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EAN : 9782081418110
373 pages
Flammarion (07/11/2018)
4.26/5   51 notes
Résumé :
» Quand la vie décide de m’accabler, je sais que je peux faire confiance à un Bandol, à quelques gousses d’ail et à Mozart « .

» Il me semble que si le christianisme offrait un grand verre d’un excellent vin français à la communion, les églises seraient des lieux autrement plus joyeux, et partant, plus spirituels. »

» Si l’on devait m’apprendre que j’allais bientôt passer l’arme à gauche, j’ai souvent pensé que je rejoindrais Lyon p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
On pourra envisager ces articles du grand Jim comme un guide des vins (gloire aux crus français, mais aussi italiens), un recueil philosophique (n'est-ce pas au fond la même chose ?), un livre de recettes (la plupart du temps fort étranges), un traité sur la chasse et sur la pêche de rivière (l'auteur en est féru), un récit de voyages (et notamment de ses voyages en France, terre nourricière qu'il affectionne en raison notamment de ses nombreux lecteurs qui lui permettent grâce à ses droits d'auteur d'acquérir les meilleurs flacons).
Jim Harrison livre ici, à titre posthume, le contenu de sa roborative "diététique" (que l'on n'est pas obligé de suivre), à travers une série d'aventures gastronomiques de belle facture publiées naguère dans la presse américaine. On y trouvera de jolis moments de vie. le déroulé de son repas pantagruélique chez Marc Meneau à Vézelay, qui nous vaut le titre du livre, est d'anthologie. Ses amitiés sont tout autant vitaminées (le morvandiau Gérard Oberlé, auteur de l'épatant "Itinéraire spiritueux", est de ceux qui lui font concurrence sur le registre du bon vivre). Ah ! J'oubliais ! Harrison est également un politique avisé, jugez-en: "L'addition globale pour la guerre d'Irak et les réparations qui vont avec s'élèvera à 600 milliards de dollars. Si l'on avait dépensé cette somme pour offrir des vins français à toute notre population, il n'y aurait jamais eu de guerre, seulement une diplomatie bien huilée".
Si vous ne vous êtes pas fait vacciner contre la grippe, jetez vous sur Un sacré Gueuleton, c'est un excellent compromis.
Bonne lecture et large soif !
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Après la lecture d'un livre aussi excellent, on ne sait comment débuter une critique; d'autant que Jimmy détestait les critiques littéraires comme les prétendus oenologues qui distribuent des notes aux grands crus et même aux plus petits.
Alors, je dirais simplement l'émerveillement que j'ai ressenti à chaque page de ce livre et combien je rejoins Jim dans tout ce qu'il aime ou déteste. Il célèbre la belle cuisine qu'il sait réaliser, il se souvient avec amour de sa mère qui lui recommandait de garder les pieds sur terre, il sait partager des moments d'amitié très forts le plus souvent devant une table ou dans la nature, à la chasse, à la pêche.
Il aime et connaît dans le détail nombre de bons vins et d'autres plus simples qu'il ne méprise pas. Je retiens quand même que ses trois favoris, à l'exception des célébrissimes inabordables par leur prix, sont les Côtes du Rhône, Vacqueyras Sang des cailloux et Châteauneuf du pape Vieux Télégraphe et, bien sûr, l'extraordinaire Bandol Domaine Tempier vers lequel il revient sans cesse, le célébrant dans ses romans, et évoquant dans ce livre son amitié avec Lulu Peyraud qui a porté si haut les couleurs de ce vin merveilleux.
Et puis, il y a ce fameux gueuleton de 37 plats avec seulement 19 vins qui dura plus longtemps qu'un vol transatlantique, partagé avec 11 amis, un moment d'anthologie à la gloire de la bonne chère et des grands crus.
Bien d'autres images restent après cette lecture, celles des recettes qui émaillent le texte, celles des filles qui ont fasciné Jimmy, même s'il ne les a pas abordées, celles de la France qu'il adore et des français qui apprécient ses livres.
Il chante aussi un hymne à la nature, aux oiseaux qu'il connaît parfaitement, à ses chiens, compagnons dotés assurément d'une âme, à l'ensemble de la création dont les trous noirs et les milliards de galaxies l'obligent à croire en Dieu.
Il y a aussi ses promenades à travers la France où il rencontre de nombreux amis, Paris bien sûr, mais surtout Lyon, Montpellier dont il adore les vastes espaces, Collioure et sa recherche de la valise de poèmes perdus d'Antonio Machado, les marchés d'Aix-en-Provence, la Camargue et enfin, l'étape par excellence, le Domaine Tempier.
Jimmy parle également de son attachement à sa famille, sa mère suédoise, son père, son frère et sa soeur partis qui lui manquent, son épouse qui cuisine avec lui, ses enfants et petits-enfants.
C'est un livre qui ne lasse jamais, qui nous emmène au coeur de l'existence d'un homme qui fuyait les salons, les téléphones mobiles, les politiciens et tout ce qui pouvait l'écarter de la nature, de la table et du vin. Un homme qui aimait la vie et qui sait transmettre ses passions à ses lecteurs.
Je l'emporterais bien sur une île déserte mais on n'y trouverait sans doute pas les denrées nécessaires à la préparation des plats de Jimmy et encore moins les vins qui doivent les accompagner. Il resterait juste le souvenir ému de toutes ces saveurs; alors, je le garde accessible dans ma bibliothèque.
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Depuis bien trop longtemps, je partage les mêmes obsessions que Jim Harrison. Je n'aurai pas imaginé qu'un jour, vieux et patraque, dans un monde en vrac, je lirai une oeuvre posthume de ce poète. C'est troublant. Je vais devoir doubler ma dose de zafu et de marche à pied. Je suis plus grec que suédois, mais l'absence de ce grand frère me laisse la gueule de bois.
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Faites sauter les goupilles ! Va falloir desserrer les ceintures, prévoir une bonne potion digestive et capitonner les foies contre les agressions alcoolisées. En effet, ce bouquin posthume de Jim HARRISON va vous amener à table, pour des orgies de bouffe et de picole à faire vomir n'importe quelle personne normalement constituée.

Un livre de chroniques. Culinaires surtout. Avec tous les pinards possibles et inimaginables pour lesquels HARRISON montre qu'il était fin connaisseur, le sentiment que tous les vignobles français sont cités dans cette véritable encyclopédie de la mangeaille et du vin rouge. Mais l'auteur va révéler par ces chroniques gloutonnes de nombreux traits de son caractère, ce qui ravira ses fans. Et puis l'humour, toujours, un déferlement de bons mots et de situations cocasses, une avalanche de rigolade grand cru.

HARRISON fut un bon vivant. Il a bâfré, bu, baisé comme un ogre. Il ne se gêne pas pour le rappeler à peu près à chaque page du présent ouvrage. le « sacré gueuleton » est en fait cette monstrueuse bombance qu'il fit, entouré de quelques chefs, en Bourgogne. Douze heures non stop durant lesquelles défilèrent 37 plats et (seulement écrira-t-il) 19 vins. Rien que le chiffre donne la nausée. Mais au-delà du titre, c'est bien un HARRISON voyageur qui, en fin gourmet, et comme un guide Michelin, donne ses appréciations des restaurants qu'il a côtoyés un peu partout dans le monde, notamment en France, pays qu'il chérissait.

Vous voulez du gras ? Vous allez être servis dans tous les sens du terme ! Même ses hôtes partageant ses repas le sont. Deux exemples en mémoire : Orson WELLES et Gérard DEPARDIEU (un proche). À la lecture de ces gargantuesques chroniques, il n'est pas interdit de penser au film « La grande bouffe », sauf que là personne ne meurt d'indigestion. HARRISON l'avoue : la passion de la bouffe l'a pris tout petit. « Alors galopin en CM1, on m'a renvoyé chez moi sous prétexte que j'avais mangé des poireaux à la récré et que mon haleine empestait la salle de classe ».

HARRISON a toujours pensé que la liberté d'expression était bien plus présente en France que chez lui aux États-Unis (sans doute parce qu'il y vendait plus dans le premier pays) : « Il y a des années à Chicago, on m'a demandé ce que je ressentais après le décès récent de Nixon et j'ai répondu qu'on devrait lui enfoncer un pieu dans le coeur pour s'assurer qu'il était bien mort. le journal a refusé de reproduire mes paroles ! À Pais, au contraire, quand j'ai déclaré qu'en tant que gourmand, je ne pourrais jamais être un politicien, car ces gens-là chient par la bouche, ce qui aurait gâché mes expériences gastronomiques, le journal m'a cité in extenso ». Car HARRISON parle aussi de politique dans ce recueil : même s'il est démocrate, plutôt de gauche chrétienne, il ne croit guère au grand chef (non cuisinier) dont le programme deviendra un remède miracle.

Le titre de l'une des chroniques sonne comme le trio obsessionnel du père Jim « La bouffe, le sexe et la mort ». Car il est beaucoup question de mort, notamment lorsque l'auteur devient vieux et que son corps ne répond plus dans le cockpit, lorsque de nombreuses maladies viennent plomber le moral et le dîner. HARRISON se livre sans fards sur son diabète, sa goutte, le zona, ses calculs rénaux qui lui font souffrir le martyr.

Il se fait philosophe cinglant : « Je constate que je découvre souvent des choses que beaucoup de gens savent déjà. Ce qui me rappelle un fait indiscutable : quand nous avons découvert le Grand Canyon, mille indiens Havasupai y vivaient déjà ».

La mort le taraude, son ombre approchant : « À mon âge, chaque mot que j'écris est peut-être le dernier », lui qui a tant tué d'animaux dans sa vie, en chassant incessamment. Lorsque comme moi on a décidé de se passer de viande pour survivre, il est parfois difficile de lire certains passages participant activement au génocide animal, HARRISON parlant tout au long de ces chroniques de centaines voire de milliers de têtes de gibier abattues pour exciter ses papilles gustatives, ça sent le carnage de haute volée, et aucun détail ne vous sera épargné. Mais l'humour permet de tout digérer ou presque, et les images d'HARRISON sont à se tordre de rire : « Sonia jouait Hello Dolly et souriait de sa mâchoire prognathe qui me rappelait ces énormes machines utilisées pour la réfection des autoroutes, ces engins qui engloutissent et broient le ciment ». Il se fait écologiste, sans jamais perdre ce sacré sens de l'humour : « Nous sommes aussi déplorables que le plastique au milieu duquel nous survivons. Une immense partie de l'océan Pacifique est recouverte de plastique, lequel est notre héritage. Depuis la nuit des temps, nous avons chié dans le bac à sable en nous accordant des récompenses pour cela ».

Bien sûr le recueil est parsemé de son amour pour la littérature : DOSTOÏEVSKI surtout (et la littérature russe en général), mais aussi BALZAC, KAFKA, MACHADO (pour lequel il partira en quête de poèmes perdus, mais tout se terminera en orgie dînatoire), les auteurs de la beat generation, et bien sûr les poètes, d'où qu'ils soient. Car HARRISON s'est toujours considéré avant tout comme un poète : « Écrire des poèmes c'est comme extraire le sang des pierres ». Il revient sur sa propre oeuvre, déclinant certains de ses romans, certaines de ses novellas. Il paraît avoir vécu mille vies, a même participé à un groupe de rock dans sa jeunesse, du doux nom de VINCE VAN NO GOD AND HIS POOR BUT PROUD CROWD, un nom qui sonne bizarrement aux oreilles d'un croyant comme Jim.

Comment son corps a pu encaisser de telles attaques quotidiennes de surdoses de bouffe, d'alcool et bien sûr de cigarettes ? Par la marche explique l'auteur, intensive, tous les matins, avec son chien, dans les bois, les forêts, les bords des rivières, un pied devant l'autre, répété des millions de fois. Malgré tout ce qu'il a fait endurer à sa carcasse, l'homme est parvenu jusqu'à 79 ans. Celui qui a déclaré le kafkaïen « Je n'ai jamais été l'homme que j'étais autrefois » a croqué la vie à pleines dents. Il vous faudra un estomac particulièrement solide et rembourré pour lire ce jubilatoire recueil sorti fin 2018, vos zygomatiques vous en remercieront, votre panse et votre foie sans doute moins.

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Jouissif, énorme, se dévore comme Big Jim engloutit des dizaines de plats et de litres de grands crus.
C'est un culte qu'il voue à la bonne bouffe, c'est même une addiction pour en arriver à ce stade !
Multipliant les expériences culinaires et les excès l'auteur arrive très bien à nous mettre le vin à la bouche et les papilles en émoi !
Adepte des grandes balades, de la nature, des rivières, chassant et pêchant … pour le plaisir de cuisiner ensuite ses prises, c'est une ode à ce qu'il considère comme la seule vie qui vaut d'être vécue..( mais le corps en prend un coup 😁)
Au lendemain d'une soirée encore bien chargée : « Je me suis senti soulagé une fois sorti de mon bain de ne pas être tombé sur une surface dure où j'aurais éclaté comme une pastèque mûre »
Mais on ne peut réduire cette succession d'articles à une accumulation de repas orgiaques, Jim Harrison introduit partout de la poésie , de l'amour quand il parle de ses amis, sa casita à la frontière du Mexique, son potager, les rivières du Montana, ses voyages culinaires en France qui le sauvent de l'ennui des tournées de promotion…
Pour ma part mème si parfois j'avais un vague sentiment d'écoeurement à l'énoncé de certains plats, j'en suis sorti avec une furieuse envie de cuisiner et d'ouvrir des grands crus.
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critiques presse (1)
LeDevoir
05 février 2019
C’est brouillon, parfois sans queue ni tête, mais c’est surtout terriblement passionné, jouissif et gorgé d’humour. Tout ça couronné d’une philosophie à la logique implacable : « Tout ce qui vit finit en étron. »
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Il y a des années, je me suis retrouvé assis sur les marches d'une vénérable église d'Aix-en-Provence pour regarder des dizaines d'ouvriers installer le marché paysan qui s'y tient chaque jour. L'aube venait de poindre, je souffrais comme d'habitude du décalage horaire, mais je me suis régalé.
Rien de tel que le spectacle de tonnes de nourriture pour nous distraire de nos banales doléances. Et puis j'ai vécu une expérience fabuleuse en observant une jeune femme grimper adroitement l'escalier jusqu'à l'orgue de l'église et se mettre à jouer du Bach si fort que les pierres ont bourdonné sous mon corps.
Malgré l'heure précoce, c'est l'immense rôtisserie, chargée de rangées de poulets et de canards, qui a attiré mon attention. Le jus dégoulinait doucement de ces volailles pour inonder les étages inférieurs et remplir le bac situé tout en bas où marinaient des saucisses avec des morceaux grossièrement coupés de poireaux, de fenouil et de poivrons. Malgré la beauté sonore et quelque peu mathématique de la musique de Bach qui m'entourait, j'ai senti l'appel du monde sauvage. J'ai bien sûr acheté un poulet -- en me disant que le canard serait peut-être un peu lourd au petit déjeuner -- et un échantillon de tout le reste. A moi qui ai grandi dans le Middle West, les sages ont toujours affirmé que le petit déjeuner était le fondement même de la journée, et le mien, accompagné d'une bouteille de Bandol Domaine Tempier, a fait bouillonner en moi le genre d'énergie que ne procure pas le petit déjeuner habituel des français -- une baguette et un café.
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Si j’annonce que onze convives et moi-même avons partagé un déjeuner de trente-sept plats qui a sans doute coûté aussi cher qu’un break Volvo neuf, les esprits grincheux auront tôt fait de se mettre à tourner en rond en de petits cercles, horrifiés et accusateurs. Je leur répondrai qu’aucun de nous douze, disciples de la gourmandise, n’avait envie d’une Volvo neuve. Nous désirions simplement déjeuner et, comme ce repas a duré environ onze heures, nous avons économisé de l’argent en nous dispensant de dîner. Fin de la plaidoirie de la défense.
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J'avais espéré découvrir et évoquer les rapports entre la musique et la nourriture, mais il n'y en a pas. Ce qui ne devrait bien sûr pas arrêter un écrivain, et, à vrai dire, ne l'arrête pas. Je n'ai jamais entendu personne réclamer du Malher en mangeant un flan, et beaucoup de gens sont morts en boulotant à toute vitesse des ailes de poulet sauce barbecue tout en écoutant le babil d'un morceau de rap.
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Par exemple, il y a des années à Chicago, on m'a demandé ce que je ressentais après le récent décès de Nixon et j'ai répondu qu'on devrait lui enfoncer un pieu dans le cœur pour s'assurer qu'il était bien mort. Le journal a refusé de reproduire mes paroles ! À Paris, au contraire, quand j'ai déclaré qu'en tant que gourmand, je ne pourrais jamais être un politicien, car ces gens-là chient par la bouche, ce qui aurait gâché mes expériences gastronomiques, le journal m'a cité in extenso.
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Je passe mon dernier jour dans le Grand Nord. Après avoir préparé mon dîner, un simple sauté de poulet à l'espagnole, je par faire une longue promenade dans la nature sauvage avec le fantôme de ma chienne Rose, décédée cet été des suites de mon inattention, car je me remettais de ma tournée promotionnelle. En proie à l'un de ces splendides errements de l'esprit et de l'imagination, j'aperçois parfois rose au cours de mes promenades. Elle file à travers le paysage, setter blanc se détachant sur la verdure, à la recherche d'oiseaux fantômes.
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Videos de Jim Harrison (27) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jim Harrison
Vie de Guastavino et Guastavino, d'Andrés Barba Traduit de l'espagnol par François Gaudry
Devant la douleur des autres de Susan Sontag Traduit de l'anglais (États-Unis) par Fabienne Durand-Bogaert
le Style Camp de Susan Sontag Traduit de l'anglais (États-Unis) par Guy Durand
le Passé, d'Alan Pauls Traduit de l'espagnol (Argentine) par André Gabastou.
Mumbo Jumbo, d'Ishmael Reed Traduit de l'anglais (États-Unis) par Gérard H. Durand Nouvelle préface inédite de l'auteur
Dalva de Jim Harrison Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent
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