Quant à Edward, horloger minutieux et aux ambitions réduites, il est jaloux de cet inconnu qui lui vole l'affection de son fils et l'attention de sa femme, qui le place en intrus dans sa propre maison, qui fait de lui le bouffon d'un drame intime. « Edward rêve à son monde avant que George ‘y fasse irruption. Un jeune homme cardiaque entre chez vous, votre l'enfant l'apprécie et votre femme change, qu'en penser ? » (p. 136)

Les chapitres sont courts et présentent une réflexion ininterrompue qui relève de l'intime, sans jamais tomber dans l'écueil – éculé – du journal. le lecteur est pris dans une manifestation du stream of consciousness : ce que l'on lit, ce n'est pas le personnage narrateur qui s'exprime consciemment, c'est plutôt le flot coupablement débridé de ses pensées. La guerre en fond sonore ajoute à la tension qui se noue dans le théâtre domestique : l'incertitude qui entoure la survie du cousin John et l'horreur qui arrive par bribes de France jettent des ombres sinistres. « Comment avez-vous métamorphosé les Flandres en champs de boue, en territoire de sang ? » (p. 75)

L'auteure propose un remarquable portrait de femme : Anna, déchirée par l'accouchement, doit recomposer sa féminité en y ajoutant la maternité. « Je suis une lionne aimante en colère, ma nature demeurée secrète est d'une sauvagerie sanglante. J'ai tous les droits face à toi, Jack. » (p. 87) Face à George, Anna se redécouvre et change, jetant aux orties une pelisse qu'elle ne savait pas avoir endossée et qu'elle ne savait pas si inconfortable. Anna devient sublime et – comme la femme du bandeau qui entoure le roman et qui ressemble tant à une peinture de Dante Gabriel Rossetti – elle irradie de mystère.

Si vous êtes toujours à l'affût des plumes de demain, arrêtez-vous ici : Stéphanie Hochet est une plume d'aujourd'hui, moderne et originale, érudite et modeste. La lettre qu'Anna Whig écrit au ministre de la guerre contient toute la beauté et tout le talent de l'auteure. Lisez-la, relisez-la. En un sens, elle fait écho aux lettres de poilus que l'on connaît tous un peu. L'écriture de Stéphanie Hochet est fine, précise et très évocatrice. Il y a des images dans ce roman. Je n'ai pas pu m'empêcher de prêter à George les traits de David Bowie dans Merry Christmas Mr Lawrence (titre français : Furyo), pendant les années de pensionnat du personnage : ce jeune homme blond, longiligne et troublant s'est imposé à mon imagination, comme un mirage, comme une évidence.

De Stéphanie Hochet, lisez aussi son brillant Éloge du chat ou un autre de ses romans, Sang d'encre.
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Stéphanie Hochet Un roman anglais Rivages ( 17€ - 170 pages)

Le titre Un roman anglais ne pouvait que s'imposer vu les nombreuses références littéraires à des auteurs britanniques et le lieu où se déroule le récit qui débute en 1917 et couvre quatre années de conflit, pour s'achever en 1940, sous Churchill.

Stéphanie Hochet campe ses personnages Outre Manche, dans le Sussex, sur fond de la première guerre. Occasion de rendre hommage aux femmes britanniques, qui furent « actives et fiables » durant « cette période de chaos », et de rappeler le combat des suffragettes pour obtenir le droit de vote. En filigrane, l'auteur pointe l'absurdité de la guerre, ses dégâts collatéraux, les paysages dévastés ( Les Flandres, « région sacralisée pour sa beauté par Menling, van Eyck » qui n'est plus que « champs de boue ») et le syndrome post traumatique pour ceux qui en reviennent.

le lecteur découvre les protagonistes,tel un tableau de « conversation piece ».
On pénètre dans l'intimité d'un couple, milieu bourgeois : Edward, horloger à Londres et son épouse Anna Whig, traductrice , assistés de leurs deux employées de maison.
Rituel du « 5'o'clock tea », dans leur «  Home sweet home », « coupé du monde ».

L'auteure aborde le séisme que fut l'accouchement pour Anna : « l'atroce souffrance » , le baby blues post natal. de quel amour, Anna pourra-t-elle draper son fils, elle, qui n' a pas connu les étreintes maternelles ? Sera-t-il fusionnel ?
En parallèle, la narratrice autopsie , avec lucidité, en profondeur la relation conjugale et s'interroge : Edward comprend-t-il « le fonctionnement des femmes » ?

Puis, elle décrypte la relation triangulaire, une fois George entré à leur service, en tant que baby-sitter.Un prénom n'est-il pas « comme une bande -annonce du destin » ? (1) Anne imagine donc, « une personnalité hors du commun », à l'instar de George Eliot, qui «  a en elle des aspects mâle et femelle », « une forme de génie ».
Passée la surprise que le garde d'enfant s'avère être un homme, Anna reconnaît ses qualités, son don de capter l'attention de Jack. Elle constate la complicité qui le lie à l'enfant. Il est pour « le sphinx de trois ans » un « pôle d'attraction et de merveilles ». Il aura su apprivoiser le fils et la mère, fascinée par sa voix, au « débit mélodieux », « sa douceur » , son magnétisme et sa fibre maternelle rare.
George, avec son miracle magique pour calmer Jack, jouit de son ascendance sur Edward, le père du « faon curieux », ce qui crée de la tension au sein du couple.

Stéphanie Hochet restitue à merveille l'étonnement du bambin, tout comme ses colères, sa façon de repousser le père. Elle sait décrire les émotions qui se lisent sur un visage ou qui affectent un corps ( peur panique de sentir un homme la suivre).

Avec autant de subtilité, elle distille les indices qui vont conduire au délitement du couple( un mari absent, absorbé par sa passion pour son métier). Edward ne comprend pas la peur d'Anna qui voit planer en permanence le danger sur son cousin John. Il ne supporte pas plus de la voir réconfortée par George que d'être témoin, après le dîner de leur rituel d'échanges littéraires dont il se sent exclu.
Comment admettre d'être relégué «  à la troisième place dans l'affection de son fils » ?
Pour mieux saisir ce qui fait le sujet tabou de la guerre, la romancière insère deux lettres, l'une de réclamation et d'indignation signée Anna, l'autre contenant une révélation choc. Un texte à forte intensité, qui explique peut-être les violents accès de colère de l'héroïne ou ses tremblements auxquels George assiste impuissant.
Le deuxième choc émotionnel la rend « vidée », fracassée, murée dans le silence, réalisant qu'elle perd celui qui était son garde-fou : « La mort comme une accélération du vieillissement ».

Le récit est placé sous l'égide de Virginia Woolf et d 'Emily Dickinson, que George a beaucoup lu, visant à montrer le rôle lénifiant de la poésie, en particulier en période de guerre. La poésie ne permet-elle pas « de dire ce qui pèse dans la poitrine », « une façon de s'enfuir » ? Mais peut-elle être comprise par son interlocuteur dont on ignore l'identité, s'interroge Anna , perplexe. Dans cette longue conversation, George revisite son enfance, évoque le sort des « enfants des pauvres », envoyés travailler dans les mines. Il montre l'importance d'accéder à l'instruction. Il se déleste d'un incident qui le taraude, se sentant coupable.
A son tour Anna fait défiler son enfance, « l'ombre des parents », évoque l'éducation réservée à son frère Valentin, « le privilégié en vertu de son sexe ».
On la suit dans son glissement vers une nouvelle Anna,ivre de liberté, désireuse de « rompre avec l'épouse et la mère comme on quitte un corset », sur « le chemin des disparus », à la mode japonaise. Peut-elle abandonner son fils sans remords ?

Dans ce roman, Stéphanie Hochet balaye les grandes étapes de la vie de ses protagonistes de la naissance à la mort, pratiquant la litote, « l'understatement ».
Elle s'intéresse à la façon dont Anna s'accommode de l'absence,du manque, exsude « la pulsion maternelle » et fait face au deuil. Trouvera-t-elle la force de la résilience, au cours de ses marches dans la campagne anglaise? Réussira-t-elle à « forcer son corps à oublier » ? N'a-t-elle pas déjà retrouvé l'envie de rire ?

Le temps est décliné sous toutes ses formes ( time, tempo, tic-tac, « L'heure approchait. Son heure. », « les minutes passent, m'écrasent), le temps qui efface, panse les plaies, enseigne la patience. Toutefois « la culpabilité de la mère demeure ».

L'épilogue scelle le destin tragique de Jack, engagé dans la RAF.
La violence (les pulsions meurtrières d'Anna, le cataclysme du Blitz) et la poésie ( « Observer les gouttes de pluie sur les vitres ».) cohabitent de façon inégale.

L'auteure met en évidence la société britannique de l'époque. Les mineurs dont « les
petites maisons identiques, alignées », en briques, de ces villes du nord rappellent le décor du film « Billy Eliott ». Décor contrastant avec les universités, « endroits coupés du reste du monde » ou avec les paysages des « falaises blanchâtres » des côtes du Sussex. Avec l'avènement des « voitures motorisées », que seuls des happy few peuvent s'offrir, comme L'Albion, Edward promet à son fils une sortie automobile. Retrouvera-t-il la complicité qui lui manque avec le «  petit d'homme » ?

Les références de la littérature anglaise sont pléthore. Des titres : Wuthering heights,Le portrait de Dorian Gray. Des auteurs : Dickens, Shakespeare, Conrad, Defoe, D.H. Lawrence...), mais qui s'en étonnerait puisque Stéphanie Hochet, alias Pétronille, en est une spécialiste en littérature élisabéthaine, comme Amélie Nothomb le révèle dans son roman éponyme. On songe à Beckett, quand le mari Edward , paniqué, fait les cent pas sur un quai de gare devenue déserte.

Stéphanie Hochet livre une exploration très fouillée de la psychologie humaine avec
le portrait d'Anna, jeune mère, hantée par l'absence de son cousin soldat , en proie à une angoisse viscérale, troublée par la présence de George qui l'éloigne de son mari. La partie solaire réside dans la focale centrée sur le duo attendrissant George/Jack.

La romancière signe un récit bouleversant, mâtiné d'un «  British touch » indéniable, servi par une puissante et dynamique écriture cinématographique.

(1) : in « La tête de l'emploi » de David Foenkinos, j'ai lu
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Roman étonnant, étrange, pas ordinaire du tout qui se passe pendant la première guerre mondiale et un peu après en Angleterre, dans la petite bourgeoisie.
Anna Whig, traductrice de livres , est mariée à Edward, bijoutier, homme aux pensées très ordinaires.
George arrive dans le foyer pour garder Jack, le petit garçon de la maison. C'est un homme aux relations d'écoute très délicates, avec une santé fragile.
Un réseau de relations va se tisser entre ces personnages.
Anna est le centre du roman et va livrer ses pensées, ses sensations les plus secrètes.
Elle va habilement prendre ses distances vis-à-vis de son mari avec une habileté extraordinaire.
Ses références à la littérature anglaise tout au long du livre ainsi que quelques expressions connues par tous sont très agréables.
La fin du roman s'accorde bien avec le ton général du livre.
Pas étonnant d'apprendre que Stéphanie Hochet, l'auteure est l'écrivaine avec qui Amélie Nothomb se lie d'amitié autour du champagne dans "Pétronille".
L'étrangeté du personnage apparaît bien dans le roman et ne déçoit pas.



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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Sans doute George ne me juge-t-il pas. Sa force viendrait de cette absence de critique, de dégoût aussi. Je m'étonne de cette absence de dégoût ou de frayeur. "Take a deep breath". On est toujours reconnaissant envers les gens qui ne s'effraient pas devant la part de soi qui sombre.
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Il est cinq heures et notre cottage est un cocon coupé du monde. Tout s'organise autour de ce moment. Rien ne donne autant envie d'ordre que l'étendue du chaos qui dure depuis des années. Ici, le rituel du thé à la force du résistant face à l'occupant. Le rituel redonne du sens au cadran des horloges, le rituel existe, car les aiguilles se sont posées là et là, il tient sa position, il dure malgré les apocalypses les plus inventives. La finesse de la vaisselle contre l'omnipotence des obus.
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« Je voulais que Jack jouisse de la vie avec insouciance, dans un nid de mensonges bienveillants que j’avais fabriqué pour lui. » (p. 10)
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George a une attention particulière pour celui qui s’adresse à lui. Il m’écoute comme personne ne m’a écoutée auparavant.(…) Avec George, les mots pèsent leur poids, éveillent l’intérêt qu’ils méritent .Le jeune homme ne coupe pas la parole .Quelle étrangeté, quel soulagement
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Non, George n'est pas un réconfort. Un réconfort, ça ne vous retient pas , ça ne contient pas l'élan destructeur qui loge en soi. Un réconfort, c'est gentil et doux. Ça n'a rien d'un barrage contre le remous morbide qui m'a envahie. Qui d'autre serait capable de voir ce que je cache ? Qui pourrait supporter la proximité d'une femme abritant cette chose vicieuse qu'elle ne reconnaît pas elle-même.
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Vidéo de Stéphanie Hochet
L'écrivaine Stéphanie Hochet s'est plongée dans les "années perdues" de William Shakespeare, cette période au cours de laquelle le dramaturge disparaît en laissant femme et enfants. Son roman "William" revient sur ces huit années mystérieuses et fait des liens avec le passé de l'écrivaine. Elle est l'invitée de Géraldine Mosna-Savoye et Nicolas Herbeaux.
Vignette : duncan1890 / Getty
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