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EAN : 9782072954207
336 pages
Gallimard (05/01/2023)
3.58/5   82 notes
Résumé :
A bientôt quarante-quatre ans, récemment marié et promu commissaire à Holon, Avraham est las d’enquêter sur des crimes domestiques dont la résolution ne rend service à personne. Il rêve de missions plus importantes.
Aussi le jour où deux affaires se présentent simultanément délègue-t-il la plus banale — un nouveau-né découvert dans un sac plastique à proximité de l’hôpital — à une collaboratrice. C’est la disparition d’un touriste signalée par le directeur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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4e volet des enquêtes d' Avrahma Avraham à Holon en Israël et je suis ravie, encore une fois.
Dror Mishani est très intelligent. Il sait y faire et respecte son lecteur. Ce personnage d'enquêteur qu'il a créé me parle. Oh rien de sensationnel. On ne joue pas aux cowboys ici. Il ne donne pas de coups de pieds dans les portes, ne se bat pas en criant haut et fort contre l'autorité, ne pointe pas le revolver, n'a pas de travers majeurs si ce n'est d'aimer et les romans policiers et les séries à suspense.
On le sait depuis le T.1 ("Une disparition inquiétante"), Avri est calme, patient, obstiné dans le sens de persévérant disons et, il erre, il doute. de tout. de lui, des gens, du système, de ses enquêtes. D'ailleurs à quoi ça sert de résoudre des crimes si rien ne change? Est-ce si utile?
Mais tout cela nous est présenté non pas en geignant mais de façon alléguée, réfléchie et sans prétendre connaître les réponses pour y changer quoi que ce soit.
Un simple enquêteur c'est lui qui est un brin las de sa qualité d'enquêteur. Il se voit commissaire, ou autre chose mais de plus prestigieux peut être. Il est maintenant marié à Marianka, une catholique dont le père n'a jamais accepté le fait qu'elle se marie à un Juif, et se croit à un carrefour qui le mènera vers d'autres horizons. Faire des choix, toujours difficile pour lui.
Dans ce titre, ce simple enquêteur aura à gérer deux enquêtes bien différentes. Celle d'un bébé prématuré laissé à la porte d'un hôpital dans un sac plastique et qui survivra et celle de la disparition d'un touriste français. D'emblée, il choisira de voir lui même ce qui se passe avec ce touriste et laissera à sa collègue le soin de régler l'histoire du bébé abandonné. Collègue, laissée à elle-même par Avri, et qui se verra quelque peu malmenée verbalement par la suspecte. D'ailleurs, ces échanges sont très étonnants dans leur virulence.
L'histoire de ce touriste français que l'on finit par retrouver noyé ne lui laissera aucun répit. Tout dans la recherche d'informations et de preuves sur cette disparition puis cette noyade et enfin ce meurtre est étrange, singulier, inusité pour Avri. Et boum, il découvre que ce touriste travaillait pour le Mossad et que sa venue en Israël répondait à un rendez vous avec son agent répondant. Dès lors, il se méfie, il est sur la défensive mais ne sait trop quoi faire de ce qu'il comprend car, hum, le Mossad serait-il au-dessus de la loi?
J'ai l'impression qu'à chaque tome j'en apprends un peu plus sur la société israélienne. Sur les moeurs, les fêtes, les confrontations entre juifs et non juifs, entre intégristes et laïcs, ce qui est toujours bien présent même si en sous texte.
Encore une fois le grand talent, la subtilité de Dror Mishani pour commettre de ce genre d'intrigues avec une plume et une langue bien vivante m'emballe chaque fois. Clairement un auteur et un personnage que je prends plaisir à suivre.




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Avraham est désormais commissaire de police et marié. A quarante-quatre ans, il fantasme toujours sur les flics célébres de la littérature policière, et ne se voit pas " simple enquêteur", toute sa vie. Avraham a des rêves de plus grand, plus mystérieux : des rêves de Mossad...
Aussi quand une enquête lui améne sur un plateau , un français, mystérieusement "suicidé", il ne s'intéresse absolument pas à une autre affaire arrivée le même jour, celle d'un bébé prématuré, abandonné près de l'hôpital et délégue tout à sa collaboratrice.
Mossad , pas Mossad ?
Avraham ira jusqu'à Paris, ne se fiera pas à ses supérieurs, et ne soutiendra pas beaucoup sa collégue. Laquelle est pratiquement insultée à chaque audition par un témoin, une femme, dont la violence verbale , est assez choquante. Curieusement , au contraire d'Avraham , j'ai préféré cette enquête qui nous en apprend davantage sur ce pays qu'est Israël.
On comprend les errements d'Avraham, le lecteur s'interroge aussi. le rythme est lent, l'intérêt est dans la culture israélienne qu'on entrevoit entre deux dossiers et deux portes . ( J'ai appris ce qu'était un "viol par surprise", par exemple ! ( Deux personnes ont une relation sexuelle consentie mais l'un des deux a caché à l'autre qu'il n'était pas de la même religion...)
Avraham se rêve en Kurt Wallander ou en commissaire Maigret. L'auteur , professeur de littérature policière se fait plaisir et dissème des petites références , des citations de temps en temps.
Avraham est un héros qui doute, qui avance lentement. le rythme n'est pas trépidant, Avraham ne brandit pas de flingues, il se contente de réfléchir et de nous ballader dans son pays. ( Dans ce tome-ci, il pousse même le luxe de venir à Paris ... )
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Temps maussade pour le Mossad alors qu'il mouille un commissaire par une machiavélique machination autour de la disparition mystérieuse d'un étrange ressortissant suisse signalée par le directeur d'un hôtel de Bat-Yam. Toutefois, ce simple enquêteur n'est pas né de la dernière pluie ... En pleine crise de la quarantaine, en questionnement sur le sens et l'utilité de son boulot il est plus perclus de doutes que de rhumatismes, nous pouvons néanmoins l'affirmer : ce n'est pas le perdreau de l'année, il fait consciencieusement son boulot tout en rêvant d'une réorientation de carrière. M'enfin à tout prendre, ce cas-là lui paraît plus intrigant que de s'occuper d'un nouveau-né déposé dans un sac à l'entrée des urgences de l'hôpital de Wodson qu'il délègue vite fait à une collaboratrice.


Voilà, Avraham Avraham ne fait pas vroum, vroum, ni pan, pan, moins inspecteur Harry donc que Columbo, par ailleurs l'on ne tarde guère à faire la connaissance de sa femme. Une des raisons du blues de l'inspecteur réside aussi dans la perte de son ancienne supérieure et le fait que son nouveau boss soit plus attaché à l'image de son service qu'aux résultats proprement dits. Ce policier flirtant avec le roman d'espionnage vaut essentiellement par son apport sociologique et la profondeur de la psychologie des personnages. Un point semble apparaître tous portent en eux une insatisfaction, sorte de culpabilité ou, peut-être dû à leur éducation, le poids d'un péché originel ?


Se pose à ce stade le dilemme de comment terminer ce billet. Dois-je montrer mon étonnement à voir cet inspecteur chevronné laisser sa subalterne bâcler une affaire en la montant outrageusement à charge ? Je m'interroge aussi sur le fait de laisser de côté un réel infanticide commis par des parents immatures pour s'acharner sur l'acte désespéré d'une victime de la vie. Décidemment, partout dans le monde la justice est aveugle et arbitraire. Ou bien ne ferais-je pas mieux de relever au passage cette incongruité d'une ignorance crasse : comment les parents de sa charmante épouse pourraient-ils faire le voyage de Bruxelles à Paris (car oui tout ne se passe pas qu'en Israël dans ces deux enquêtes) pour manger des moules frites ? Une hérésie invraisemblable de la part d'un père dogmatique n'ayant jamais digéré le mariage de sa fille avec un catholique.


Du coup, j'ai terminé ma chronique à l'image du livre sur une fin qui laisse chacun sur sa faim.


Et revoilà Columbo pour un petit détail : les remerciements à Babelio et Gallimard pour cet envoi de la masse critique mauvais genre et mes encouragement à l'auteur Dror Mishani même si la route me paraît bien longue pour se rapprocher de Simenon qu'il vénère comme il se doit !
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Dror Mishani est un auteur que l'on suit sur baz art depuis l'excellent Une deux trois .


Avi Avraham, héros récurrent de l'écrivain israélien traverse une période de doute sur le plan professionnel, affecté par la mort de celle qui fut sa chef pendant de nombreuses années, il aimerait traiter des affaires plus complexes que les crimes domestiques auxquels il est confronté.



Il a l'impression que ces événements sont anecdotiques et que son travail est par conséquent sans grande utilité.


Deux événements survenus le même jour vont peut-être le faire relever la tête : l'abandon d'un bébé devant un hôpital par une femme au comportement énigmatique et la disparition d'un touriste français dans un hôtel de bord de plage.

Dror Mishani parvient très vite à ferrer son lecteur avec ces deux enquêtes qui se déroulent en parallèle.

Les deux enquêtes n'ont pas de lien entre elles, à part une convergence vers Paris, mais elles sont pleines de faux-semblants et de chausse trappe.

Dror Mishani entremêle avec brio ces deux enquêtes où chaque personnage, policier comme suspect, semble se dissimuler dans un double jeu. Bien rythmé et sans temps mort, « Un simple enquêteur » est un thriller de facture certes classique, mais impulsé par une écriture subtile et un grand talent pour broder une intrigue haletante.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Avraham Avraham, le flic imaginé dès 2011 dans Une disparition Inquiétante par l'ex-éditeur et prof de littérature policière à l'université de Tel-Aviv, est un lecteur de polars. Ses auteurs préférés sont Henning Mankell et Simenon. Ce n'est pas un super-flic coriace comme le Harry Bosch de Michael Connelly.
C'est, et il le dit lui-même, « un enquêteur » comme Kurt Wallander. « Un type qui traque des parents éplorés, des enfants meurtris ; qui mène de petites investigations tristes dont la résolution ne fait qu'ajouter encore un peu de souffrance en ce monde. » Avraham Avraham est un homme qui doute.
Sa compagne, Marianka, ex-policière d'origine slovaque rencontrée à Bruxelles et qui a tout quitté pour le suivre à Tel-Aviv, le soutient de son mieux sans être toujours convaincue par son côté « décalé ». Elle lui a offert une pipe qu'il ne fume pas mais glisse entre ses dents dans les moments de stress. Malgré ses défauts, une certaine lenteur à réagir peut-être, due à une (trop) grande honnêteté, Avraham a de bonnes intuitions et sa carrière progresse au fil des romans de Mishani. Lequel a le don de cacher plus de choses à son personnage qu'à ses lecteurs. Qui se croient ainsi capable de résoudre avant lui ses intrigues. Peine perdue. Mishani les roulent invariablement !

Au début d'Un simple enquêteur, quatrième volet de la série, Avraham, 44 ans, est passé commissaire et a épousé Marianka au grand dam des parents de cette dernière. Pourtant, notre policier n'en peut plus des enquêtes relevant du commissariat de Holon, banlieue triste de Tel-Aviv. Il étouffe devant les drames familiaux. La misère quotidienne des gens. « J'ai l'impression de ne mener que des combats sans importance et surtout sans vainqueurs. » Il demande donc à changer d'affectation, mais, en attendant, se trouve confronté à deux affaires.
L'une qui concerne une femme accusée d'avoir abandonné un nouveau-né dans un sac près d'un hôpital. Son discours pour expliquer son geste ne tient pas la route et semble cacher un drame familial. L'autre touche à la disparition d'un touriste. L'homme voyageait avec un passeport suisse. À son hôtel, on l'a perdu de vue. Deux hommes se prétendant de sa famille sont passés prendre ses affaires, et depuis, plus rien. Sa fille, qui vit à Paris, est persuadée que quelque chose de grave lui est arrivé. Lorsqu'elle affirme aux enquêteurs que son père travaillait pour le Mossad, les services secrets israéliens, Avraham jubile.
Enfin, une affaire importante ! Mais très sensible aussi.

Comme il se doit dans tout bon roman policier qui se respecte, et Mishani connaît son job, les deux intrigues vont se recouper à Paris. Là où le Commissaire Maigret, modèle pour Avraham, sévissait.
Pour sa première enquête à l'étranger, il emmène Marianka avec lui. Officiellement pour qu'elle puisse voir ses parents. On sent pourtant qu'Avraham a besoin d'elle à ses côtés. Autrefois, avant Marianka, dans sa vie sans joie de célibataire, dès que le doute s'insinuait en lui, il faisait appel à sa supérieure, Iliana. Cette dernière ne le ménageait pas mais l'encourageait à agir par lui-même. Iliana est tombée malade et a refusé qu'il vienne la voir. Puis elle est morte. Aujourd'hui, Avraham est à la croisée des chemins.
S'il réussit à résoudre les deux affaires, il a de fortes chances d'obtenir sa mutation et de passer de « simple enquêteur » à haut gradé de la police. Mais le veut-il vraiment ? Psychologie des personnages, sens de l'atmosphère, habileté de la construction : Mishani m'a régalé une fois de plus.



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critiques presse (5)
LeFigaro
30 mars 2023
Psychologie des personnages, sens de l’atmosphère, habileté de la construction: Mishani nous régale une fois de plus.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Marianne_
27 mars 2023
Un grand polar comme un bon roman noir, c’est souvent l’histoire d’une alliance de circonstance. D’un pacte. Comme celui qu’a conclu l’écrivain israélien Dror Mishani avec son personnage de commissaire atypique.
Lire la critique sur le site : Marianne_
LePoint
10 février 2023
Usé, déprimé par des petites investigations tristes dans une humanité grise. Le blues de l'enquêteur. Et avec l'affaire d'un bébé abandonné dont on cherche à identifier la mère, Avraham sent bien qu'il aurait davantage d'adrénaline à regarder la série Fauda sur Netflix…
Lire la critique sur le site : LePoint
Culturebox
23 janvier 2023
Un simple enquêteur, son nouveau roman, vient de paraître. Il y en a eu deux autres. Il a ensuite abandonné momentanément cet enquêteur pour nous proposer Un, deux, trois. L'histoire d'un dangereux prédateur de femmes vulnérables.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LesEchos
19 janvier 2023
N'en déplaise à ses nombreux fans, le commissaire Avraham Avraham en a assez des drames domestiques qu'il considère d'un intérêt tout relatif. A bientôt 44 ans, marié à une détective privée slovène et promu commissaire à Halon, il rêve de missions d'envergure.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
^Elle avait tout fait pour m’allaiter, mais sans succès. Alors qui m’a allaité ? Ses deux voisines juives, la Bulgare et l’Irakienne. Pendant des mois, elles se sont relayées, un jour l’une, un jour l’autre, pour me donner le sein en même temps qu’à leurs propres enfants, jusqu’à ce que je grandisse et n’aie plus besoin de lait maternel. C’est ce que je voulais vous raconter. Je n’ai pas oublié ce qui s’est passé, ni avant ma naissance ni après. Je n’ai rien oublié du tout. Il y a eu des horreurs, chez vous et chez nous. Mais Dieu me donne l’occasion de refermer la boucle. […] Et moi, je crois que Dieu, avant de me rappeler à Lui, me donne la chance de lui rendre la pareille. Pas aux Juifs – à Lui. De Le remercier pour la vie et la force qu’Il m’a données quand j’étais petit et que ma mère ne pouvait pas m’aider. Voilà pourquoi nous tenons à nous occuper de ce bébé et à lui assurer une belle vie.
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Avraham, qui n'était donc plus chargé de l'affaire, ravala ses doutes. De toute façon, mieux valait attendre, vu qu'il n'avait aucune preuve. Il était le seul dans cette pièce à avoir observé de près le visage gris de la victime. Le seul à avoir identifié la terreur qui était restée gravée sur ses traits, tandis que tous les autres, persuadés qu'ils avaient décrypté cet homme et ce qui lui était arrivé, n'aspiraient qu'à se débarrasser du cadavre pour l'enterrer en même temps que le dossier et passer au suivant.
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Tu es un "enquêteur".
Comme Kurt Wallander... mais avec la façade écaillée, toiles cirées tachées et volets cassés.
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Tu voudrais vraiment qu'on vive dans un monde où on serait tous légalement tenus d'annoncer notre religion avant de se toucher et de se déshabiller ?
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La plupart des dossiers dont il s’était occupé au cours des dernières années étaient de terribles drames dont la résolution n’avait aidé personne. À quoi bon avoir révélé que Raphaël Sharabi avait tué son fils Ofer ? Ou que Haïm Sara avait étranglé sa femme Jennifer avant de l’enterrer dans une cour ?
« J’ai l’impression de ne mener que des combats sans importance et surtout sans vainqueurs. Dans lesquels il n’y a que des perdants.
— Comment peux-tu dire que ce sont des affaires sans importance ? s’étonna Marianka.
— Elles comptent bien sûr pour ceux qui sont concernés, mais leur résolution n’a rien changé sur un plan plus global. D’ailleurs, ça n’a même pas été bénéfique aux victimes et à leur famille. »
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Videos de Dror Mishani (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dror Mishani
https://www.laprocure.com/product/1185238/mishani-dror-a-un-simple-enqueteur
Dror A. Mishani Un simple enquêteur Collection Série noire Éditions Gallimard
« Et si on lisait un policier, un bon policier ? Ça tombe bien, Dror Mishani sort une nouvelle enquête de son personnage Avraham Avraham. C'est un auteur israélien. On appelle son personnage : le Maigret israélien. Ce n'est pas pour rien, c'est assez psychologique et effectivement, il y a une petite ressemblance. En tout cas, les amateurs de Simenon seront ravis pour ceux qui ne le connaissent pas encore. Cette nouvelle enquête d'Avraham Avraham — il s'est marié récemment, il est devenu commissaire — pas loin de Tel Aviv et il a envie d'une belle enquête à la hauteur de son ambition. Il va se retrouver avec deux affaires... » Marie-Joseph Biziou, libraire à La Procure de Paris
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